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Panorama du mysticisme moyen-néerlandais
Beatrijs van Nazareth. Détail des ‘Saints de l'ordre des Cisterciens’, huile sur toile, 1635. Kerniel, prieuré Marienhof.
Parmi les plus anciens écrits mystiques conservés en moyen-néerlandais, il est des textes de haute élévation, rédigés par deux femmes: Hadewijch et Beatrijs van Nazareth. Ces textes se distinguent à la fois par leur spiritualité et leur maîtrise formelle, qui culminent dans les poèmes strophiques de Hadewijch. Que ce soient deux femmes qui nous accueillent au seuil du patrimoine mystique, voilà qui n'est pas l'effet du hasard. Elles sont l'expression du réveil spirituel au 12e et 13e siècle, qui déboucha, entre autres, sur le mouvement des béguines. Pour expliquer le mouvement des béguines dans les territoires de la Belgique et du Nord de la France de nos jours, il ne suffit pas d'évoquer le surnombre des femmes consécutif aux croisades, ou de le considérer comme un mouvement de repli pour femmes non-mariées sur une position de refuge sanctionnée par l'Eglise. Sa véritable cause a des racines plus profondes. Dans de nombreux couvents en Europe occidentale se développa, dès le 10e siècle, un désir de réforme, visant un approfondissement de la vie monastique joint à une plus grande liberté juridique. Ce mouvement fit la grandeur, intérieure et extérieure, de Cluny et, bientôt, sa démesure. Le relai fut assuré par les ordres de Prémontré et de Cîteaux, qui eurent une influence considérable sur le mouvement des béguines. La réforme grégorienne fit le reste. Grégoire VII (†1085) se distingua dans la lutte contre la sécularisation du christianisme. La nostalgie de la vie évangélique des premières communautés chrétiennes, si
caractéristique du Moyen-Age, se manifesta dans toute son ampleur, même en dehors des couvents. Dans nos régions, cette ferveur anima surtout les femmes; le mouvement, dès son début, reçut une organisation ecclésiastique.
Les femmes étaient particulièrement attirées par la vie monastique et le service hospitalier. Pendant quelques décennies, les Norbertins et, par la suite, les Cisterciens tentèrent de les encadrer. Le mouvement, toutefois, fut si vigoureux que les moines se trouvèrent dépassés dans leur service pastoral. Dans ce contexte, néanmoins,
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Hadewijch, vitrail de Fritz Roderburg.
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Ruusbroec, portrait, 16e siècle.
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des abbayes comme celle de Villers écrivirent de belles pages dans l'histoire de la piété. Dans la première moitié du 13e siècle, la ferveur et l'autorité de Cîteaux protégèrent les béguines. Le nombre des femmes qui, comme Beatrijs van Nazareth, réussirent à entrer au couvent, fut néanmoins relativement restreint. Le service hospitalier, d'autre part, ne suffisait pas à canaliser l'afflux des femmes. Peu à peu, des communautés féminines autonomes se formèrent. Essentiels, pour ces communautés, étaient la spiritualité et le service à leurs propres membres. Ces pieuses femmes y prirent le goût de la liberté et de l'originalité, ce qui entraînait le danger d'équivoques, de déviations et d'hérésies. Pauvreté volontaire, piété eucharistique et assurance de la subsistance personnelle n'en constituaient pas moins l'essentiel du mouvement. Tel est, en bref, le contexte dans lequel Hadewijch et Beatrijs se situent. C'est dans ce paysage que culminent les sommets de leur mysticisme.
Beatrijs (1200-1268), originaire de Tienen, et confiée aux béguines de Zoutleeuw après le décès de sa mère, est surtout connue comme prieure (1236-1268) du couvent des Cisterciennes de Nazareth près de Lier. C'est là qu'elle écrivit, vers 1250, ‘Van seven manieren van heiliger minnen’ (des sept formes du saint amour). Dans ses années antérieures à Nazareth, elle tint également un journal - livre d'oeuvres - qui a été conservé dans une adaptation latine.
Comme jeune moniale, Beatrijs tirait surtout réconfort de l'Eucharistie, de l'Imitation du Christ, de la pratique des vertus, de la méditation sur la Sainte Trinité et l'Ecriture Sainte, et de la prière à l'office. A Nazareth, ces prédilections trouvèrent leur expression dans la mystique de l'amour. Par l'amour, Beatrijs apprend à connaître Dieu, et à se connaître ellemême. Elle éprouve le désir démesuré de l'épouse pour son image originelle en Dieu, suscitée par Dieu et acceptée par Beatrijs. Cette démesure se heurte aux limites de la nature humaine, engendrant l'expérience de l'absence de Dieu. Parfois, ce vide s'emplit de l'euphorie apportée par l'extase. Peu à peu, cependant, l'amour de Dieu remplit ce vide, apportant fière liberté et paix. L'amour de Dieu, en elle, devient ardent désir pour l'Aimé. La mystique de l'amour, chez Beatrijs, est une synthèse personnelle des influences exercées par Cîteaux et le mouvement féminin. La pondération et la clarté frappantes de cette synthèse révèlent l'influence de l'ascétisme monastique. La prose de Beatrijs reflète la fructueuse rencontre de Cîteaux et du mouvement religieux féminin.
Hadewijch n'a pas connu la sécurité d'une abbaye. Ses écrits sont des documents attestant le combat d'une supérieure de béguines cherchant à formuler, en des accents personnels, une interprétation mystique de la vie. Cette femme, qui entretenait de larges contacts internationaux, prenait des risques de trois ordres. Comme supérieure d'un groupe autonome de béguines dans le Brabant, elle était en butte aux méfiances et aux persécutions. Comme virtuose du langage, animée d'un surprenant amour de la langue populaire, elle risquait d'être mal comprise par une autorité ecclésiastique qui pensait et écrivait en latin. En tant qu'initiatrice d'une mystique de la Trinité destinée aux laïcs, elle devait éveiller les soupçons. Bien qu'elle n'ignorât rien de la violence amoureuse, Dieu, de plus en plus, devint pour elle le mystère trois fois saint. Le rythme vital de Dieu - l'image n'est pas de Hadewijch - est pareil à une fleur à trois pétales. S'ouvrant sur la création, les Personnes éclairent les êtres humains d'une lumière agissante. En se refermant, la Trinité s'enveloppe dans sa vie d'amour, plongeant l'homme dans l'expérience de Dieu en tant que ce Juste et cet Autre dont seul le jugement est valable. Cette image de Dieu fut le drame de Hadewijch: l'engagement illimité au service du prochain devait être subordonné à la justice immobile de Dieu. Elle semble avoir triomphé de ce conflit par la découverte d'une image de l'homme à la mesure de Dieu. C'est là l'essentiel de cette ‘fierté’ pour laquelle elle a été souvent louée: l'homme est à la mesure de la grandeur de Dieu. Elle en fit l'expérience en la personne de Jésus, -
uni au Père, mais homme jusqu'à la croix.
L'oeuvre littéraire de Hadewijch est considérable. On conserve d'elle 45 poèmes strophiques exaltant avec une virtuosité surprenante
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Béguines. Xylographie de ‘Van den begijngijn van Parizs’. Cologne, 1513.
Ruusbroec, miniature de ms. B.R. Bruxelles.
les joies et les désespoirs de l'amour mystique; 31 lettres en prose et 16 lettres rimées, offrant essentiellement des encouragements et de l'approfondissement spirituel; 15 textes visionnaires à caractère d'éxtrême extase, interprétant ses expériences de Dieu antérieures en termes de promesses pour l'avenir.
Même au 20e siècle son orthodoxie a parfois été mise en doute, probablement à tort. Sa spontanéité et sincérité demeurent au-dessus de tout soupçon, comme le témoigne son autoportrait, extrait de la XIe vision.
‘Hélas, en dehors de l'amour de Dieu, rien ne m'a plus blessée que l'amour du prochain. Qu'est-ce que l'amour de Dieu? C'est le pouvoir divin de décision qui doit prévaloir. Cela se manifeste ici en moi. L'amour de Dieu dans l'exercice de son pouvoir n'épargne personne, ni en haine, ni en amour; jamais répit n'y est accordé. La contrainte de cette puissance m'empêcha également de délivrer en un clin d'oeil tous les hommes d'une manière différente de celle qu'il se proposait pour eux. En me tournant ainsi contre Lui, j'éprouvais une fière expérience de ma nature humaine; j'étais totalement libre de demander tout ce que je voulais. En des temps de soumission, cependant, ma vie était plus belle et plus participante à la nature divine. J'ai vécu dans une telle acceptation de la volonté de Dieu, que je n'ai cherché satisfaction ni chez les saints, ni chez les hommes. Et j'ai vécu si misérablement que j'ai aimé Dieu et les siens, malgré l'absence du plaisir d'amour. Toutefois, ce que je ne reçois pas maintenant de ce qui m'appartient me fait défaut parce que Dieu le veut. Cela m'appartient cependant comme ma possession pour toujours’.
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Entre Hadewijch et le mysticisme du 14e siècle se situe l'auteur anonyme de 13 Nouveaux Poèmes dans lesquels, à côté de nouveaux concepts théologiques, retentit le langage du dénuement total, l'exigence de dépasser les images et traités dans l'union avec l'Unité divine. Ce sont probablement les poèmes d'une moniale, voire d'une béguine de la fin du 13e siècle. Alors que, chez Hadewijch, l'action est placée sous le contrôle de la contemplation, la vie mystique, ici, s'isole en pure contemplation, - frontière dangereuse, guettée par le quiétisme et autres déviations religieuses.
Les circonstances de la vie de Jan Ruusbroec (1293-1381) antérieures à son entrée à Groenendaal dans la forêt de Soignes (1343) annoncent déjà la Dévotion Moderne. Il est accueilli - comme enfant adultérin? - en 1305 dans la maison de son oncle Jan Hinckaert, chanoine de Ste Gudule. Sa mère (†1317), à laquelle il demeura très attaché jusqu'à sa mort, se joint aux béguines à Bruxelles. Jan est ordonné prêtre en 1317, et demeure attaché jusqu'en 1343, en tant que vicaire surnuméraire, à Ste Gudule. Graduellement, la vie dans la demeure Hinckaert se modifie profondément, sans doute aussi sous l'influence du sobre et silencieux vicaire. La proximité de la cour ducale et de son train de vie mondain, la menace très réelle de l'hérésie de l'Esprit Libre conduisent à une réflexion fondamentale sur la vie spirituelle du clergé, sur l'extrême misère spirituelle du peuple et - à un niveau encore plus profond - sur la nature de Dieu et de l'homme. Voilà déjà en germe le programme de l'oeuvre de Ruusbroec. Un troisième prêtre les rejoint: Vranck van Coudenberg. Le désir d'une expérience aussi authentique que possible de l'Eucharistie et de la prière conventuelle s'accroît dans la demeure Hinckaert. Réaction? Certes, contre la banalisation de la condition cléricale, et contre un mal plus grand encore: l'hérésie de l'Esprit Libre. En tant que vicaire, Ruusbroec livre combat à Bruxelles contre la célèbre Bloemaerdinne, cette dame qui, assise dans son fauteuil doré, prônait l'amour séraphique de Vénus! La terminologie est claire: spiritualisée comme séraphin, elle ne peut plus commettre le
péché de la chair, et elle s'élève au-dessus de l'Eglise et de la législation civile. Elle ne trouve que trop facilement des disciples parmi les nobles voluptueux et les artisans affamés. C'est ici que la Dévotion Moderne eût pu naître: retour à une piété pratique et morale, et restauration de la dignité du prêtre. Les choses prirent un cours différent, bien que Ruusbroec et les Dévots du Nord se rencontrassent encore de manière intensive.
Les trois prêtres recherchent la solitude à Groenendaal. Dès 1349 ils adoptent, sous la contrainte, la règle des chanoines Augustins réguliers. Vranck devient aumônier, et Ruusbroec prieur. Jan vivra encore pendant plus de trente ans. Il ne quitte presque jamais le territoire du couvent. Il prie, médite, écrit, remplit les tâches d'un prieur, et se consume lentement dans le mystère de l'Eucharistie. Le miracle qui avait débuté à Bruxelles s'accomplit: l'homme, devenu auto-didacte après son écolage, édifie la plus impressionnante cathédrale du Moyen-Age: la synthèse gothique de l'interprétation mystique de la vie. Pourquoi gothique? Parce que tout est concrètement évoqué, même la description des hérésies. Tout, cependant, baigne dans la lumière liquide de la Divinité: flux et reflux de Dieu et de l'homme, figés en une seule image. Il serait hasardeux de parler, dans le contexte de cet article, de l'interprétation donnée par Ruusbroec de la vie: la dynamique figée de Dieu, le silence dynamique de l'âme, l'infini recueillement, pareil au mouvement, agité et tumultueux, de la mer qui se retire en direction de la sombre lumière à l'horizon. Beatrijs et Hadewijch peuvent être décrites. Ruusbroec doit être lu, surtout ‘De gheestelike brulocht’ (la noce spirituelle) datant de la période bruxelloise, et ‘Vanden gheesteliken tabernakel’ (du tabernacle spirituel), achevé à Groenendaal. Il mérite encore toujours d'être lu en entier, calmement et sans hâte.
Ruusbroec rompit son isolement par ses écrits, - à la fois radio et télévision du Moyen-Age. Il entretenait de profonds contacts avec les gens selon son coeur: les Chartreux, Clarisses, ermites et le mouvement contemplatif des bords du Rhin. J'évoquerai ci-après une autre rencontre: celle avec Geert Grote, de Deventer.
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Groenendaal au 17e siècle, d'après une gravure de Hollar, 1647.
Il est trop tôt encore pour écrire l'ouvrage de base sur Groenendaal, mais ce livre mentionnera leurs noms. Ceux de Jan van Leeuwen, qui cuisinait pour Ruusbroec et se confessait à lui, un homme de prière et de travail, au verbe cru, qui écrivit 23 ouvrages; Willem Jordaens, le maître du ‘De Mystieke Mondkus’ (le baiser mystique de la bouche), un des meilleurs écrits du 14e siècle en moyen-néerlandais, latiniste consommé ayant l'amour de sa langue maternelle, ami et homme de science; Godfried van Wevel qui, avec le bon cuisinier, était le plus proche de Ruusbroec et dont le ‘Van den XII Dogheden’ (des XII vertus) dépouilla la mystique brabançonne-rhénane de ses soubassements philosophiques.
Il convient d'évoquer également le Franciscain Herp, qui recopia Ruusbroec et l'introduisit de façon définitive, par ses traductions, dans le territoire de langue romane. Vers 1413 Groenendaal et un certain nombre d'autres couvents brabançons se firent intégrer dans la Congrégation de Windesheim. Dès 1379 environ, il y avait eu des contacts entre les Dévots de Deventer et les chanoines de la forêt de Soignes.
Jan van Leeuwen dans sa cuisine, d'après ms. Bruxelles
La rencontre entre Geert Grote et Jan Ruusbroec se pare de tous les charmes propres aux relations humaines. Grote n'a pas encore 40 ans. Après sa conversion, il vient d'achever quelques années d'une retraite décisive chez les Chartreux de Monnikhuizen, et se prépare à un apostolat explosif dans le siècle. Ruusbroec était fort agé, c'était un vieillard marqué par Dieu. Grote ne pouvait pas se douter qu'il allait mourir peu après Ruusbroec, en 1384. Il avait lu de nombreux ouvrages de Ruusbroec. En théologien consommé, il était capable d'en mesurer la portée, tout en restant fidèle à l'esprit critique, acquis à l'Université de Paris. Ruusbroec, d'autre part, était pour lui prêtre et conventuel, paré d'une dignité à laquelle Grote ne se sentait pas appelé.
Arrivé à Groenendaal, il bute inopinément sur Ruusbroec qui l'appelle d'emblée par son nom. Déjà, le cours de la rencontre se dessine. L'éclat de l'intellect cédera le pas à l'éclat de l'amour. Grote observe que les écrits de Ruusbroec suscitent aussi des controverses. Le prieur lui répond que le jugement appartient à la Trinité, et que Grote le comprendra plus
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tard. Grote cherche un biais critique, à partir de la théologie scolastique. Le prieur réagit par l'amour et le dépouillement de soi. Grote conservera la nostalgie de Ruusbroec. On sonnera les cloches à Deventer à la mort de Ruusbroec. Les contacts entre Groenendaal et Deventer demeurèrent fort étroits. Grote traduisit ‘De Gheestelike Brulocht’ en latin.
La Dévotion Moderne, toutefois, ne deviendrait jamais un mouvement mystique. Sa vocation était différente: promouvoir le réveil apostolique dans les couvents et au-dehors. Elle portera l'empreinte spirituelle de Thomas a Kempis. Et cependant, précisément dans le couvent de Wildesheim, qui allait si profondément marquer les Pays-Bas et les territoires de langue allemande au 15e et 16e siècle, la mystique moyenne-néerlandaise connut une tardive floraison avec Gerlach Peters et Hendrik Mande.
Les deux mystiques ont connu l'homme qui a tant fait pour faire fructifier les idées de Geert Grote, prématurément décédé: Florens Radewijns (†1400). Il les dirigea vers le couvent de Wildesheim, animé, en ces années-là, par l'enthousiasme et l'élan du renouveau.
Les écrits de Peters (ca. 1378-1411) reflètent un développement personnel. C'est le vol d'un jeune aigle; il débute par des reconnaissances de caractère ascétique, pour culminer au firmament de la mystique de l'être, dans la foulée de Groenendaal. Les traductions de son ‘Soliloquium’ ont grandement contribué à la propagation du mysticisme germanique dans les pays romans.
L'oeuvre, beaucoup plus vaste, de Mande (ca. 1360-1431) fait revivre la riche tradition du mysticisme moyen-néerlandais. Hadewijch, Van Leeuwen, Ruusbroec sont constamment au bout de sa plume. Et quelle plume! Cet enlumineur doué connaît l'art du verbe souple et limpide. Il écrit de manière attachante, surtout par l'évocation, au détour du texte, de ses visions de cellule. Son terrain préféré est celui de la préparation à la rencontre avec Dieu. Malgré sa critique de l'époque, il n'y a pas trace, chez lui, de la vue sombre de la vie, propre à plus d'un dévôt. Il exprime la mystique de l'amour d'un Wildesheimer faible de corps,
Willem Jordaens, du Praeconiale de Groenendael.
mais d'esprit solide. Dans la floraison tardive de la tradition mystique en moyen-néerlandais, il en rappelle un aspect qui avait déjà marqué cette tradition à ses débuts: ‘Avec l'aide de Dieu, un quelconque laïc et une simple femme peuvent aussi bien accéder à la plus haute contemplation qu'un éminent savant ou ecclésiastique. Car l'expérience de Dieu est davantage affaire d'amour et d'ardent désir que de science et de livres’. L'idée n'est pas nouvelle. Ce panorama du mysticisme moyen-néerlandais le prouve.
HERMAN VEKEMAN
professeur de langue et de littérature néerlandaises à l'université de Cologne.
Adresse:
Am Burgfeld 1, D - 5042 Erftstadt - Lechenich.
Traduit du néerlandais par Guido Eeckels.
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Bibliographie
Les meilleures revues bibliographiques paraissent tous les ans dans la publication Ons Geestelijk Erf, de l'association Ruusbroec à Anvers. |
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