De Gulden Passer. Jaargang 8
(1930)– [tijdschrift] Gulden Passer, De– Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd
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Juste Suttermans.
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de De Vos mais, très jeune, il quitta Anvers pour Paris où il travailla pendant trois ans avec le portraitiste de la Cour de France, François Pourbus II, qui eut certainement une grande influence sur sa formation artistique. Désireux de visiter l'Italie il se joignit aux artistes qui se rendaient à la Cour de Toscane, appelés par le Grandduc Cosme III. En 1620 il était à Florence. Il avait à peine 23 ans, mais par le portrait du tapissier François Pierre Févre, il se fit connaître et apprécier par le grand-duc, qui pour l'empêcher de se rendre à Rome, le prit à son service. Un bel avenir s'ouvrait donc au jeune artiste, qui bien qu'ayant toujours vécu à Florence ne perdit jamais la caractéristique de son pays natal: dans son coloris transparent et chaud nous retrouvons sans effort un élève de l'école flamande. A Florence Suttermans rencontra plusieurs compatriotes. Florence, centre d'art, fut toujours, nous le savons, le but des artistes étrangers. L'industrie de la laine et de la soie d'abord, de la tapisserie ensuite attirèrent beaucoup de flamands dans la ville du ‘Bel San Giovanni’. Ces artistes ou artisans étaient généralement appelés flamands ou teutons par le peuple qui ne se souciait guère de distinguer un Flamand d'un Allemand, Suisse, Hongrois, ou Polonais. Le nombre imposant de ces ‘oltramontani’ de haute ou de basse Allemagne, comme on les appelait, donna naissance, au quatorzième siècle, à une Confrérie religieuse qui, après des tranformations successives prit, vers le milieu du XVme siècle, le nom de Compagnie de Sainte Barbe, ou des Flamands, ayant son siège en l'église de ‘la Santissima Annunziata’. Cette Confrérie avait un double but: rassembler les personnes de nationalité flamande ou allemande pour les prières, et aussi pour la mutuelle assistance dans la maladie ou en cas de nécessité. Les compagnons ayant obtenu des Moines de l'Ordre des Servi de Marie, de l'église de ‘Santissima Annunziata’ l'autorisation de se réunir et de bâtir leur chapelle | |
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dans cette église, désirèrent orner l'autel qu'ils avaient dédié à Sainte Barbe: Des oeuvres d'art exécutées sur l'ordre de la Confrérie, seul le tableau de Cosimo Rosselli existe encore dans la Galerie de l'Académie de Florence; les autres ont été détruites ou dispersées. Lorsque Suttermans arriva à Florence, en 1620, la Compagnie de Sainte Barbe était en pleine activité et le jeune artiste fut certainement conduit aux réunions religieuses de la Confrérie, dont faisaient partie beaucoup d'artistes de la Cour. En tout cas la Confrérie lui commanda un tableau représentant Sainte Barbe. Au début de 1621 l'artiste avait exécuté ce tableau qu'aucun auteur n'a cité: les registres de la Compagnie nous en fournissent la preuve. De fait le camerlingue, à la date du 30 avril 1621, inscrivait avoir payé 15 écus, ‘pour deux tableaux d'un bras et demi de hauteur, l'un représentant Sainte Barbe et l'autre Saint Quirin, nos protecteurs; le premier fait par M. Juste Cistermans pour 8 écus, le second par M. Théodore Rombouts, flamand aussi, pour 7 écus’.Ga naar voetnoot1) Les écrivains ne parlent pas de ce tableau de Suttermans, un de ses premiers à Florence. Les inventaires de la Compagnie n'en parlent pas davantage et tous nos efforts pour le retrouver sont restés vains. Sans doute le tableau a-t-il été détruit ou attribué à un autre artiste.. De même que nous avons rappelé une oeuvre inconnue de Suttermans, nous voulons parler de certains faits peu connus de la vie privée de l'artiste. On sait qu'il ne revit jamais sa patrie lointaine puisqu'il resta toujours à la Cour de Toscane. Nous ignorons s'il fut pris de nostalgie, mais le ciel riant et bleu d'Italie, les beautés naturelles et artistiques de la Toscane, la gloire, le bien-être matériel, les liens de la famille créée à Florence, lui auront, sinon fait oublier la terre natale, du moins adouci l'amertume de l'éloignement. En 1622 Juste, avec la permission du grand-duc, alla à Vienne, où il exécuta certains travaux à la Cour. Il y resta jusqu'au premier octobre 1624, faisant les portraits de l'Empereur, de ses quatre fils et de l'Impératrice. Il fut traité avec des égards spéciaux par l'Em- | |
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pereur qui le combla de cadeaux et, en outre, lui remit, le jour de son départ (1er octobre) un brevet de noblesseGa naar voetnoot1). Les biographes de l'artiste lui attribuent neuf frères et trois soeurs, mais le brevet ne cite que Jean, Nicolas, François, Mathias, Vincent et Corneille, preuve que les trois autres étaient déjà morts à cette époque. Corneille, François et Jean étaient peintres également; ces deux derniers furent attachés à la Cour de Vienne. Mathias reçut le titre de musicien de chambre de sa Majesté. Quant aux autres frères et soeurs, sauf Claire, de qui nous aurons l'occasion de parler, nous ne savons rien d'eux. Jeune encore Juste épousa Dianora fille de Santi Fabbretti de Pise, Nous avons fait, pour retrouver l'acte de mariage, des recherches minutieuses et vaines; mais grâce à d'autres documents nous avons pu établir de façon certaine l'identité de l'épouse. De cette union naquit, le 21 août 1632 un fils, Charles, qui fut tenu sur les fonts baptismaux par le Duc Charles de GuiseGa naar voetnoot2). La joie apportée au logis par la présence de l'enfant fut de courte durée. La peste, qui avait sévi dans toute l'Italie en 1630 et 1631 faisant tant de ravages à Florence, avait épargné la maison de l'artiste; ce péril écarté, un destin cruel et ironique ravissait à l'enfant la tendresse maternelle, à l'époux sa jeune compagne. Le 5 septembre de la même année, quinze jours après la naissance de Charles, Dianora mourut, selon toutes probabilités des suites de l'accouchementGa naar voetnoot3) | |
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Trois ans plus tard, le 29 juillet 1635, Suttermans épousait en secondes noces Madeleine fille de Cosme Marzocchi de Florence, de la paroisse de Sainte Felicita près du Palais Pitti.Ga naar voetnoot1) De cette union, qui dura 28 ans, naquirent François-Marie le 1er août 1637 et une fille, Vittoria, le 20 février 1639.Ga naar voetnoot2) Ces enfants étaient déjà grands lorsque le malheur frappa encore une fois plus cruellement la maison de Suttermans. Déjà, pendant qu'il était à Modène, il avait eu la douleur de perdre son fils Charles, qui était entré en religion. Nous ne connaissons pas la date exacte de la mort de ce fils, parce que les documents manquent et que Suttermans fit plusieurs voyages à Modène, appelé à la Cour pour exécuter les portraits de différents princes. Il y alla en 1649, 1653, 54, 56 et 1659.Ga naar voetnoot3). Charles était donc mort en 1663 quand François-Marie, fils du second lit, mourut. Il était, selon Baldinucci. un des plus beaux et charmants garçons de la ville, doué d'une intelligence et de talents extraordinaires, qui lui gagnèrent l'affection de tous ses contemporains, mais frappé en pleine jeunesse, d'une maladie aiguë, il mourut en 1663. Cette indication est exacte: l'acte de décès du jeune homme porte la date du 8 septembre 1663Ga naar voetnoot4). Le malheur s'acharna sur Sutter- | |
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mans qui quelques jours plus tard, le 22 septembre, perdit sa compagne bien aiméeGa naar voetnoot1). Bien que âgé de 66 ans l'artiste jouissait d'une bonne santé; sa nature vigoureuse résista aux rudes coups de l'adversité et le conserva à l'affection de sa fille et à l'admiration générale. En 1664 il se maria pour la troisième fois; il épousa Madeleine fille d'Augustin ArtiminiGa naar voetnoot2). De cette union naquirent: le 25 novembre 1667 un fils appelé François-Marie, en souvenir du disparu, et, le 30 mars 1671, une fille: Benedetta-ChristinaGa naar voetnoot3). Le 4 octobre 1674, l'artiste âgé de 77 ans, dicta son testament, admirable de clarté et de pondération. Après avoir pris les dispositions pour sa sépulture il régla ses intérêts. Il désigna comme héritier universel son fils François-Marie, âgé de huit ans, auquel il donna pour tutrice sa mère. Un conseil de curateurs devait régler toutes les questions d'intérêts, car le testateur voulait éviter le gaspillage. On pourrait l'accuser d'avarice, si ces dispositions n'avaient pour but de conserver à ses descendants mâles, une fortune digne de leur nom. Pour mieux atteindre son but il ordonna que l'argent liquide fût employé à l'achat de biens immobiliers ou de titres de la | |
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dette publique (luoghi di Monte). L'argent provenant des créditeurs, de la vente des bijoux, argenteries, meubles, tableaux etc. de sa maison, devait être employé de la même façon. La famille ne devait conserver que les choses nécessaires d'une valeur globale de 500 écus au plus. Il établit aussi minutieusement l'ordre de sa descendance: en cas de mort, de son fils unique sans héritier, l'héritage passait aux fils de ses filles, ou, à défaut, à son neveu Jean Van Ghelder ou aux descendants mâles de celui-ci. Et pour éviter que son nom se perdît, par manque de descendance directe, il établissait, pour les éventuels héritiers indirects, l'obligation de porter le nom et les armes des Suttermans. Il déclara en outre déchu de ses droits à la succession l'héritier qui entrerait en religion, non par haine de la religion, mais pour qu'il puisse mieux se consacrer à la vie religieuse. Trois mille écus étaient réservés à sa fille Benedetta-Cristina si elle se mariait; mais dans le cas où elle entrerait en religion, cette dot serait réduite à la somme minima fixée pour l'admission au monastère. Il confirma à sa fille Vittoria les 4000 écus qu'il lui avait reconnus en dot à l'occasion de son mariage avec Carlo da Romena noble florentin, déclarant que rien d'autre ne lui revenaitGa naar voetnoot1). Il reconnut à sa femme le droit d'être remboursée des 1200 écus qu'elle avait apportés en dot. Il légua à Claire, sa soeur, veuve de Jean Van Ghelder, habitant à Modène, 30 écus réversibles sur son neveu Jean Van Ghelder. Il légua aussi à chacune de ses belles-soeurs: Caterina, Dianora et Anna Artimini, dix écus payables le jour de leur mariage ou de leur entrée en religion; et une même somme à partager entre tous ses serviteursGa naar voetnoot2). | |
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Le testament que nous publions montre avec quelle sollicitude minutieuse les moindres détails de cette succession étaient réglésGa naar voetnoot1). Et cependant, un an plus tard, le 12 janvier 1676, Suttermans sentit la nécessité d'apporter certaines modifications à son testament. Il confirma ses premières dispositions, mais il réduisit de 3000 à 2000 écus la dot de sa fille Benedetta-Cristina, à 20 écus le legs à sa soeur Claire, supprima les dix écus à ses trois belles-soeurs. Il confirma sa volonté d'être enterré dans l'Eglise de San Felice in Piazza, parce que dit-il, ma première et ma deuxième femme ainsi que mes trois fils y sont enterrésGa naar voetnoot2). Il est nécessaire de nous arrêter à cette affirmation; car si nous avons la preuve que ses deux femmes et un de ses fils ont été enterrés dans cette église, elle nous manque pour les autres. Nous savons que Charles mourut à Modène, d'où, selon toute vraisemblance il fut tranporté à Florence dans l'Eglise où reposait sa mère. Quant au troisième enfant nous n'avons rien trouvé à son sujet. Baldinucci, contemporain et ami de Suttermans, écrit que le peintre laissait, quand il mourut, deux enfants de sa troisième femme: François-Marie âgé de 14 ans, d'excellent caractère et une fille, Margherita-Luisa. Cette indication nous avait porté à croire que Baldinucci avait confondu le nom d'une fille morte, avec celui de la fille vivante. Nous n'avons trouvé ni l'acte de baptême de Margherita-Luisa, ni l'acte de mort de Benedetta Cristina. Nous avons alors émis l'hypothèse que Margherita-Luisa et Benedetta-Cristina fussent une même personne. De fait l'acte de mariage et l'acte de décès de la fille de l'artiste portent: Margherita-Luisa, autrefois Benedetta CristinaGa naar voetnoot3). | |
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Il ne reste donc aucune trace du troisième enfant de Suttermans si ce n'est le bref et émouvant souvenir de son vieux père. Le vieil artiste sain de corps et d'esprit, vigoureux malgré son âge écrit-il dans son codicille de 1676, n'avait pas encore abandonné ses pinceaux puisque, en 1678, à 82 ans, il termina le portrait du prince François-Marie de Medicis, indiquant sur le tableau, outre la date, son âge. Mais à l'automne de 1680, dit Baldinucci, ses forces diminuèrent sensiblement; il éprouva de fréquentes indispositions, entremêlées de syncopes, et dès lors ne sortit plus qu'aux jours fériés, pour assister à la messe. La prolongation de l'hiver amena une recrudescence de ses maux. La fin approchait. Quelques jours avant sa mort, le 4 avril 1681, l'artiste encore sain d'esprit, bien qu'infirme de corps par l'âge, dicta ses dernières volontés qui modifiaient les deux actes précédents. Ce codicille annula une des dispositions du testament: il supprima le legs et le fideicommis en faveur de son neveu Jean Van Ghelder. Pour quelle raison précise Suttermans changea-t-il si radicalement d'intentions au sujet de son neveu? Nous l'ignorons; certes cette grave décision fut provoquée par des faits importants ultérieurs à l'an 1676.Ga naar voetnoot1) | |
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Il rétablit la dot de sa fille Benedetta-Cristina au chiffre primitif de 3000 écus. Il nomma exécuteurs testamentaires son beau-frère Angelo Mazzocchi, son gendre Carlo da Romena et son confesseur frère Giovanni Ventaglia.Ga naar voetnoot1) A partir de ce moment la santé du vieillard déclina rapidement et le 24 avril 1681 il termina sa vie laborieuse.Ga naar voetnoot2) François-Marie Suttermans, l'héritier universel reçut par testament tous les biens immobiliers, deux maisons situées ‘Via Maggio’ et ‘Via San Giovanni’ et deux propriétés ‘La Piazzola’ et ‘Li Aliossi’ comprenant, chacune, terres et villas.Ga naar voetnoot3) Il reçut en outre les riches collections d'oeuvres d'art, les bijoux, les meubles etc. que Juste avait accumulés au cours de la sa longue vie. Le fait que l'héritier et sa femme Maria-Caterina Baldassini n'eurent pas d'enfants, non plus que les deux soeurs Vittoria et | |
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Benedetta-Cristina, et que le neveu Giovanni Van Ghelder avait été déshérité, donnèrent à François-Marie la libre disposition de la fortune.Ga naar voetnoot1) C'est pourquoi le 25 septembre 1721 il cédait ‘Gli Aliossi’ au Couvent de San Barnaba en paiement d'une somme de 1600 écus, dont il était débiteur.Ga naar voetnoot2) Il vendit également la maison avec remise, située ‘Via Maggio’ puisque à sa mort, survenue le 12 novembre 1749Ga naar voetnoot3) le patrimoine laissé à sa veuve ne comprenait que ‘La Piazzola’ et la maison de la rue San Giovanni.Ga naar voetnoot4) Cette riche et spacieuse maison avec dépendances fut vendue par la veuve le 5 octobre 1762 aux frères Giuseppe, Pietro e Bartolomeo Torricelli pour la somme de 551 écus.Ga naar voetnoot5) Quelques années plus tard ‘La Piazzola’ subit le même sort: Gaspero Pandolfini l'acheta le 19 février 1767.Ga naar voetnoot6) Ainsi s'éteignit, avec François-Marie, la famille et le nom du grand artiste, qu'aucun souvenir ne rappelle ni sur sa maison ni sur son tombeau, mais dont le génie est à jamais attesté par son oeuvre immortelle. Mario BATTISTINI. | |
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Document No I.
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al Sig. Giovanni Vangelder di lei figlio e questo dentro un mese dal giorno di sua morte, in segno di gratitudine e d'affetto che ha sempre portato a detta sua sorella e suo nipote. Item per ragioni di legato et in ogni etc, alla Signora Benedetta Cristina sua figliuola infante legittima e naturale lassó e lassa per titolo e causa di dote scudi Tremila contanti maritandosi, quali scudi Tremila se li diano tra roba e danari. E monacandosi li lassò solamente quella dote e indumenti soliti darsi a quel monastero nel quale la medesima prenderà l'habito monacale. Item per ragioni di legato et in ogni etc. Alla Signora Vittoria figlia di detto Sig. Testatore e moglie del Nobile Sig. Carlo da Romena lasció la dote costituitali in somma di scudi Quattromila e pagata a detto Sig. Carlo, come constar disse per pubblico Istrumento non volendo che per titolo e cause di Dote possa più pretendere cos' alcuna. Item a favore della Sig. Maddalena figlia del Sig. Agostino Artimini e dilettissima consorte di esso Signor Testatore dichiaró e dichiara haver ricevuti scudi Milledugento della dote promessali da detto Sig. Agostino e tanto vuolse restituirseli dall' infrascritti suoi eredi et Executori ad ogni richiesta della medesima, e fino che non li sarà pagata detta somma di Dote e starà con i comuni figli, li lassó gl' alimenti condecenti. Item la medesima Sig. Maddalena volendo star vedova appresso i comuni figli e vivere con l'honestà e modestia conveniente lasció Tutrice e Curatrice dei comuni figli acció che possa e deva educarli col timor di Dio, instruirli e promoverli nelle virtuose operazioni. E. perchè meglio proceda l'amministrazione della sua Tutela e Cura ordina e vole che non possa per sè sola disporre delle rendite effetti e beni che rimarranno di esso Sig. Testatore senza il consiglio della maggior parte dell' infrascritti Signori Contutori Concuratori et executori testamentari etc. Item col consenso parere et assistenza de medesimi ordina vuole che stante la minore età de suoi figli si vendino tutti gli effetti mobili, ori, argenti, gioie, pitture, supellettili e masserizie, reservata solamente la mera necessità di essi che non ecceda il valore di scudi cinquecento, E questo perchè il medesimo intende e vuole che il ritratto non solo de detti mobili et effetti com' anco tutti li suoi crediti si riscuota e investa in stabili e luoghi di Monte etc. Item per ragione di legato e per mera carità et in ogni modo migliore lassó alle Signore Caterina, Dianora e Anna, sorelle della Signora Maddalena Consorte di esso Sig. Testatore, scudi dieci di lire 7 a ciascuna di esse se non sarà maritata o monacata da pagarseli per una volta tanto nell' atto di maritaggio o vero monacazione. Item ad ogni buon fine et effecto dichiaró ritrovarsi al presente in casa scudi mille di contanti oltre ad altra somma usuale e vuolse che detti scudi 1000 subito seguita la sua morte si depositino appresso l'infrascrito illmo Sig. Depositario Generale per impiegarsi quanto prima in rinvestimenti o di stabili o di luoghi del Monte del Sale ecc. Item disse ritrovarsi un finimento o credenza di piatti di stagno di Fiandra, qual finimento sono circa cento pezzi, i medesimi si conservino appresso gl' infrascritti suoi eredi e successori come anche la dozzina di coltelli dorati con l'arme ivi intagliata di esso Sig. Testatore e questo per memoria di esso Sig. Testatore et in ser vizio de suoi successori come appresso nominati. Item ordina e vuole che dall' infrascritti suoi eredi e Sig. Executori si adempisca | |
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ancora quello che il medesimo Sig. Testatore per scrittura di sua mano commetterà alli medesimi e ciò remossa ogni eccezione ecc. Item confidato nella Bontà e sufficienza dell' infrascritti Sig. suoi amorevoli amici e Padroni prega i medesimi si degnino accettare il peso di Contutori e Concuratori nella Amministrazione dei suoi beni ereditari ed esecutori della sua disposizione, lassando perció con ogni pienezza d'autorità Contutori, Concuratori et Executori: Il Sig. Marchese e Senatore Francesco Ferroni Depositario Generale di S.A.S. Il Sig. Girolamo Gerini. Il Sig. Niccolò Bernardi e il Sig. Carlo da Romena suo dilettissimo Genero. In tutti gli altri suoi beni mobili, immobili, semoventi, ragioni et azioni, crediti et effetti di qualsiasi sorte et in qualsiasi luogo esistenti, nessuno eccettuato, presenti e futuri, suo erede universale istituì et esser volse e di sua propria bocca nominó: Il Sig. FRANCESCO MARIA suo figliuolo legittimo e naturale e qualunque altro suo figliuolo maschio legittimo e naturale restasse alla morte di esso Sig. Testatore, ciascuno per egual porzione. Alli quali figli Francesco Maria et agli altri figli maschi legittimi e naturali che restassero al tempo della morte sostituì tutti o ciascuno de loro figli e descendenti maschi legittimi e naturali nati cioè dal loro principio di legittimo matrimonio in infinito, si che l'uno succeda all' altro scambievolmente con la reciproca sostituzione volgare pupillare e per fidecommisso in stirpe e non in capi. Intendendo e volendo che nel primo luogo si conservi la sua eredità e beni particolarmente gli stabili e luoghi di Monte nella sua linea masculina legittima e naturale integralmente e senz' alcuna diminuzione. E, finita la detta sua linea mascolina legittima e naturale, all' ultimo di detta linea sostitui: nel primo luogo le sue figlie femmine maritate e da maritare. Di modo che queste subentrino in luogo dell' ultimo suo descendente maschio legittimo e naturale, durante peró solamente la vita naturale di esse figlie maritate o da maritarsi e di poi chiamo e chiama i figli maschi di esse figlie e descendenti maschi de medesimi figli maschi e loro descendenti maschi in infinito. E mancata la descendenza masculina de figli maschi delle figlie di esso Testatore, all' ultimo maschio descendente delle dette sue figlie sostitui il Sig Giovanni Vangbelder suddetto, di presente abitante in Modana, essendo vivo, con la sostituzione de suoi figli e descendenti maschi in infinito e con l'obbligo al medesimo e suoi descendenti sostituti di prendere e ritenere il cognome et Arme di esso Sig. Testatore. E perchè vuole esso Sig. Testatore che i suoi beni particolarmente stabili e luoghi di Monte che resteranno al tempo di sua morte come anche quelli nei quali sarà fatto il rinvestimento de mobili et effetti che come sopra ha ordinato vendersi, sempre si conservino prima nella di lui linea e Descendenza masculina legittima e naturale e di poi nelle figliuole di esso Sig. Testatore durante lor vita naturale e di poi ne figli e descendenti maschi di esse sue figlie legittime naturali in in finitocon le suddette sostituzioni e con la reciproca etiamdio lineare ordino, dichiaro e dichiara che far non si possa alcuna detrazione per qualunque causa, occasione o pretesa di legittima di trebellianica, di falcidia di dote o di altro vitalizio etiamdio privilegiato. Ed in ogni altro caso che fusse necessario farsi alcuna detrazione contro l'espressa proibizione del Testatore volse farsi solamente nei mobili, riscossioni, bestiami o altri effetti. Ed essendo questi rinvestiti solamente dopo la morte del Testatore possano toccarsi et alienarsi per le necessarie detrazioni. Proibi del resto l'alienazione degli altri stabili e luoghi di Monte tanto per con- | |
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tratto che quasi contratto, delitto o quasi delitto e per ultima volontà. Proibi ancora l'ipoteca di detti stabili et il darsi in conduzione a lungo tempo non volendo che mai alienar si possano in parte alcuna. E se avverrà che alcuno de chiamati istituti e sostituti come sopra facesse alienazione alcuna o contravenisse alla detta proibizione cada immediatamente da tutta la sua porzione e vadi alli non alienanti e non contrafacienti come sopra chiamati. Et in evento (che Dio caessi) alcuni di essi chiamati commetesse delitto per il quale incoresse nella confiscazione, in tal caso ordina e vuole ch' immediatamente succedino gli altri de chiamati non colpevoli e cio, non in odio contro il fisco, ma solamente perchè i chiamati habbino ancora questi freno e perchè si conservino i beni nelli chiamati nell' ordine sopradetto. E se avverrà che il delinquente ottenga grazia o remissione, allora, e non prima, possa ritornare alle primiere ragioni della sua fidecommissaria sostituzione, ma i frutti percetti non gli recuperi, e si aspettino a quelli più prossimi che durante il bando l'haveranno percetti. E per la medesima ragione di conservare i beni interamente nella sua descendenza prima mascolina legittima e naturale e poi nella descendenza mascolina delle figluiole femmine come sopra ordina e vuole che se alcuno de chiamati haverà o prenderà l'habito d'alcuna religione claustrale cioè, se si farà frate, monaco o Prete regolare o Claustrale, cioè Gesuita, Bernabita di S. Firenze, o simil non vuole che succedi e, succeduto, subito lo privo e priva della porzione di detta sostituzione e fidecommisso e vuole si devolva immediatamente al seguente in grado, come se il frate, monaco regolare o claustrale, come sopra, fusse morto naturalmente o havesse alienato la sua porzione. E questo non in odio della religione, ma perchè meglio possa perfezionarsi nello stato religioso. E perchè meglio i beni si conservino nella descendenza delli come sopra chiamati e che più facilmente venga a perpetuarsi la descendenza di esso Sig. Testatore da esso chiamata con l'ordine soprascritto. Che di cosi testo, ordino, dichiaro e volse in questo et in altro miglior modo. E questa disse essere e voler che sia la sua ultima volontà quale volse prevalere ad ogni altra e se non valesse vaglia per ragioni di codicillo, donazione per causa di morte o per altro qualsivoglia ultima volontà.
Archives Notariales de l'Etat, Florence.
Protocole de Camillo BUONCRISTIANI, Notaire de Florence. | |
Document no 2.
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Fatto in Firenze nel popolo di San Felice in Piazza in casa e nello studio dell' infrascritto Ill. Sig. Auditore Guglielmi, presenti: Il. D. ill. Sig. Flavio del già Sig. Tommaso Guglielmi Patrizio Senese et Auditore di S.A. appresso li Signori Consigliari di legge. - Il Sig. Dottor Emilio del q. Sig. Mario Meucci di San Miniato. - Il Sig. Taddeo del già Benedetto Angioletti fiorentino. - Domenico del q. Giovanni Ciacci di San Giovanni d'Arso di Siena et Antonio di Giovanni Ripi cocchiere del Sig. Conte Malvezzi, tutti cinque testimoni di propria bocca dall' infrascritto Sig. codicillatore chiamati e pregati. Il Signor Giusto del già Sig. Francesco di Giusto SUTTERMANS originario fiammingo della città di Anversa e cittadino fiorentino havendo goduto la civilité di Fiorenza con l'ammissione ai più e principali magistrati, ricordevole del suo testamento e di ogni parte di esso Rogato da me Notaro infrascritto sotto di 4 ottobre passato 1674, volendo a quello aggiungere aleune particolarità e dichiarazioni senza pero voler recedere in cosa alcuna dal medesimo eccetto che nell' infrascritte particolarità e dichiarazioni e nel resto interamente confermarlo e ratificarlo si come lo conferma e ratifica. Costituito davanti a me Notaro infrascritto e testimoni sopradetti, sano per la Dio grazia di mente e d'intelletto et anco di corpo e con sanità vigorosa, benché in età grave, primieramente raccomanda devotamente l'anima sua all' onnipotente Dio suo Creatore supplico la Beatissima Vergine e tutti i Santi del Paradiso che li intercedino l'Eterna salute. E prima dichiaro aver eletto e voler per sepoltura del suo corpo la chiesa sua Parrocchiale di San Felice in Piazza e non altrove, perchè ivi ci sono sepolte la prima e la seconda sua consorte et anco tre figli del medesimo codicillante. Nel 2o luogo dichiara e vuole che di tutti e ciascuno delli effetti che si troveranno al tempo della morte si faccia fedele e diligente Inventario. 3o che sebbene ha lassato nel testamento scudi tremila alla sua figlia femmina che ha della Sig. Maddalena Artimini sua terza consorte, intende non di meno e vuole che non siano più di scudi duemila fra danari e donora e non in stabili e questo perchè ha meglio considerato il valore della sua eredità e beni e per altre cause l'animo sua moventi. 4o Che sebbene in detto suo precedente testamento ha lassato scudi dieci di lire 7 a ciascuna delle tre sue cognate fanciulle, non di meno dichiara e vuole che sia e s'intenda revocato questo legato nè possino in virtù di esso pretendere cosa alcuna e questo per haverli corrisposto in vita a loro bisogni. 5o Che non volendo la Sig. Maddalena, sua terza consorte, stare con i comuni figli, ma ritirarsi da per se stessa o prendere nuovo marito gli si paghi la sua dote già da esso Sig. Codicillante confessata nel suo testamento in somma di scudi Mille duegento e questi gli si paghino in contanti, ma non già in beni stabili o luoghi di Monte. 6o Che soprevivendo al medesimo Sig. Codicillante la Signora Chiara sua sorella, che di presente habita Modana, gli si paghino solamente scudi venti e non maggiore somma. Nel resto poi il predetto suo testamento e tutte le cose in esso contenute, eccettuate solamente le soprascritte particolari disposizioni e dichiarazioni, pienissimamente confermando. E questa volle che fusse la sua ultima volontà, quale valer | |
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vuolse per ragione di Codicillo o codicilli o di qualsivoglia altra ultima volontà che meglio possa volere e che dal suo erede et altri chiamati in detto suo testamento inviolabilmente s'osservi nonostantibus etc. omni etc. Rogantes etc.
Archives Notariales de l'Etat, Florence.
Protocole de Camillo BUONCRISTIANI, Notaire de Florence. | |
Document no 3.
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per detto suo testamento e li suoi figlioli e acendenti substitui per la deficenza delli figlioli maschi delle sue figliuole femmine e loro linee sicome per il suo codicillo ridusse li scudi trenta a scudi venti solamente. In oggi pentito per essere morta detta Sig. Chiara sua sorella e per altri ragionevoli cause moventi l'animo suo revoco e revoca ogni legato fatto a favore di detto Sig. Giovanni Vanghelder suo nipote siccome in tutto e per tutto revoco la Istituzione si dei fideicommissaria fatta a suo favore e della sua linea e discendenza et essendo in oggi la sua intentione che quando mancasse la descendenza masculina del Sig. Testatore si purifichi il suo fidecomisso nelle sue figliuole e loro discendenti maschi con la reciproca tra di loro e l'ultimo di detti loro figliuoli e descendenti maschi che resterà sia padrone di disporre liberamente de suoi beni e doppo la sua morte che di cosi ordino e volse eseguirsi et è la sua intentione e non solo ma in ogni etc. In terzo luogo havendo ordinato che si vendessero li mobili e suppellettili superflui eccetto ori et argenti riservata la mera necessità che non ecceda scudi 500 e che il tutto si rinvestisse in stabili o luoghi di Monte siccome dichiaro ritrovarsi scudi Mille di contanti oltre altra somma usuale e che questi parimente di depositassero per spendersi come sopra. In oggi dichiaro non ritrovarsi più detti scudi Mille di contanti e quanto alli mobili supellettili gioie e argenti et altro oggi pentito vuole e comanda che non altrimenti si vendino. Ma che se ne faccia di tutto diligente e puntuale inventario conforme ordino per l'altro suo codicillo che di cosi fu et è la sua intentione. Item dichiara che havendo provvisto per il suo testamento di tutori detti suoi figli minori e nel caso tutti e la maggior parte non accettassero o si scusassero della tutela che questa resti esercitata da chi l'accetterà di loro etiam che si riducesse ad uno solamente. Di modo che il Magistrato dei Sig. Uffiziali dei pupilli non si possa ingerire in provvedere altri tutori e curatori nè attori e perchè li medesimi suoi Sig. Tutori habbino quella minore briga che sia possibile per il presente suo codicillo elegge e deputa per esecutore delle sue disposizioni il M.R. Priore M. fra Angelo Mazzocchi dell' Ordine dei Servi suo amato cognato. Il M.R.P. fra Giovanni Ventaglia Carmelitano suo confessore e il Sig. Carlo da Romena suo genero. Nel resto poi il predetto suo testamento e tutte le cose in esso contenute, eccettuate quelle che sono revocate per li suoi codicilli con tutte le dichiarazioni e dispositioni di che in esse pienissimamente confermo e conferma e non solo in questo ma in ogni altro miglior modo e questa volle che sia la sua ultima volontà quale volere volse per ragione di codicilli o di qualsivoglia altra ultima volontà che meglio possa valere e che dal suo erede ed altri chiamati in detto suo testamento inviolabilmente s'osservi non ostantibus omni etc. Rogantes.
Archives Notariales de l'Etat, Florence.
Protocole de Camillo BUONCRISTIANI, Notaire de Florence. | |
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Document no 4.
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Document no 5.
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Una casa con orto con tutte sue appartenenze posta in Firenze nel popolo di Sta Felicita in via San Giovanni, alla quale: a 1o, via; 2o Giovanni Franceschi e Niccolo Franceschi; 3o Rede di Pietro Paolo de Vieri; 4o Bastiano Bianchi; 5o Domenico d'Andrea Cipriani, per decime di fiorini 4. 4. Una rimessa da cocchio con sua appartenenze nel Popolo di San Felice in Piazza; a: 1o via lungo detta Chiesa; 2o il Cavaliere Iacopo Medici; 3o il Ridolfi, per decima di fiorini I.I. per arroto 1643. Un podere posto nel Popolo di San Miniato a Monte con casa da Signore e lavoratore luogo detto la Piazzuola, oggi Popolo di San Leonardo in Arcetri con terre lavorative, vitate, fruttate, ulivate, e di qual si sia specie solite tenersi con detto podere; a primo, 2o, 3o via; 4o Lamfredini; per decima di fiorini 2. 16. 8. Per arroto 1648. Un podere con villa buona da padrone e casa da lavoratore, buona, luogo detto alli Aliozzi, colombaia, prato con suo orto murato, uno stanzone di nuovo, stalla grande, tinaia, cantina con altre sue appartenenze, posto nel Popolo di San Michele a Nizzano Potesteria del Galluzzo, con più pezzi di terre ulivati, vitati, e fruttati; confina: a primo via che va a Firenze; 2o il Bargiacchi; 3o il Nardi infra; per decima di fiorini 2.2.4. Per arroto 1671. E quali beni sono pervenuti nel sopraddetto Francesco Maria SUSTERMAN come erede universale di GIUSTO suo padre instituito per suo testamento rogato ser Cammillo di Vergilio Buoncristiani sotto di 4 ottobre 1674 e mediante la morte di detto testatore seguita sotto di 24 aprille 1681. L' eredità del quale accetto liberamente per mezzo de suoi tutori per rogo di Ser Giovanni di Giuseppe Lapi sotto di 7 maggio 1681. Acconcia con presenza di Carlo di Niccoló da Romena questo di 8 luglio 1681. Salda a di 31 luglio 1681 per Partito del Magistrato e li tocca di decima fiorini 10. 4. e si ha levare da Giusto di Francesco Sutterman. Ha ottenuto grazia dal Altezza Serma.
Archives de l'Etat, Florence-Catasto. Quartiere Santo Spirito, Gonfalone Drago. Arroti dell' anno 1681 No 46. | |
Document no 6.
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Un podere posto nel Popolo di San Miniato a Monte, con casa da Signore e lavoratore, luogo detto la Piazzuola, oggi Popolo di San Lionardo in Arcetri, con terre lavorative, vitate, fruttate, ulivate, e di qualsiasi specie, solite tenersi con detto podere; a Io via; 2o e 3o via; 4o Lanfredini. E quali beni si pervengono in conto della suddetta Maria Caterina figliuola di Sebastiano Baldassini vedova di Francesco Maria SUTTERMAN in esecuzione di decreto del Magistrato illmo, del di 23 dicembre 1749 per il quale fu ordinato a Niccolo Baldassini economo dell' eredità giacente di Francesco Maria Sutterman, che rilasci alla suddetta Caterina l' amministrazione de beni dalla medesima tenuti, per dover lei percepire i frutti in conto e per stare a calculo di quelli, alla medesima dovuti in vigore della tenuta suddetta e per potersi alimentare, con render conto d' ogni resto che vi potesser essere a detto Magistrato illmo. e come per detto Decreto. E mediante la morte di detto Francesco Maria Sutterman, sepolto in San Felice in Piazza, il di 13 di novembre 1749. Appigiono la suddetta Maria Caterina Baldassini Sutterman il primo piano, con tutto il piano terreno, a riserva d' una camera che à la riuscita sopra la corte della suddetta casa, posta in via San Giovanni, a Ranieri Bianchini, adi primo novembre 1750, stile comune, per il prezzo di scudi venti l' anno di pigione de quali abbattuti i soliti mantenimenti restano per entrata di fiorini 25. 4. di suggello, fanno di decima fiorini 2. 2.
Archives de l'Etat, Florence-Catasto. Quartiere Santo Spirito. Gonfalone Drago. Arroti dell' anno 1750 No 179. | |
Document no 7.
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dassini, per prezzo di scudi cinquecento cinquantuno a tutte spese, e intera gabella di tutti Torricelli compratori e come più diffusamente appare per contratto rogato M. Anton Maria Montordi sotto di 5 ottobre 1762.
Archives de l'Etat de Florence-Catasto. Quartiere di Santo Spirito. Gonfalone sferza. Arroti dell' anno 1762 No 122. | |
Document no 8.
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