couleur de transition. Il compare le jaune au jour, le bleu à la nuit et le rouge à l'aube et au coucher du soleil. Il regarde les choses comme un philosophe pendant que l'homme de science ne cherche que la combinaison des choses.
Par l'unité on voit les choses du côté pur, on constate que tout n'est que conséquences, que tout existe de rien et rien de tout, que tout existe par l'unité. Celui qui voit l'unité, ne cherche pas à mesurer, comme le croyent les personnes, qui disent voir scientifiquement les couleurs et savent dire leur degré substantiel de force. Il sait que l'unité existe par les deux complémentaires, pas par la comparaison, mais par l'unité et de cette unité résulte que la couleur primordiale, l'origine des couleurs est le blanc et le noir et que de là viennent les conséquences, les différentes couleurs.
Il y a les sciences déterminées et la science infuse. La dernière est propre et doit être écrite avec une majuscule. C'est la Science au delà du scientisme, parce que c'est plus que positif, parce que c'est l'unité de l'esprit et de la matière.
Le positivisme est la tendance vers les avantages matériels des choses. Il n'a pas l'unité. Il sépare l'unité, les deux complémentaires, ce qui existe l'un par l'autre et réciproquement. Les sciences déterminées divisent, elles prennent des deux un complémentaire et c'est le matériel; le philosophe divise l'autre complémentaire. Ils travaillent tous les deux une chose séparée. Ils ne peuvent jamais être dans le vrai, car ils ne voient pas l'unité. Ce que je vous dis n'est pas scientifique ou philosophique, mais contient la Science infuse. Je ne fais que matérialiser ce que je sens et ce que je pense. Ce que je vous dis n'est pas de moimême, mais de la Force qui demeure en moi et c'est de ce contact que je dis ce que je pense.
Je dis que par l'unité nous pouvons comprendre la Force et sa création.
La Force est en équilibre avec la création ou les matières et les matières (substances) sont en équilibre avec la Force.
L'observateur, l'homme de science regarde l'objet coloré et il voit et constate que la couleur, dans l'ombre, n'a pas de rapport avec la même couleur mise en lumière. Quelquefois même il ne dit pas que la couleur jaune mise dans l'ombre est moins jaune que celle éclairée, mais il lui donnera un autre nom de couleur. Il va même jusqu'à donner le nom d'une couleur qui reflète sur une couleur jaune. Alors l'ombre ne sera plus jaune, ou moins jaune, mais deviendra pour l'observateur scientifique, bleu, rouge ou tout ce que vous voulez. mais pas jaune.
Alors on s'étonne que je dis que les peintres naturalistes ou impressionistes ou tous ceux qui rapprochent le matière, sont eux-mêmes scientifiques et ils croient que moi je le suis. (voir lettre 428, Vincent van Gogh. Vous verrez là que van Gogh cherchait l'analyse des couleurs. Il travaillait par la science de la couleur, quoiqu'il parle de la destruction d'une couleur pour faire valoir une couleur construite.) C'est peut-être parce qu'il y a une distance si grande entre le vrai et le faux qu'ils ne peuvent pas se voir et donc pas se comprendre. Le philosophe dit que la couleur jaune, mise à l'ombre, n'est pas moins jaune que celle exposée à la lumière et il dit jaune sans le graduer. Il regarde déjà au delà de l'accident, la coincidence, le changeable. Il parle suivant son savoir. Il sait. C'est un sage, dit-on.
La couleur jaune qui est en elle-même encore une conséquence, ne doit pas son origine au jaune. Le jaune n'existe pas. C'est tout au plus la matière d'un rayon lumineux, comme