Robert de Flers 1874-1927 †
ROBERT Pellevé de La Motte-Ango, markies de Flers, was een der laatste vertegenwoordigers van de Boulevard, over wie Duvernois onlangs zulk een aardig boekje heeft geschreven.
Hij debuteerde met enkele romans, welke thans vergeten zijn. Ten onrechte. Want zijn persoonlijkheid en schrijversgaven werden hierin duidelijker uitgesproken dan in zijn, altijd in collaboratie geschreven, tooneelwerken.
Zijn eerste werk van beteekenis was ‘Ilsée, princesse de Tripoli’, in beperkte oplage met lithografiiën van Mucha versierd, verschenen bij Piazza (1897). Het is dit boek, een bibliofiele rariteit, dat de Fransche ministers, toen zij verleden maand het jaarfeest van het ministerie aan een maaltijd vierden, met een speech van Louis Barthou aan hun voorzitter, Poincaré, aanboden. Een ander verhaal van zijn hand is: ‘La Courtisane Taïa et son Singe vert’ opgedragen aan Anatole France.
Zijn grootsten roem echter verwierf hij in het theater. Wie kent niet althans de titels van zoovele tintelend geestige stukken als: Monsieur de La Palisse, Les Sentiers de la Vestue, Miquette et sa Mère, L'Ane de Buridan, La Belle Avonture, Monsieur Brettonneau, Le Roi, Le Bois sacré, l' Habit vert, Le Retour, Les Vignes du Seigneur, Les Nouveaux Messieurs et Le Docteur Miracle. Geschreven in samenwerking met Gaston Aman de Caillavet, Etienne Rey of Francis de Croisset (Wiener).
Zijn belangrijkste werk: ‘Les Nouveaux Messieurs’ werd ook hier met veel succes opgevoerd door het Hofstadtooneel met de heer en mevrouw van der Lugt Melsert en dr. Willem Royaards in de drie hoofdrollen.
Van de tallooze artikelen bij zijn verscheiden verschenen geeft dat van Lucien Dubech natuurlijk de juiste waardeering en plaatsbepaling:
‘Il est curieux de constater que ce théâtre est composé un peu à la manière de la comédie italienne: c'est un scenario où chaque scène, nouée d'un fil lâche, amène un personnage qui fait trois petits tours et s'en va. Et c'est là qu'on peut saisir le secret de Robert de Flers: il fait penser, mutatis mutandis, à quelque amateur du XVIII siècle écrivant pour le théâtre de la Foire. Tout s'explique ainsi, la part prépondérante de l'acteur, ces idées de scènes, aussitôt esquivées, et cette méfiance aristocratique à l'égard de dons qui valaient mieux, peutêtre, que l'usage qu'on en faisait. Il semble bien que Robert de Flers ait été de ceux qui sont supérieurs à leur oeuvre; on caresse cette idée quand on songe non seulement aux dons prodigués avec tant de noblesse, mais aussi aux articles où l' heureux auteur traitait quelque sujet sérieux, par exemple la série qu'il avait rapportée de Roumanie. Ou encore aux pièces de sa dernière veine, où parfois il esquissait avec nonchalance quelque haut dessein. On ne saurait oublier qu'il fut presque seul à tenter deux fois, dans le Retour et dans les Nouveaux Messieurs, la grande comédie des moeurs de l'après-guerre. Son dernier ouvrage: Le Docteur Miracle apportait un dernier signe: cet auteur toujours applaudi, qui avait un genre à lui, où son triomphe était sûr, se