De Gulden Passer. Jaargang 46
(1968)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermdf. 121Le 3 des calendes de novembre (30 octobre) 1577. Louis Arioste, poète ferrarais: dans sa propre maison. Vivons ensemble; mais vivons, amis, ensemble de telle sorte que nous puissions vivre ensemble longtemps et pendant la durée que les destins nous accordent, et comme il sied que nous soyons: sachant qu'ils ne nous le permettront pas longtemps. Le même dans le même poème: Maison petite mais commode pour moi, mais libre de dettes, mais sans tache et achetée avec mon argent. Le même dans le même poème: Sois, si tu le veux, hôte somptueux et heureux, et, quoi que tu désires, que l'Abondance te l'apporte spontanément dans sa corne pleine. Ne penche pas sur ma hutte basse, sur ma table frugale, ton nez moqueur et recourbéGa naar voetnoot1. Car Jupiter n'a pas méprisé ta pauvre hospitalité ni tes vivres grossiers servis dans un petit plat, Baucis; ni Hercule les tiens, MolorcusGa naar voetnoot2; ni Lydens les tiens, IcariosGa naar voetnoot3. Ceci fut écrit par Augustus Mustus pour l'excellent Habraham Ortelius, belge d'Anvers, à Ferrare.
Augustino Musto (Ferrare, vers 1500- après 1584), appartenait à une des familles les plus respectables de Ferrare; humaniste, poète et numismate, il écrivit à Ortelius, de Ferrare, le 21 septembre 1583 et lui déclara qu'il n'était pas géographe mais s'intéressait aux lettres classiques et aux monnaies anciennes; le 3 avril 1584, il lui dit qu'il se portait bien pour un octogénaire. J.H. Hessels, Abraham Ortelius Epistolae, op. cit., no 129, | |
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137. Luigi Ughi, Dizionario storico degli nomini illustri Ferraresi... t. II (Ferrare, 1804), pp. 81 ss. |