De Nieuwe Gids. Jaargang 3
(1888)– [tijdschrift] Nieuwe Gids, De– Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd
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Zolaïana. La Terre. Door J. van Santen Kolff.Mijn ingenomenheid met Van Deyssels enthousiast bresschietend artikel over ‘La Terre’ in een vorige aflevering van dit tijdschrift geplaatst, deed mij besluiten, in tegenstelling tot zijne schitterende subjectiviteit, streng objectief, haast koud en droog, eenige van Zola persoonlijk komende gegevens van geschiedkundig-chronologischen en aesthetischen aard uit mijn ‘La Terre’-archief den belangstellenden lezer voor te leggen.
Reeds in 1880 had de bekende ‘Gaulois’-chroniqueur Fernand Xau, nadat hij hem geïnterviewd had, eenige mededeelingen van den schrijver in zijn blad bekend gemaakt. Zola vertelde hem: L'étude sur les paysans sera mon oeuvre de prédilection. Malheureusement, je ne puis y travailler tout de suite. J'irai demander à un propriétaire qu'il veuille bien nous recommander, ma femme et moi, à l'un de ses fermiers, et nous irons passer six mois à la campagne. Je ne choisirai ni la Beauce, qui est monotone, ni la Bretagne, qui est triste, ni la Sologne, qui est ennuyeuse, mais la vallée d'Auge. In Januari '87, toen de schrijver zoowat de laatste hand aan zijn werk legde, verhaalde een ander reporter na een bezoek, hem in zijn woning gebracht: | |
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Avec une légitime fierté de puissant artiste, Zola ne se cache pas d'avoir pour sa nouvelle oeuvre une vive prédilection. Evenals hij deed met ‘la Faute de l'Abbé Mouret’, was Zola aanvankelijk van plan ‘la Terre’ niet bij brokjes te doen verschijnen in de kolommen van een periodiek geschrift. Ik bega geen onbescheidenheid als ik de reden die hij daarvoor had, bij dezen openbaar maak. Antwoordde hij mij zelf niet, op mijn aanzoek hieromtrent, bij eene vorige gelegenheid: Certainement, je vous autorise à vous servir de ma lettre, de toutes mes lettres; je sais que c'est pour le bon motif? De zinsneden in kwestie luiden (gedagt. 9 Nov. '86): Je ne sais encore si je le publierai dans un journal, et quel sera ce Journal. Tous mes amis me conseillent d'arriver directement au public avec le livre, car les coupures des feuilletons font le plus grand tort à nos romans de vérité et d'analyse. De door valsche schaamte en bekrompen kunstopvatting ingegeven, schaamtelooze verminkingen, die de ‘Gaulois’ zich indertijd tegenover ‘Pot-Bouille’, en ook, hoewel in veel geringer mate, de toch niet bepaald aan ‘fatsoenlijke’ preutschheid mank gaande ‘Gil-Blas’ tegenover ‘Germinal’ en zelfs ‘la Joie de vivre’ veroorloofd hadden, waren den eerlijken kunstenaar, in zijn diep besef van de zuiverheid zijner bedoelingen, verre van onverschillig geweest. Dat het werk niet in een krant zou verschijnen, verzekerde Charles Chincholle nog als heel zeker in den ‘Figaro’ in Jan. '87. Den 12 den Maart daaraanvolgend schreef Zola mij echter: L'oeuvre paraîtra dans le ‘Gil Blas’, mais la date n'en est pas encore fixée exactement, peut-être vers le 10 avril, peut-être vers le 15 mai. Dans huit jours, cela sera réglé’. Het eerste authentieke, van den Meester zelven afkomstig document, uit de dagen toen hij zijn nieuw werk begon te construeeren, verscheen bijna twee jaren geleden, den 17 Mei '86, in het Parijsch dagblad ‘Le Matin’, daartoe met zijn gewone beminnelijke gulheid door den werk-anachoreet, | |
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ce superbe bourreau de travail gelijk François Coppée hem onlangs betitelde, aan een interviewer afgestaan, die hem in zijn vorstelijk weelderige werkkluis van zijn Médansch Tusculum, wo sein Wähnen Frieden fand, was komen storen Het is het eerste schema, het concept van ‘La Terre’. Vooraf echter verhaalde Zola hem omtrent het karakter zijner vóorstudies: Les notes que je prends pour chacun de mes ouvrages représentent souvent six fois la valeur de l'ouvrage lui-même, avant même que j'ai commencé à l'écrire. Tenez, prenons un exemple, le roman auquel je travaille en ce moment, ‘la Terre’. Op zijn schrijftafel toetredend, toonde Zola zijn bezoeker ‘une série de dossiers assez volumineux’. Toen vervolgde hij: ‘D'abord, pendant longtemps je coupe au hasard dans livres, revues, journaux tout ce qui paraît sur la question que je veux traiter. J'ai coupé et réuni depuis plusieurs mois tout ce que j'ai trouvé sur les paysans. Ensuite j'interroge tous les hommes spéciaux, et je réunis les notes qu' ils veulent bien me confier. Pour ce livre sur les paysans, par exemple, je touche à bien des questions procédurières, j'ai vu plusieurs notaires qui ont même bien voulu rédiger pour moi des notes très précises. Enfin, à, Médan, où je suis même membre du conseil municipal, j'ai eu un champ d'études très vaste’. Reeds in '82 had Desprez verhaald, dat sedert Zola grondeigenaar te Médan is, aan den Seine-oever langs de spoorweglijn Parijs-Rouen, en evenals het fictieve Rognes-en-Beauce een armzalig gehuchtje van een 300 tal zielen, hij geheel te midden der boeren leeft, en hen dus voortdurend oplettend gade kon slaan, natuurlijk steeds en prenant des notes. Een anderen reporter verhaalde hij: Pour mon prochain roman, je veux parler des paysans, eh bien! je me suis fait envoyer par mon éditeur un certain nombre de livres..... vous pouvez en prendre les titres, si vous voulez..... Voici un livre de M. Baudrillart sur les populations agricoles de la France, voici même de petits livres d'enseignement primaire: les ‘Veillées au village’Ga naar voetnoot1)..... Je vais lire tout cela, j'y prendrai des notes, des faits; mais pourra-t'-on conclure de là contre l'originalité de mon futur roman? | |
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Nu vervolgt de kunstenaar weder tot zijn interviewer van ‘Le Matin’: Quand ce travail préparatoire de compilation est suffisamment complet, et parfois il est long et difficile, alors, le plus vite possible, presque d'un jet, j'écris une sorte de plan général, me mettant en scène moi-même, me disant en quelque sorte à moi-même ce que je veux faire. Prenez les deux premières pages du plan général, du scénario de ‘la Terre’:Ga naar voetnoot1) Op mijn belangstellend verzoek om nadere inlichtingen antwoordde de Meester als volgt: Je travaille encore au plan de mon prochain roman: ‘la Terre’, je ne me mettrai à écrire que dans une quinzaine de jours; et ce roman m'épouvante | |
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moi-même, car il sera certainement un des plus chargés de matière, dans sa simplicité. J'y veux faire tenir tous nos paysans, avec leur histoireGa naar voetnoot1), leurs moeurs, leur rôle; j'y veux poser la question sociale de la propriété; j'y veux montrer où nous allons, dans cette crise de l'agriculture, si grave en ce moment. Toutes les fois maintenant que j'entreprends une étude, je me heurte au socialisme. Je voudrais faire pour le paysan, avec ‘la Terre’, ce que j'ai fait pour l'ouvrier avec ‘Germinal’. - Ajoutez que j'entends rester artiste, écrivain, écrire le poème vivant de la terre, les saisons, les travaux des champs, les gens, les bêtes, la campagne entière. - Et voilà tout ce que je puis vous dire, car il me faudrait autrement entrer dans des explications qui dépasseraient mon courage. Dites que j'ai l'ambition démesurée de faire tenir toute la vie du paysan dans mon livre, travaux, amours, politique, religion, passé, présent, avenir; et vous serez dans le vrai. Mais aurai-je la force de remuer un si gros morceau? En tout cas, je vais le tenter’. Den 29 Juli volgde weer een brief: Je suis en plein travail, pour mon roman ‘la Terre’. Mais c'est une besogne terrible, je ne compte pas être prêt avant mars, et je doute que je publie cette fois l'oeuvre en feuilletons. Pourtant, rien n'est décidé. Je ne suis pas mécontent des quelques chapitres faits; seulement, le sujet me déborde, il est si vaste, car j'y veux faire tenir toute la question rurale, en France, moeurs, passions, religion, politique, patrie, etc. etc. Enfin, je ne puis que me donner tout entier, et c'est ce que je fais: le reste est hors de ma puissance’. In verband met deze laatste beschouwingen staat het stukje zelfkritiek, dat Zola twaalf dagen na de verschijning van het werk als boekdeel, tegenover Eugène Lepelletier, kriticus van ‘l'Echo de Paris’, aflegde: C'est un danger de vouloir tout mettre, d'autant plus qu'on ne met jamais tout. De slotzinnen zijner beide laatste brieven logenstraffen, dunkt me, op welsprekende wijze de legende omtrent opgeblazenheid, zelfverheerlijking, en wat dies meer zij. Nu mogen eenige authentieke, hoewel niet streng woordelijke, mededeelingen volgen, die Zola omtrent de bedoelingen en gedachten, welke hem vóor en gedurende het schrijven van ‘La Terre’ vervulden, aan andere interviewers deed. C'est, je crois, la première fois, que le paysan est étudié dans un roman. | |
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Je prévois bien ce que vous allez me dire: ‘les Paysans’, de Balzac! Mais ‘les Paysans’ et les autres romans similaires de tous ceux qui ont copié Balzac, si vous voulez bien les lire avec attention, n'étudient pas le paysan. Ce que Balzac a mis en scène, c'est la rivalité entre le petit bourgeois de province, les habitants d'un chef-lieu de canton et les gens du château. Le paysan n'est que l'instrument des haines de la bourgeoisie contre l'aristocratie. Le paysan n'a jamais été pris qu' à un seul point de vue: la haine du bourgeois. En le prenant comme sujet d'un roman, j'ai donc voulu avant tout étudier le paysan chez lui, seul au milieu des siens, sans bourgeois ni ‘seigneurs’, mais l'homme en face de l'horizon large des champs, le semeur uniquement préoccupé du produit de son bien, le laboureur poussant la charrue avec le seul souci de calculer ce que rapportera chaque sillon. Immédiatement se sont imposés les multiples problèmes sociaux, qui, aujourd'huî comme autrefois, ballottent le cultivateur de la prospérité à la misère, sans jamais pour cela l'anéantir; de sorte qu'un jour la terre paraît marâtre, au point de laisser ceux qui cultivent mourir de faim, et le lendemain les sauve de la misère et de la mort, lorsque éclate quelque grand cataclysme social. | |
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lieu d'actionGa naar voetnoot1). J'ai pu étudier les grandes questions sociales sans entrer dans le détail de la petite culture. Le blé représente, pour moi, le fruit de la terre par excellence, celui qu'elle produit sans relâche, lançant au soleil les gerbes onduleuses, jaunes, étincelantes, dorées, vibrantes sous la clarté rayonnante. Ik lasch hier een andere mededeeling aan een anderen reporter, van half Augustus 11., in: Je n'ai rien inventé et tous mes types existent. Je les ai trouvés ici même, à Médan, puis dans la Beauce, et un peu partout, et je les ai transportés - avec ma méthode ordinaire - sur un terrain mixte, qui appartient en partie à la Beauce et en partie au Perche, afin d'éviter de donner à l'oeuvre une couleur locale trop prononcée. Je ne saurai trop le dire, je n'ai rien imaginé. Omtrent zijn plaatselijke en landschapstudies, zijn opnamen en opmetingen van lokalen aard, schreef Zola mij den 7 Juli 11. Le plus souvent, je crée le hameau dont j'ai besoin, en gardant les villes voisines, telles qu'elles existent. Cela me donne plus de liberté pour mes personnages. C'est ce que j'ai encore fait dans ‘la Terre’. Rognes est inventé, et je me suis servi d'un village, Romilly-en Beauce, en le modifiant, C'est au mois de mai '86 que je suis allé passer quinze jours à Chateaudun et à Cloyes, pour prendre les notes nécessaires. En général, une quinzaine me suffit, je préfère une impression courte et vive. Quelques fois pourtant, je retourne revoir les lieux, au cours de mon travail. La Beauce is zoowat half en half Zola's vaderland: zijn moeder was een Beauceronne, en in zijn jeugd placht hij elk jaar eenigen tijd bij haar ouders te Dourdan door te brengen. Hierop doelende, schreef Chincholle in den ‘Figaro’ van 4 Jan. '87: Il vient de fixer sous la plume ses premiers souvenirs, revivifiés par de fréquents voyages. | |
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In den reeds aangehaalden brief aan Lepelletier, van den 27sten November 11., komt nog de ‘lokale’ opmerking voor: Il y a de la vigne à la lisière de la Beauce; les vigaobles de Montigny, près desquels j'ai placé Rognes, sont superbes. Tous les noms que j'ai employés, sauf celui de Rognes, sont beaucerons. Den zooeven afgebroken draad der mededeelingen vat ik nu weer op. J'ai pu, de cette façon, disposer les points sociaux le long de l'action, comme les grains d'un collier sur le fil de soie, sans être encombré de documents particuliere. Est-ce à dire qu il n'y a rien à tenter dans ce sens? Bien au contraire. Et je n'ai qu'un regret, c'est de ne pouvoir faire mieux, c'est-à-dire m'attacher au détail. Je suis trop vieux aujourd'hui pour m'atteler à une pareille besogne. Mais il y a, il me semble, une besogne qui devrait attirer les jeunes. C'est une étude générale, sous le tître: ‘le Paysan’, du cultivateur de la France. Il y a là une série d'une dizaine de romans magnifiques à écrire. Ce terrain n'a pas encore été exploré. Personne n'a peint le paysan comme il doit l'être, c'est-à-dire en particulier comme je l'ai peint en général. Le Beauceron, le Provençal, le Normand, le Briard, le Breton sont tous des types particuliers aux moeurs originales, aux coutumes terriennes extrêmement curieuses, et je voudrais que quelque jeune s'essayât à une telle oeuvre. Nu nog eenige uittreksels uit verdere brieven. 9 Nov. '86: Je travaille toujours à ‘la Terre’, mais je ne suis pas encore à la moitié du livre. J'ai du prendre des vacances cet été, étant très las. Le livre ne peut plus paraître avant mai. C'est une oeuvre bien longue, bien hardie, et qui me donne un mal infini. 12 Maart '87: Je n'en suis encore qu'aux deux tiers de ‘la Terre.’ Ce roman, qui sera le plus long de ceux que j'ai écrits, me donne beaucoup de mal. J'en suis content, autant que je puis l'être, c'est à dire avec ma continuelle fièvre et mes éternels doutes.Ga naar voetnoot1) | |
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30 Oct. '87: Je rentre seulement à Médan, après une absence de deux mois, et je me hâte de vous répondre. J'ai passé six semaines charmantes à RoyanGa naar voetnoot1), mais beaucoup d'ennuis, en dehors de la littérature, m'attendaient à Paris, ce qui m'a gâté un peu mes vacances. Enfin, il faut vivre. Den beklaagde - en hoeveel aesthetici van beroep hebben Zola wegens ‘La Terre’ niet in staat van beklag gesteld!! - moge hier een woord ter verdediging vrij staan. Als slot deel ik een uitvoerig pleidooi ten bate zijner schepping, door Zola zelven tegenover den kriticus Philippe Gille van den ‘Figaro’ gehouden, mede. 's Meesters eenvoudig welsprekende oratio pro domo luidt, hoewel helaas uit den aard der zaak niet streng textueel, niet gestenografeerd: Si un roman doit être écrit uniquement pour la société dans laquelle on vit, s'il doit se conformer à ses règles, ne blesser aucune des convenances admises, j'ai tort. Mais, si un roman est une oeuvre de science et d'art s'adressant à l'humanité tout entière, au-dessus du moment et du code social, visant à un absolu de vérité, j'ai raison. Les convenances n'existant pas pour moi, jamais je ne tiens compte du pacte mondain du public, parce que l'oeuvre lui est supérieure et le dépasse. | |
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à l'acte de la génération. Aussi ai-je le parti pris d'en parler librement, simplementGa naar voetnoot1) comme du grand acte qui fait la vie, et je défie qu'on trouve dans mes livres une excitation au libertinage! C'est comme pour l'accouchement, j'estime qu'il y a là un drame aussi saisissant que celui de la mort. Nous avons cent morts célèbres en littérature. Je m'étais promis de tenter trois accouchements: les couches criminelles et clandestines d'Adèle dans ‘Pot-Bouille’; les couches tragiques de Louise, dans ‘la Joie de vivre’; et je viens, dans ‘la Terre’, de donner les couches gaies de Lise, la naissance au milieu des éclats de rire. Ceux qui m'ont accusé de salir la maternité n'ont rien compris à mes intentions. Oui, le paysan, si sa femme et sa vache sont grosses en même temps, s'inquiétera plus peut-être de la vache. Allez-y voir! Quant à l'acte de la génération, j'ai au contraire cherché à le relever en le traitant d'une façon simple et biblique. Comme tout ce qui est vrai, j'ai voulu, je le répète, le faire entrer dans la littérature. Quels livres ferait-on, si on s'arrêtait à toutes ces considérations, quels tableaux, quelles statues? Comment, vous admettez la nudité au Salon, dans les parcs, et vous ne la permettriez pas dans les livres? Op Gille's opmerking, dat men daar la feuille de vigne aanwendde, luidt het antwoord: Je ne la veux pas dans un livre; elle ne fait que souligner ce qu'on cherche à cacher. De echtelieden Charles en hun bijna tot den einde toe zoo preutsch dochtertje verklaart de schrijver met: Ce n'est qu' une plaisanterie, et en dessinant ce petit personnage de jeune fille, soi-disant ignorante de tout, et qui veut relever ‘le 19’, je n'ai voulu qu' égayer un peu ce coin du roman. Le fait n'est d'ailleurs pas inventé complètement, et je me souviens que Flaubert me racontait, qu' avec Bouilhet ils avaient vu un brave homme de paysan, escorté d'une charmante jeune fille de seize ans, la sienne, venir demander à la sous-préfecture la permission d'ouvrir une maison de tolérance! En dan 't in al die ‘zedelijkheids’- en welvoegelijkheids-kwesties de deur dicht doend woord: ‘la question d'art domine tout.’ Je ne dis pas que mon esprit ne me porte pas à voir la nature en noir, mais je vous affirme qu' à part quelques exagérations nécessaires à mon roman, le paysan est bien comme je l'ai fait, et qu'il puise dans son amour pour la terre tous les mauvais sentiments. Prenez un à un mes personnages, ils ne naissent pas criminels, ils le deviennent, et tout cela par avidité, pour posséder une parcelle de cette terre qui est l'éternelle convoitise de leur vie. Je n'ai du reste pas mis que des paysans dans mon roman, et le ‘Jésus-Christ’ est un ex-troupier d'Afrique, un rouleur de villes, un braconnier, un maraudeur; si | |
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c'est un paysan, c'est un paysan déclassé. Non, ce ne sont pas des monstres, comme on me le reproche, ils sont comme cela; il n'y a pas d'êtres parfaits, pas plus à la ville que dans les champs, à moins qu'on ne les fabrique, ce que je ne pourrais pas faire. Je sais que je ne suis pas consolant, mais je n'ai pas fait mon roman pour être consolant; je ne sers que la vérité, et je ne me soucie pas de satisfaire ou de reposer. Je suis pessimiste, soit, mais est-ce ma faute? Voyons, il faut que je sois bien naif, bien innocent, car je suis toujours étonné quand j'entends les critiques qui me sont faites; je dépeins la vie comme je la vois, mais je ne croyais pas la faire si noire. Je croyais avoir fait autre chose! Comment arrive-t-il que ce que je travaille avec tant de soin, tant de souci de la vérité se transforme dans mes mains? Mais pour écrire ce roman, j'ai fait un monde de recherches, et sur la terre et sur la propriété, sur ses origines; j'ai vécu avec des socialistes, des anarchistes; je les ai consultés sur tous les points, j'ai lu tout ce qui est relatif à la politique des campagnes, j'ai étudié Malthus à fond, et tout cela passe inaperçu, et je n'ai écrit que des ‘cochonneries!’ Mais enfin, quelqu' un doit le constater, il doit bien rester dans mon livre la trace de mes intentions!’ Deze laatste zinsneden zeide Zola ‘avec un peu d'amertume d'abord et d'émotion sincère d'homme de haute conscience ensuite’. De reeds meergenoemde brief aan Lepelletier bevat nog het volgende: Merci mille fois de votre article, qui me fait grand plaisir, car il comprend et il explique, du moins. Mais que de choses j'aurais à vous répondre, à vous qui êtes un ami! Ten slotte nog een briefje aan Arsène Alexandre, kriticus van het dagblad ‘Paris’. Je vous remercie du parti que vous avez tiré des notes décousues que je vous ai données. Vous avez du voir qu'on va m'accuser de faire un paysan de fantaisie. Cela est dans l'ordre, et je m'y attends. Du moment que mon paysan, celui de la réalité, n'est pas le paysan chauvin et conservateur de l'opinion courante, il est évident que je dois l'inventer. | |
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Een chemische poets.Ga naar voetnoot1)Er valt voor de scheikundigen weder eens wat te lachen. Sinds Kolbe, de chemische van Vloten, dood is; sinds de dichter van het sprookje Het kokende ijs tot de werkelijkheid is teruggekeerd, heeft men weinig grappigs meer in de vakliteratuur gevonden. Daarom zullen de chemici met genoegen vernemen, dat de welbekende Hermann Kopp een flinken poets heeft gebakken aan den grooten Berthelot. Kopp is de vlijtige en gewaardeerde schrijver van een aantal onmisbare en onleesbare werken over Historia Chemiae. In den tijd van 40 jaren heeft hij geleerde boeken gepubliceerd, die heeten: Geschichte der Chemie (1847), Beiträge zur Geschichte der Chemie (1869), die Alchemie in älterer und neuerer Zeit (1886). Het eerste kan men tant-soit-peu genieten; het laatste is volslagen onleesbaar. Alle drie getuigen zij van een ongeloofelijken ijver, van een verbazingwekkende toewijding; van scherpzinnigheid in het uitoefenen van historische kritiek; doch ook van absentie van filosofisch temperament, van die hemelgave, waardoor bevoorrechten in staat zijn eenzelfden menschelijken geest terug te vinden in de documenten van alle tijden. Men mist bij Kopp een bevredigend antwoord op de vraag: waarom heeft men zoo lang aan alchemie geloofd? Men mist ook een vingerwijzing naar de oplossing van dat vraagstuk. Berthelot is de groote chemicus, die in de laatste jaren nu ook zijn beste krachten gewijd heeft aan de geschiedenis van het vak. Hij heeft dit voor op vele scheikundigen en historieschrijvers, dat hij behalve een eminent vakman ook een wijs denker is. Behalve ervaring, hartstocht en genie heeft hij ook wijsgeerigheid. Dankt hij aan die laatste eigenschap, dat hij het vak heeft uitgebreid als weinigen; tevens behoort hij door haar tot de schaarschen, die weten, wat hun weten waard is; tot de weinigen, die een verband voelen | |
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tusschen hun weten en het weten der ouderen; aan zijn vaderland dankt hij in de derde plaats dat hij kan schrijven als een kranige Franschman. Doch de humaniteit der Franschen kan hen niet beletten zeer specifiek Fransch te blijven; voor hen wordt de wereld door veertienhonderd millioen Parijzenaars bewoond; zij kunnen sommige dingen niet gevoelen, die iemand van een andere natie van nature inziet. Toen Blaze-Bury een kranige vertaling van de Faust gaf, schroomde hij niet de beruchte bêtise over de kort-aangebondenheid van Gretchen te debiteeren, waarvoor een pasgeboren Hollander zich schamen zou. En zoo iets is Berthelot thans ook overkomen. Hoewel hij herhaalde malen de Beiträge zur Geschichte der Chemie van Kopp geciteerd vond, uitvoerig met titel, jaartal en al, is het nooit bij hem opgekomen, dat dit een ander boek zou zijn, dan de Geschichte, die hij kende, en zoo doet zich het komieke feit voor, dat hij artikels vermeldt, waarin de Beiträge geciteerd worden, zonder dat hij de Beiträge gelezen heeft. Kopp nu is een schalk.... Bovendien is hij een superieur karakter. In het hier besproken geschil met Berthelot heeft hij geen enkel woord laten vallen, dat getuigt van een ordinaire ziel. En hij had reden om zich te vergeten. Want het is bitter grievend zijn arbeid van zooveel jaren genegeerd te zien door een pasbeginnend vak-concurrent, en nobele karaktergaven zijn noodig om iemand, die bitter gegriefd is, te behoeden voor de verleiding om uit te varen en den beleediger sterker te beschuldigen dan hij verdient; om zijn goede trouw te erkennen. En Kopp is kalm gebleven; hij is niet uitgevaren tegen Berthelot en de Franschen in 't algemeen, noch tegen Les Origines de l'Alchimie zelve. Hij heeft zich alleen de weelde veroorloofd Berthelot beet te nemen. En wel op de volgende wijze ongeveer. Les Origines de l'Alchimie zijn uitgekomen; Kopp leest het boek, krijgt den indruk, dat Berthelot de Beiträge niet | |
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kent of verzwijgt, en schrijft aan Berthelot: ‘Waarde heer, mijn compliment over uw Origines. Daar ge mijn Beiträge niet schijnt te kennen, ben ik zoo vrij ze u bij dezen toe te zenden’. Berthelot aan Kopp: ‘Geachte collega, dank voor uw oordeel en uw boek. Het spijt me zeer, dat ik dit laatste niet gekend heb, want dat zou me heel wat moeite hebben uitgespaard. Overigens ben ik zeer verheugd, daar ik bemerk, dat mijn resultaten in 't algemeen overeenstemmen met die van een geleerde van uw bekwaamheid. Nogmaals, het spijt me, dat uw Beiträge mij ontgaan zijn’. Dáár moest Kopp hem hebben; Berthelot reus confidens. Hij heeft de Beiträge niet gelezen; hij erkent het zelf. En met het genot van een menscheneter, die zijn meest gerespecteerden concurrent onder 't mes heeft, schrijft Kopp: ‘Ik ben wel ongelukkig, dat mijn boek u ontgaan is. En ik betreur het nog meer, wijl ik merk, hoe weinig het heeft gescheeld, of gij hadt er kennis van genomen; ja, gij hebt kennis gemaakt, durf ik haast zeggen, zonder het te weten; ge hebt mijn boek onder uw oogen gehad, zonder het te zien. Want, waarde heer, laat ik u eens vertellen, dat gij in uw Origines herhaalde malen duitsche artikels hebt aangehaald, waarin mijn Beiträge zeer uitdrukkelijk, met volledigen titel en 't jaartal er bij, geciteerd worden. Agréez, Monsieur, l'expression de mes sentiments les plus distingués!’ En Berthelot? Geeft hij de explicatie? Neen, dat zou al te mal wezen. Hij schrijft aan Kopp nog eens, dat hij zijn ongeluk betreurt, en dat hij bij een voorkomende gelegenheid de Beiträge zal vermelden. Haec est finis. Wie van Kopp verlangt, dat hij met de verklaring door ons gegeven, dadelijk zou instemmen, verlangt te veel. Het is reeds meer dan genoeg, dat hij, het slachtoffer van een flater, niet gelooft aan een kwade bedoeling van Berthelot, al kan hij zich diens bévue niet best verklaren. Hij heeft op waardige wijze getracht zijn boek voor onverdiende begraving te behoeden - en heeft zich daarenboven de exquise versnapering niet ontzegd om Berthelot eens eventjes er in te laten loopen.
Ch.M. v. D. |
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