keerd. Niets beter dan de laatste tien jaren illustreren de valse positie waarin de wereld is geraakt. De geestelijke zowel als de geldelijke valsmunterij viert hoogtij.
Het is een der grote verdiensten van Hytier's studie over Gide op de waarde van ‘Les Faux-Monnayeurs’ te zijn ingegaan. Wij halen, ingekort, het voornaamste daarvan aan:
‘Quoi qu'il en soit, si vous voulions dégager les principaux axes de la spéculation gidienne sur le monde, au sein de la foule des problèmes que soulèvent les F.M., il me semble qu'il faudrait y compter les trois suivants:
1° La valeur du mal. Gide ne se solidarise pas avec le mal, mais il épie une chance d'amélioration.
2° Le destin des êtres. Voyez la lamentable fin de la plupart des personnages des F.M. Bernard mérite la prédilection de l'auteur paree qu'il ne vise pas un but particulier; comme les héros représentatifs de Gide, il veut naviguer au large et devenir lui-même. Mais les faibles feront mieux de rester à leur place.
3° La valeur réelle et la valeur apparente. C'est le symbole même des F.M. car toute action qui outrepasse son intention, toute parole sa pensée, tout sentiment sa conviction, toute hypocrisie, lance dans le commerce des hommes de la fausse monnaie; et nous sommes tous, à quelqu' égard, des faux monnayeurs.’
We zouden op ieder dezer gedachten kunnen ingaan, en vooral op de eerste. Zelfs Hytier lijkt ons hier Gide nog te onderschatten. De positie van Edouard o.a. wordt niet geheel belicht van uit de genezende en opbouwende kracht die sommige mensen kenmerkt.
Maar we willen het nu in de eerste plaats over de derde gedachte hebben. Gide heeft geen personnage in zijn boek verachtelijker voorgesteld dan de schrijver Robert de Passavant (bedoelde hij hier ‘celui qui toujours passe avant les autres?’). ‘Mais il ne faut pas oublier non plus que Passavant représente une espèce exaspérante de faux artistes qui ne vivent que pour le succès présent’ zegt Hytier.
Maar laten we Gide zelf aan het woord:
‘Pour Passavant, l'oeuvre d'art n'est pas tant un but qu'un moyen. Les convictions artistiques dont il fait montre, ne s'affirment si véhémentes que parce qu'elles ne sont pas profondes; nulle secrète exigence de tempérament ne les commande; elles répondent à la dictée de l'époque; leur mot d'ordre est: opportunité.
‘LA BARRE FIXÉ. Ce qui paraîtra bientôt le plus vieux, c'est ce qui d'abord aura paru le plus moderne. Chaque complaisance, chaque affectation est la promesse d'une ride. Mais c'est par là que Passavant plaît aux jeunes. Peu lui chaut l'avenir. C'est à la génération d'aujourd'hui qu'il s'adresse (ce qui vaut certes mieux que de s'adresser à celle d'hier), mais comme il ne s'adresse qu'à celle, ce qu'il écrit risque de passer avec elle. Il le sait et ne se promet pas la survie; et c'est là ce qui fait qu'il se défend si âprement, non point seulement quand on l'attaque, mais qu'il proteste même à chaque restriction de critiques. S'il sentait son oeuvre durable, il la laisserait se défendre elle même et ne chercherait pas sans cesse à