De Gulden Passer. Jaargang 46
(1968)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Auteursrechtelijk beschermdf. 75 voL'homme qui se contente d'une petite fortune, née de travaux honnêtes, que la bonté de Dieu fait prospérer de façon qu'elle suffise à donner, à lui et aux siens, ce que veut une large habitude de jouir, si la louange s'y ajoute, il vivra aimé de tous et ne refuse à aucune puissance salutaire de déployer les secrets de son esprit, à un tel homme, que reste-t-il de plus? être porté parmi les astres. A son cher Abraham Ortelius, Jean Vivien, fils de Nicolas, marchand de ValenciennesGa naar voetnoot2. Anvers, 4 octobre de l'an 1574. | |
f. 76Décor: Une femme, vêtue à l'antique, assise dans un fauteuil, devant un foyer allumé, tient un bouquet de fleurs dans la main gauche. Inscriptions: Avec bonne conscience. Heureuse tranquillité. Quant à moi, la proximité de Dieu c'est mon bien suprêmeGa naar voetnoot3.
Jean Vivien (Valenciennes, vers 1520 - Aix-la-Chapelle, 1598), humaniste, archéologue, négociant établi à Anvers, il y remplit les fonctions d'aumônier de la ville. En 1575 il entreprit, avec Ortelius et Jérôme Scholiers, un voyage en France et dans les Pays-Bas qui fut publié sous le titre: Itinerarium per nonnullas Galliae Belgicae partes, Abrahami Ortelii et Joannis Viviani ad Gerardum Mercatorum cosmographum (Anvers, Plantin 1584). Vers 1590 Vivien, ayant embrassé les idées calvinistes, fut chassé d'Anvers et se réfugia à Aix-la-Chapelle. Ses lettres à Juste Lipse | |
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furent publiées par l'historien et par Burmann. Son Album Amicorum est conservé à la Bibliothèque de l'Université d'Utrecht. Biographie Nationale, t. XXVI, 1936-1938, art. d'A. Roersch. | |
f. 76 voBlanc. |