zoek de mens
Haat en hulde
Bladerend, op zoek naar iets anders, in het vierde deel van Une heure avec, interviews door Frédéric Lefèvre, geschreven voor het weekblad Nouvelles littéraires, vond ik twee scherp tegengestelde houdingen tegenover een schrijver die ik liefheb en bewonder, Anatole France.
Op blz. 170 zegt Georges Bernanos, ja Georges Bernanos, over hem:
‘Son oeuvre est vile. Ce n'était qu'un jeu, dit-on.Mais quel jeu? Jouer avec l'espérance des hommes, c'est duper la faim et la soif du pauvre. Il y a peut-être aujourd'hui dans le monde tel ou tel misérable fait pour se rassasier de certitude, et qui meurt désespéré parce que l'auteur de “Thaïs” avait de l'esprit, savait sa langue. Cela, c'est la faute que rien ne rédime, c'est le crime essentiel, absolu. La haine même fait place à une espèce d'horreur sacrée si l'on songe que cette consommation de l'espérance n'a servi qu'à donner, pendant plus d'un demi-siècle, au cruel vieillard, des félicités de professeur libertin. Non, je ne le hais plus. Je voudrais simplement emprunter pour lui à l'évangile sa malédiction la plus mystérieuse: il serait bon que cet homme ne fût jamais né’.
Op blz. 264 zegt Joseph Caillaux:
‘Quant à Anatole France, quelle infâme campagne menée contre lui, qui commença le jour même de sa mort. Mais qu'importe! L'opinion du monde entier le venge amplement des injures des sots. On s'aperçoit de jour en jour qu'il y a dans son oeuvre autre chose que ces grâces, parfois surannées, dont il riait lui-même. C'est un grand, un très grand écrivain qui, tout en demeurant attentif aux multiples transformations de son époque, et en comprenant mieux que beaucoup d'autres les espoirs et les angoisses,