P.C. en P.F.
Monsieur,
Dans le dernier numéro de Neerlandia vous demandez si le ‘p.c.’ si justement attaqué par Mr. Van Hall ne pourrait être admis ou toléré comme signifiant ‘par condoléance’. Non, Monsieur, j'ose affirmer que cela n'est pas français. Le verbe se condouloir est en effet tombé, tout à fait en désuétude; mais on peut très bien ‘présenter ses condoléances à quelqu'un’. Toutefois la forme la plus simple et la plus usitée est d'assurer ‘que l'on prend part à la douleur de quelqu'un’ (si on veut: grande part, vive part). Mais j'ajoute, pour porter un dernier coup aux p.c. et aux p.f. que l'usage de n'écrire que les lettres initiales des mots de certaines phrases toutes faites (usage d'ailleurs si commode que je l'ai souvent imité, ainsi que bien d'autres de ma seconde patrie), n'est guère répandu en France et en Belgique, et il y a gros à parier qu' une personne qui recevrait une carte de visite portant p.f. ou p.c. ne saurait ce que cela signifie.
Veuillez, Monsieur, agréer mes salutations distinguées et l'assurance de ma haute considération.
CLEMENCE DEJARDIN.
Rotterdam, le 23 Février 1909.
Parijs, 21 Februari 1909.
Geachte Redactie,
Neerlandia No. 2, bladzijde 39 vraagt:
Wie kan ons zekerheid geven of p.c. in Frankrijk gebruikelijk is?
Sedert bijna 32 jaren in Parijs woonachtig kan ik u melden dat ik nog nooit p.c. - p.f. of andere dergelijke verkortingen op een visitekaartje heb zien staan.
Een franschman, wanneer hij wil gelukwenschen of rouwbeklag wil zenden, heeft de gewoonte eenige woorden voluit op zijn kaartje te schrijven, als b.v. avec l'expression de sa douloureuse sympathie - cordiales of wel sincères félicitations enz.
De woorden die men gebruikt hangen af van de verhouding, waarin men staat tot den persoon aan wien men een kaartje zendt, ook van de meer of mindere hartelijkheid in de betuigingen van deelneming enz.
Intusschen hoogachtend,
Uw dw. dr.,
JOH. PIERSON.