De Gulden Passer. Jaargang 60(1982)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende 139. Sola culpa praestanda. De Antiphone Poëte à Dionysio damnato. Pourquoy celuy qui ne se sent coulpable Fuira la mort qui luy est hororable? S'il a bien fait il en demeure heureux: Les iours vont viste, & l'homme par conduitte Ayant tout fait trouue la mort subite, Luy & ses faicts s'escoulent ocieux. Voila pourquoy le poete sans offense Alloit riant la couarde impuissance Des condamnez à mourir auec luy, Lors qu'ils cachoyent tout ainsi que coupables Deuant chacun leurs faces lamentables, Et qu'ils monstroyent en porter quelque ennuy. Comment, dit il, pourquoy auez vous honte? Craignez vous donc qu'icy demain lon monte Pour voir voz corps à la fin de voz iours? le fier vouloir du Tyran qui pourchasse Nostre tourment, en vne heure se passe, Mais nous aurons vne vie à tousiours. La verité a si ferme a si ferme asseurance Qu'oncques de soy elle n'eut oubliance: Tesmoing en est la cruel iugement Du bons Socrate & sa mort glorieuse, Et la poison qui luy fut tant heureuse Que luy seruir d'vn doux allegement. Vorige Volgende