Aantekeningen
De A.C.J.B. heeft op haar IVe Algemeen Kongres een daad gesteld, die pleit voor het inzicht van haar leiders. Vertegenwoordigers van de katolieke kunstenaarswereld werden opgeroepen om de rol van de kunst in de sfeer van de Katolieke aksie te bestuderen en in het licht te stellen. Zoo werden o.m. redevoeringen uitgesproken over ‘Littérature et Vérité’ (Léopold Levaux,) ‘La Poésie et l'Action Catholique’ (Camille Melloy,) ‘Le Roman et l'Action Cath.’ (Jean Valschaerts,) ‘La Critique et l'Action Catholique’ (Baron Pierre de Gerlache,) ‘L'Art et l'Action Catholique’ (Marcel Schmitz.) Deze redevoeringen werden gepubliseerd in de ‘Revue Catholique des Idées et des Faits’ nrs. 22-23.
Uit de studie van priester-dichter Camille Melloy haken we volgende passages los. De lezer zal er uit ervaren, dat de geest, die daaruit spreekt, verwant is met deze, welke de rondom ‘de Tijdstroom’ geschaarde jongeren bezielt. Wij doen dit, omdat deze geest hier in Vlaanderen op een onwaardige manier werd aangevallen door Katolieken van wie men dit het minst zou verwacht hebben en die aldus met een belachelike voortvarendheid hun misverstand hebben uitgestald.
Hier volgen dus enige verklaringen, die - let er wel op - in de schoot van de Katolieke Aksie werden afgelegd:
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‘Au risque de provoquer d'énergiques protestations, je vous avoue d'abord franchement que je ne crois pas à la poésie sociale. Si quelque chose existe qu'on appelle de ce nom, il y a tout lieu de croire que ce n'est pas vraiment de la poésie, ou bien qu'elle n'est pas sociale dans le sens où l'on l'entend. Dans un sens large et très réel d'ailleurs, toute poésie (comme tout art) est sociale, parce qu'elle atteint le cerveau et le coeur de la société, et les rend, qu'elle le veuille ou non, meilleurs ou pires. Mais en parlant de poésie sociale, on entend désigner une certaine pseudo-poésie à tendances ou intentions sociales, et c'est ce grenre faux que je veux avant tout écarter du champ de notre discussion d'aujourd'hui.’
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‘En outre (et j'aime, pour ma part, cette conception simple et jolie, qui est celle de Gezelle et de Jammes), le poète n'a qu'à obéir à sa loi, qui est de Dieu comme obéissent à leur loi toutes les créatures qui sont dans l'ordre. Guido Gezelle envie la pure simplicité, la “beauté non falsifiée des fleurs du fossé”, parce que, leur dit-il, “Al wat gij doet, is blomme zijn.” Il concrète là le principe d'une ascèse parfaite. Il n'y a aucun romantisme à croire à la mission providentielle du poète. Tous les peuples y ont cru, qui le considéraient comme un prophète, un voyant, un interprète du monde. sinon de Dieu’.
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‘Dans le plan de Dieu, la destinée du poète est grande et sainte. Heureux est-il s'il se contente, simplement, de s'y conformer: il servira Dieu et les hommes. “Comme le saint achève en soi l'oeuvre de la Passion, dit Jacques Maritain, le poète, lui, achève l'oeuvre de la création collabore à des équilibres divins, déplace du mystère: il est connaturalisé aux puissances secrètes qui se jouent dans l'Univers.”.... “La poésie, dit-il encore, parce qu'elle décèle les allusions répandues dans la nature, et parce que la nature est une allusion au royaume de Dieu, nous donne, sans le savoir, un pressentiment, un désir obscur de la vie surnaturelle!”
... pourvu qu'elle (la poésie) soit pure, pourvu que le beau qu'elle reflète soit authentique, en opposition ni avec le vrai, ni avec le bien, elle exerce sur