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Karel van de Woestijne et le symbolisme français
Anne Marie Musschoot
Née à Gand (Flandre occidentale). Docteur en philologie germanique à l'Université de l'Etat de Gand en 1971. Actuellement chef de travaux au séminaire de littérature néerlandaise de l'Université de l'Etat de Gand.
A publié Het Judith-thema in de Nederlandse letterkunde (1972 - Le thème de Judith dans la littérature néerlandaise) et Karel van de Woestijne en het symbolisme (1975 - Karel van de Woestijne et le symbolisme). Collabore à l'édition des OEuvres complètes de Cyriel Buysse (1974 et suiv.).
Adresse:
Martelaarslaan 289, 9000 Gent (Belgique).
Le 10 mars 1978, il y a eu cent ans que naquit à Gand Karel van de Woestijne. Lorsqu'il mourut, âgé de cinquante et un ans à peine, le 24 août 1929, à Zwijnaarde, tout près de sa ville natale, il jouissait déjà d'une grande réputation et s'était acquis l'admiration de beaucoup de gens. Depuis lors, l'histoire de la littérature le consacra comme l'un des plus grands parmi les écrivains flamands, dont la signification exacte est d'autant plus difficile à dégager que sa figure et son oeuvre sont très complexes, riches de nombreuses facettes et de contradictions internes. Cette complexité est étroitement liée à la révolution spirituelle particulièrement intense que connut le siècle dernier s'achevant sur cette période finale où s'enracine l'oeuvre de Van de Woestijne et au climat de laquelle il a lui-même apporté sa contribution.
Il est dès lors évident que l'oeuvre et la personnalité poétique de Karel van de Woestijne - qui était le frère aîné du célèbre peintre symboliste Gustave van de Woestijne, avec lequel il séjourna à Laethem-Saint-Martin - doivent être considérées en premier lieu comme représentatives de la fin du siècle, et plus spécialement du symbolisme et même du décadentisme français. Dans ces conditions, il est évident qu'on n'a pas manqué de souligner à quel point l'oeuvre de Van de Woestijne est apparentée à celle des symbolistes français et aux symbolistes belges de langue française. Il y a des parallélismes manifestes, des ‘influences’ indéniables, qui ont été soulignés non seulement à l'époque de Van de Woestijne lui-même - on est allé jusqu'à l'accuser ouvertement de plagiat -, mais que l'on a relevés aussi en détail dans des études et des essais ultérieurs, notamment dans ceux que lui ont consacrés Urbain van de Voorde, August van Cauwelaert, Pieter Minderaa, Mathieu Rutten, Albert Westerlinck et François van Elmbt, pour ne mentionner que les principaux commentateurs
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Buste en bronze de Karel van de Woestijne par Jozef Cantré. Gand, Zuidpark (Photo Jan Lormans).
de Van de Woestijne. Il a fallu attendre longtemps une étude comparative systématique de cette vaste matière, mais cette lacune a heureusement été comblée grâce à l'étude détaillée que Joseph Barthels a consacrée en 1975, à Liège, aux Weerklank en invloed van het Franse symbolisme bij Karel van de Woestijne (Répercussions et influences du symbolisme français chez Karel van de Woestijne). Cette thèse n'est malheureusement toujours pas publiée. De plus, elle devra être complétée par une étude comparative consacrée aux domaines du symbolisme et du décadentisme allemand et anglais (Oscar Wilde!), domaine à peine exploré, lequel toutefois, grâce à l'intérêt renouvelé pour l'Art Nouveau et pour le symbolisme dans la peinture, connaîtra sans doute à l'avenir une importance accrue.
Mais nous n'en sommes pas encore là. En attendant que l'étude de J. Barthels soit accessible au public, il semble inopportun de se hasarder à des spéculations approximatives et incomplètes sur les différentes influences que l'on peut déceler plus ou moins concrètement dans l'oeuvre de Van de Woestijne. Nous nous proposons de nous limiter, dans le cadre du présent article, à une esquisse rapide et très générale de deux aspects. Il importe en premier lieu de donner une description synthétique de l'esprit de l'oeuvre entière et de son évolution, c'est-à-dire du climat symboliste qui convenait si bien à la personnalité de l'artiste. En second lieu, il semble indiqué de solliciter l'attention pour le rôle souvent négligé de Van de Woestijne en tant qu'intermédiaire: en sa qualité de critique d'art de son époque, Van de Woestijne a déployé une activité très intense, dont il est difficile de préciser la signification, même du point de vue purement matériel. Ses oeuvres complètes, en effet, ne comportent qu'un choix de la prose journalistique de haut niveau littéraire qu'il écrivit de 1906 à 1929 en sa qualité de correspondant bruxellois du quotidien néerlandais Nieuwe Rotterdamsche Courant; l'éditeur P. Minderaa affirme que la publication complète de tous ces articles nécessiterait à elle seule six volumes, ce qui n'était pas possible. Sur ce plan également, notre information est donc forcément incomplète.
Auteur de quelques-unes des nombreuses définitions du symbolisme, Paul Valéry, dans Existence du symbolisme (1939), a déjà souligné la difficulté de cerner et de définir la notion. Les affirmations et témoignages souvent contradictoires, les ‘manifestes’ généralement vagues de l'époque, qui mettaient tous l'accent avec autant de force et aussi justement sur des aspects toujours différents du symbolisme, ont eu pour effet de rendre le terme inapproprié et inutilisable en vertu même de la multitude de ses significations. Faute de pouvoir en avancer une définition précise unique, il nous est cependant possible
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Karel van de Woestijne en Mariette van Hende quelques jours avant leur mariage (Photo Archives et musée de la vie culturelle flamande AMVC, Anvers).
de décrire approximativement le domaine du symbolisme à l'aide d'une série de caractéristiques générales.
La poésie ‘nouvelle’ qui fit son apparition en France vers 1885 - le premier manifeste fut lancé en 1886 par Jean Moréas, qui déclara (à tort) en 1891 le mouvement révolu - peut s'expliquer globalement à partir de son arrière-plan philosophique. Nous constatons, en effet, qu'à cette époque-là, le positivisme, qui, sur le plan littéraire, se réalisa dans le naturalisme, est relayé par des courants spirituels idéalistes. La rupture avec le positivisme implique le désir de dépasser la réalité ‘ordinaire’, perceptible avec exactitude, descriptible avec précision, d'abandonner le domaine du matériel pour le monde de l'immatériel et de partir à la recherche de l'‘étrange’, de l'‘insolite’. Héritier du romantisme, le poète symboliste développe son art poétique de deux manières: d'une part, il y a le repli sur soi, sur le moi subjectif et sur son art d'écrire (et par là il annonce une problématique très moderne qui se développera pleinement au vingtième siècle) et, d'autre part, il y a le besoin de communiquer avec l'au-delà, avec une autre réalité, surnaturelle, celle-là, et mystérieuse. Voilà qui explique la signification si fondamentale du postulat des ‘correspondances’ tel que le formula Baudelaire dans le célèbre poème qui porte ce titre précisément.
D'après le portrait qu'en a esquissé Guy Michaud dans son Message poétique du symbolisme (1947), le poète symboliste présente l'aspect d'un rêveur qui est à la recherche de tout ce qui lui semble étrange, ésotérique ou exceptionnel; il se meut dans une atmosphère empreinte d'irréalité, entouré de nombre d'attributs de la nature; ‘son âme fin de siècle qui se cherche, se sent malade, analyse son mal et trouve dans cette analyse même une jouissance perverse’. Mais ce drame de l'âme moderne se joue derrière des masques très différents, prend des aspects multiples, voire contradictoires; ainsi la poétique de Baudelaire, par exemple, estelle incompatible avec les conceptions poétiques modernistes de Mallarmé. Mais revenons à notre poète flamand. Le plus remarquable est le fait qu'initialement, Van de Woestijne semble s'appuyer surtout sur les ‘maîtres’ qui, selon lui, étaient les dirigeants de cette poésie nouvelle, mais que le premier manifeste de Moréas désigne comme ‘les précurseurs’ et que d'autres ont qualifiés de seuls symbolistes véritables: Baudelaire, Verlaine et Rimbaud - auxquels Van de Woestijne lui-même adjoint encore Moréas et Laforgue. Toutefois, au moment où sa crise spirituelle des années 1909-1918 atteint son point culminant, c'est à Baudelaire qu'il s'apparentait le plus, tandis que l'aspect visionnaire des Illuminations de Rimbaud, mis à part quelques exceptions qui en outre relèvent plutôt de la tradition des Divagations de Mallarmé, est au fond demeuré étranger à son oeuvre. Nous reviendrons sur cet aspect baudelairien sans songer du
reste à nier la parenté de notre auteur avec de nombreux autres poètes, plus spécialement avec quelques poètes belges de langue française, tel Charles van Lerberghe, autre poète gantois, par exemple.
Il convient de constater d'abord que l'inquiétude
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Karel van de Woestijne par son frère Gustave (Photo AMVC, Anvers).
spirituelle qui incite les poètes modernes à se créer un monde meilleur, et surtout un monde plus beau, se trouve à l'origine, chez Karel van de Woestijne, de deux formes de symbolisme. Son premier recueil de poésie, paru en 1903 sous le titre Het vader-huis (La maison paternelle, ou maison de l'enfance) nous offre une poésie d'états d'âme en premier lieu évocatrice, suggestive, mais statique à la manière de l'impressionisme, de confession d'une sensibilité hyperraffinée: la nature ambiante devient le symbole d'un climat intérieur, des nuances d'une âme hypersensible, comme c'est le cas dans le petit instantané suivant que nous présentons dans la traduction de Maurice Carême:
Je suis seul et dolent dans la tombée du soir
jaune et tendre. Par la croisée ouverte, j'entends choir
des fleurs humides dans le bassin de cristal.
Je ne sais pas encore si je l'aimerai
dans le léger glissement de ses membres
et sa bonté pour ma très étrange existence.
Je suis triste; j'entends ses calmes pieds
et sa voix douce en bas dans le jardin mouillé.
Si la traduction est assez libre, l'atmosphère du poème original, sa mélancolie suggestive, son charme musical tout verlainien, sont cependant très bien rendus. Dans les premières poésies de Van de Woestijne, ce raffinement sensuel est prédominant. Mais ce premier recueil n'en comporte pas moins une section de ‘prières’ qui, par leur souci d'approfondissement spirituel et religieux, font deviner d'emblée une dualité très prononcée au sein de la personnalité du poète. Il est exact, en effet, que la sensualité de Van de Woestijne a été réprimée par l'élément opposé qui se faisait de plus en plus envahissant, à savoir la composante spiritualiste qui a déchiré son être dans un tragique duel - baudelairien - entre l'esprit et les sens.
Cette évolution, nous pouvons la suivre par exemple dans la dualité qui caractérise son attitude à l'égard de la femme, thème considéré comme caractéristique du symbolisme - nous n'avons qu'à penser à la présence multiple de la femmevampire, ‘la belle dame sans merci’ dans la peinture comme dans la littérature: Salomé, le sphinx, et leurs pareilles, etc. -, mais qui exprime ici la problématique vécue par Van de Woestijne lui-même. C'est déjà le cas dans le deuxième recueil, De boom-gaard der vogelen en der vruchten (1905 - Le verger des oiseaux et des fruits) qui, - comme chacune des oeuvres de Van de Woestijne d'ailleurs, - constitue une autobiographie symbolique, où il exprime, en l'occurrence, les émotions de l'époque de ses fiançailles ainsi que de la première année de son mariage: période qui, outre l'accomplissement dans une plénitude de bonheur, reflète en même temps l'ambiguïté de ses sentiments à l'égard de la femme, l'être dominé par les sens, le pôle corporel. Dans De gulden schaduw (1910 - L'ombre dorée), également, l'harmonie du bonheur conjugal se trouve rompue par le désir de solitude du poète, par la crainte, l'inquiétude et l'inconstance, par le rejet
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Karel van de Woestijne au jardin de La Frondaie, 1928 (Photo AMVC, Anvers).
final de la ‘lasse animalité’ et par l'aspiration à un amour supérieur, divin.
Le point culminant de cette lutte intérieure, son aboutissement, c'est le recueil De modderen man (1920 - L'homme de boue, symbole de l'homme pécheur) qui, par son tragique déchirement et par l'amer mépris de la femme, par son dégoût et sa lassitude de vivre, confessés sur un ton très grave, montre une nette parenté avec Baudelaire. Toute l'oeuvre créatrice, les récits en prose aussi bien que la poésie épique des Interludiën (1912 et 1914 - Interludes) et Zon in den rug (1924 - Le soleil au dos) d'inspiration classique et biblique, témoigne de cette même crise mystique, qui ne trouvera son point d'aboutissement dans un sens spiritualiste qu'après avoir franchi ce sommet du spleen baudelairien. Dans les recueils God aan zee (1926 - Dieu au bord de la mer) et Het berg-meer (1928 - Le lac des cimes, littéralement: Le lac de montagne) qui constitueront avec De modderen man une trilogie célèbre, le poète a clairement opté en faveur d'une contemplation mystique de l'‘autre’ réalité. En d'autres termes, il a trouvé une solution dans le symbolisme transcendental: les images ne sont plus des symboles d'idées ou de sentiments particuliers du poète, mais elles reflètent un vaste univers idéel dont le monde réel n'est qu'une représentation imparfaite. Toutefois, le monde ‘surréel’ de Van de Woestijne n'est pas un monde de rêve (comme celui de Baudelai- | |
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re) ni ne représente le Néant (comme celui de Mallarmé), mais il s'agit d'un Vide qui, très manifestement, demande à être interprété dans un sens religieux: l'audelà est Dieu, la
Lumière; le poète est le mendiant qui veut devenir aveugle au monde terrestre:
Triste et fier est mon corps
- Mon Dieu! faites jaillir du roc
Dans un entretien avec André de Ridder (1908), Karel van de Woestijne se déclara lui-même symboliste, mais seulement dans la mesure où le terme renvoie ‘au caractère européen de la poésie de cette époque’. Aussi il considère son oeuvre comme représentative de la fin du siècle, et cela s'applique plus spécialement à sa prose créatrice, qui contient une confession moins immédiate que l'autobiographie lyrique ‘directe’ des recueils de poésie, prose qui doit être située dans le contexte du genre des paraboles et des récits symboliques tel qu'il se pratiquait en France, avec une fantaisie capricieuse et souvent décadente, notamment chez Barbey d'Aurevilly et Villiers de l'Isle Adam. Un texte tel que Blauwbaard of het zuivere inzicht (Barbebleue ou la juste intelligence de l'amour, c'est-à-dire de ce qui regarde l'amour pur, spirituel) qui a paru dans le recueil Janus met het dubbele voorhoofd (1908 - Janus bifrons), malgré la conception tout à fait caractéristique de Van de Woestijne, doit être situé sans hésitation dans la ligne de la tradition ironisante d'un Jules Larfogue, misogyne timide mais d'autant plus véhément.
Enfant de son époque, Van de Woestijne a toujours eu une forte et lucide conscience de l'esprit de l'époque, du climat qui détermine fondamentalement son oeuvre. Ainsi nous a-t-il laissé un portrait psychologique pénétrant de sa propre génération et de la génération précédente, dans un essai magistral de 1906, consacré à Emile Verhaeren, où il analysait avec une grande acuité le déracinement spirituel de tout auteur flamand écrivant en langue française - ambiguïté (inconsciente) qu'il a également décelée comme problématique chez Maurice Maeterlinck, cet autre poète gantois de langue française.
Van de Woestijne était en outre parfaitement conscient de sa place dans la grande famille des symbolistes: les expériences avec le vers libre, que d'aucuns considèrent comme la réalisation la plus importante des symbolistes, lui sont demeurées étrangères; il opta délibérément pour l'orientation du néo-classicisme, qu'avait prise également le ‘romaniste’ Moréas, poète dont il se sentit particulièrement proche, comme en témoignent deux poèmes écrits en son honneur dans le recueil De modderen man, ainsi que les deux articles que Van de Woestijne journaliste lui consacra en 1924 et en 1926. D'ailleurs, c'est principalement dans ses oeuvres journalistiques que nous pouvons découvrir les goûts et les préférences de Van de Woestijne en matière de littérature et de peinture. Il y témoigne d'une très vaste culture, où, à côté de la littérature néerlandaise de son époque, la littérature française, de France comme de Belgique, occupe une place privilégiée. Ainsi Van de Woestijne, avec son érudition claire, critique et raffinée, s'est-il posé en intermédiaire du symbolisme français, rôle dont les recherches comparatistes n'ont pas encore permis de souligner l'importance exacte. Rappelons, enfin, pour caractériser l'homme derrière le critique et parce qu'il est impossible d'énumérer toutes les oeuvres dont il a rendu compte, les pages qu'il a consacrées à l'Essai historique sur le mouvement symbolique d'André Barre (1911, paru en 1915). L'auteur de cette première étude systématique du symbolisme - le mouvement y est déclaré mort, mais il ne produit
que maintenant ses plus beaux fruits, observe Van
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Photo de groupe à La Frondaie, avec Cyriel Buysse, Joris Eeckhout, Emmanuel de Bom, Maurice Roelants, le fils Paul et d'autres (Photo AMVC, Anvers).
de Woestijne très lucidement comme toujours - manque apparemment de passion, mais aussi de documentation; le livre est aride mais aussi sujet à caution faute d'information complète et il souffre en outre du pire des défauts: la pédanterie. Ce que le critique y cherche, c'est-à-dire l' esprit du symbolisme, n'y apparaît pas, l'esprit qu'il a trouvé lui-même dans les recueils de poèmes, ‘fièvre de nos soirées, lorsqu'une jeunesse enthousiaste y puisait une beauté pour la vie entière...’ Cet aveu de ce qu'a signifié pour lui le symbolisme est, par la simplicité directe de l'hommage, d'autant plus éloquent: lui, Van de Woestijne, s'était effectivement imprégné de l'esprit du symbolisme, qui a conféré à sa vie un sens et une orientation.
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Indications bibliographiques:
Sont toujours importants:
- le vaste panorama de Guy Michaud: Message poétique du symbolisme, 1947, réédité avec La doctrine symboliste. Documents dans tome 1, Paris, Nizet, 1961; - l'aperçu de Pierre Martino: Parnasse et symbolisme, réédité dans la collection U2 chez Colin, 1967; - l'orientation introductrice dans Marcel Raymond: De Baudelaire au surréalisme, Paris, Corti, 1940/1. Régulièrement réédité. |
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Outre l'étude d'A.G. Lehmann: The Symbolist Aesthetic in France 1885-1895, Oxford, 1968 (1950/1), il faut mentionner le nouveau et passionnant aperçu de Henri Peyre: Qu'estce que le symbolisme?, P.U.F., 1974, qui comporte notamment un vaste et très utile chapitre bibliographique |
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Sur Karel van de Woestijne on consultera avec profit une petite mais très riche monographie en français de Gontran van Severen, Bruxelles, Office de publicité, Collection nationale 56, 1944. |
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Les traductions citées sont extraites de. Les étoiles de la poésie de Flandre. Guido Gezelle, Karel van de Woestijne, Jan van Nijlen, Paul van Ostaijen. Choix de poésies et traductions par Maurice Carême. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1973, pp. 77-135. |
Traduit du néerlandais par Willy Devos. |
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