De Gulden Passer. Jaargang 60(1982)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende 82. Praecocia non diuturna. Si tu cueille le fruict auant qu'il ayt attainct La parfaicte moisson pal la chaleur croissante, L'esperance long temps ne t'en sera presente: Mais il cherra fletry & de corps & de tainct, Il ira pourrissant, & laissé de nature On le verra subit mourir de pourriture. Le pied-d'asne le monstre aux medecins, d'autant Que sa fleur esleuee hâtiue & orgueilleuse Sur son tige, auant iour se fletrist malheureuse: Tellement qu'on en trouue aucuns qui vont doubtant Si naturellement sur vn tige elle porte Le galge bien aimé d'une fleur si tost morte. Le hatif amandier n'est point seur en ses fleurs, Dont seulement trois iours va patroissant la gloire: Le feu subitement emporte la victoire Dessus l'humidité par ses grande chaleurs. La chaleur qui n'a point on peu de nourriture Se consumant de soy, par soy-mesmes endure. Vorige Volgende