De Gulden Passer. Jaargang 60(1982)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermd Vorige Volgende 25. Subitae diuitiae obliuiosae. Alors que la richesse Par deuers nous s'addresse, Et qu'estans otieux Nous sommes faicts heureux, Lors nous n'auons la cure De la grandeur de Dieu, Et negligeons le lieu Là ou le pauure endure. Lors le diuin seruice Ne reçoit nostre office, L'esprit qui rien ne void, Le futur ne preuoit: Ne mesme la tempeste Qu' au plus haut de la mer Le vent vient animer Pour tomber sur sa teste. Mais à l'heure qu'il pense Estre en grande asseurance, Il sent subitement La grandeur d'un tourment Qui tousiours le seconde, Et ne le veult lâcher, Mais le faict trebuscher Dans la fosse profonde. Ayant donc de fortune La faueur opportune Il la faut temperer, Et ne trop esperer: Car elle estant doubteuse Retourne aussi souuent Qu'on void tourner le vent En la mer orageuse. Vorige Volgende