Madame a veu les réplicques que fait Mademoiselle de Balleux sur ce que ma dicte dame luy a fait baillier par escript, & n'entend Madame de en riens changier son billet; & si ne luy a encoires riens accordé comme elle mect par ses responses, mais seulement en a devisé avec elle, disant qu'elle prendroit conclusion sur le tout, dont elle la feroit advertir par escript ou autrement.
En entant que, touche à son degré d'aller avec escornetz semble qu'elle s'en doit contenter, actendu qu'elle & les autres filles sont à marier, & en les recullant l'on pourroit rebouter leurs partiz, dont leurs parens & amys ne seroient contens; & seroit cause d'une murmure que la dicte damoiselle de Balleux ne devroit désirer, veu qu'elle est mariée & par ainsi ne peult estre reboutée.
Et si ladicte damoiselle allègue avoir longuement servy ma dicte dame, fait aussi à considérer que ma dicte dame l'a bien traictée et maryée solon son désir & luy a donné grant mariage, deppuys retenu la fille de sa maison & prins son mary à pension; que sont toutes récompenses, dont ensemble des offres qu'elle luy fait se doit bien contenter, veu les grandes charges que ma dicte dame a à présent, comme la dicte damoiselle & tous autres peulvent bien savoir & entendre.
Par quoy advisera si elle le veult ainsi accepter ou non, car pour la conséquense elle n'en peult faire autrement, & ne l'a fait á la femme du grant escuier Mingoval qui en est puys naguéres partye, qui est fille du conte d'Entremons.’
We zouden, in verband met de daaromtrent uitgegeven bronnen, nog tal van bijzonderheden uit het interieur van Margaretha's hof kunnen geven, waaruit blijken zou de weelderige voet, waarop alles was ingericht.
Volstaan we met nog even op te noemen ‘les plats pour madame’ en voor de ‘dame d'honneur’, die met haar spijsde.
Voor het diner: ‘Quatres pains de bouche, & pour ses assiettes VI pains bis’; de dame d'honneur ‘un pain de bouche & une assiette de pain bis. Deux lotz de vin, & deux lotz de servoize. Et se crue de vin y a, elle se prendrai à la discrétion des maistres d'hostel servans.
Au disner, une pièce de boeuf réalle pesant environ XVI l(ivres); ung muteau pour le bouillon de Madame, d'environ VIII l.; ung hault cousté de moton bouly; ung chappon bouly, ou une bonne poulle ou pouletz en ce lieu; ung membre de moton rosty; ung autre pour achis ou carbonnades; une pièce de veau ou chevreau, cochons, aigneaulx ou oysons, pour le gros rost.
Et entend Madame que, quant elle sera servie d'une de ces pièces de gros rost, elle ne sera point servie de l'autre.
Et pour le même rost, une paire de pardrix, deux lapins ou un conis ou levrat, VI pouletz & VI pinjons.
Trippes, saulsises, piedz de veau & de boeuf, de moton, de porc, potaigerie, un grant pastê de veau ou de moton. Et dimanche, mardi & jeudi, des petits pastez; lundi & mercredi, des grans pastez, comme dessus. Ris formantée ou autre chose en ce lieu, fruytz, oublies & fromaiges selon les saisons, & une pièce de moton pour le desjeuner.
Pour le souper quatre pains de bouche, VI assiettes’; de dame d'honneur ‘ung pain de bouche & une assiette. Vin d'ordinaire, 2 lotz; servoyze 2 lotz. Et se crue y a, elle se prendra comme dessus.
Pour le service du souper: Une épaule ou gigot de moton rosty; une longe de veau ou cabry, si l'on en treuve; ung chappon rosty, deux pardrix, 4 poussins; ung conis ou levreau, & 4 pinjons; & pour boully 2 pouletz & 2 pinjons.
Et aucune fois, ou lieu de pardrix, faisans, hérons & putoirs selon qu'ilz se trouveront.
Autre chappon, ou bonne poulle, ou 6 poulletz pour mectre en pastê; piedz de boeuf, oreilles de porc & autres menus services; fruitz, oublies, fromaige selon la saison.’
Voor het spek, noodig tot lardeeren, mocht dagelijks 14 pond gebruikt worden.
Op vastendagen gebruikte Margaretha ‘pour ses collations deux tasses de confitures suffissamment garnies’.
Haasten wij ons er bij te voegen, dat wat van de tafel overbleef, gediend werd aan den maitre d'hotel, de edellieden en de officieren, en dat de restjes, zoo verder, trapsgewijze van lieverlede in de keuken terechtkwamen.
Het spreekt vanzelf, dat Margaretha van Oostenrijk, ‘la gente demoiselle’, waar verschillende partijen haar politiek leven bestreden en afkeurden, ook niet heeft kunnen ontgaan de giftige pijlen van den laster.
Er loopt toch nog steeds de legende rond, dat Filips van Lalaing een natuurlijke zoon zou zijn van Anthonie van Lalaing, verwekt bij Margaretha, douairière van Savoye.
Als graaf van Hoogstraten vinden we dien Anthonie vermeld als maitre d'hôtel van Margaretha's huis; zijn vrouw als dame d'honneur. De graaf van Hoogstraten was ongeveer even oud als Margaretha.
Gedienstige geesten brachten de vermeende geheime verstandhouding tusschen die beiden ter kennis van Karel V. Zij vleiden zich, dat neef aan tante eene vermaning zou toedienen.
Karel V schreef tot antwoord de volgende rijmregels op den muur:
Qu'il mette ici son nom.’
Voorzeker, men kan deze handeling niet qualificeeren als een afdoende tegenspraak; maar indien men weet, dat de zinspelingen in Margaretha's poëzie op l'amant vert het begin zijn geweest van de lasterlijke geruchten, terwijl later bleek, dat zij daarmede haar lieveling, den groenen papegaai had bedoeld, mogen wij niet medegaan met den enkelen tijdgenoot en nazaat, die Margaretha's eer op deze wijze heeft willen bezoedelen.
Eenmaal zong of dichtte of schreef zij:
‘Mes chantz sont de deuil plains,
Vous qui oyès mes plaints,
Medelijden voegt ons, waar zooveel waarheid lag in haar devies, dat ook haar tweede loopbaan heeft beheerscht:
Fortune infortune fort une.
's-Gravenhage, 1900.