Bijlage 1
Afsnee 18 Juillet 23
Liefste Maams,
Je trouve dans cette mort de Couperus quelque chose de tellement grand et beau, que l'émotion surpasse presque la grande douleur que l'on éprouve de sa perte. Une apothéose d'admiration et de gloire, un assombrissement soudain et bref; et puis le ray-onnement suprême: la matière périssable purifiée par la flamme et se dispersant dans l'infini. Je suis certain que c'est ainsi qu'il a espéré mourir et je ne puis me figurer une fin plus admirablement radieuse.
J'ai aussitôt écrit à Betty. Il m'est impossible d'assister aux funérailles, mais je ne doute pas que tu auras envoyé des fleurs, si, toutefois il en a désiré sur sa tombe.
Je n'aimerais pas voir ces funérailles: des messieurs en habit et haut de forme, des discours banals, des visages de circonstance. Je garde de lui, en mon âme et dans mes yeux, une image autrement haute et belle.
C'était vraiment la journée terrible, hier. Oui, j'ai lu dans les journaux la mort de Mad. v. Stirum. Monsieur aussi doft être mourant. C'est arrivé en France, mais je ne connais pas de détails.
Max Hallet m'écrit que Duhamel et sa femme sont chez lui et qu'ils désirent me voir. Ils viendront probablement samedi ou dimanche et nous ferons un tour de Flandre.
Je dois finir; la poste attend [.]
Autrement, rien d'important.
Tous mes baisers
[get.] Cyriel