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Bibliografie 1982 Bibliographie
Dr. Michiel Nuyttens
Kortrijk (B)
Uit een vloed aan publikaties moest voor deze bibliografie een subjectieve keuze worden gemaakt. Ze bevat hoofdzakelijk werken uit 1981 en 1982. Er werd niet afgeweken van de werkwijze die in vorige jaargangen werd toegepast.
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Parmi un flot de publications, il a fallu faire un choix subjectif pour cette bibliographie. Elle comprend essentiellement des ouvrages parus en 1981 et en 1982. Nous ne nous sommes pas écarté de la méthode de travail pratiquée dans les années précédentes.
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Bronnen voor de geschiedenis van Belle in Belgische archiefdepots. Waregem, 1982, 16 p. (Werkgroep archiefstudie van de Franse Nederlanden, inventaris 2).
De ‘Werkgroep archiefstudie van de Franse Nederlanden’ publiceerde een tweede inventaris, waarin een overzicht wordt geboden van bronnen voor de geschiedenis van Belle in Belgische archiefdepots. Hoewel een dergelijk overzicht niet exhaustief kon zijn, werden hier toch een groot aantal bronnen samengebracht met betrekking tot de algemene geschiedenis van de stad, personalia, rekenplichtigheid en fiscaliteit, de sociaal-economische geschiedenis, de rechtspraak, godsdienstig leven, onderwijs, militaire geschiedenis e.a. Met de wetenschap voor ogen dat veel archief van Belle verloren ging, kan deze brochure wellicht een nuttig werkinstrument zijn voor de plaatselijke vorsers.
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Le ‘Werkgroep archiefstudie van de Franse Nederlanden’ (Groupe de travail chargé de l'étude des archives des Pays-Bas Français) a publié un deuxième inventaire, dans lequel il offre un panorama des sources pour l'histoire de Bailleul, qui reposent dans des dépôts belges d'archives. Bien qu'un tel panorama ne puisse être exhaustif, on a pourtant rassemblé ici un grand nombre de sources concernant entre autres l'histoire générale de la ville, les personnalités, la comptabilité et la fiscalité, l'histoire socio-économique, l'exercice de
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la justice, la vie religieuse, l'enseignement et l'histoire militaire. Sans perdre de vue que beaucoup d'archives de Bailleul se sont perdues, on peut considérer cette brochure comme un utile instrument de travail pour les chercheurs locaux.
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Bulletin de la Société de Préhistoire du Nord et de Picardie, no 10, 1982.
Le ‘Bulletin de la Société de Préhistoire du Nord et de Picardie’ a publié un numéro spécial sous le titre: ‘Revoir notre passé. De la fouille à la reconstitution archéologique’, composé sous la direction de Roger Agache et de Bruno Breart, respectivement ‘Directeur des Antiquités Préhistoriques de Picardie’ et ‘Conservateur des Fouilles et Antiquités’. En fait, ce numéro a été composé à l'occasion d'une exposition; il comporte quelques percutants articles d'introduction où l'on plaide pour une archéologie certes scientifiquement fondée mais qui reste accessible à un large public; on y brise une lance pour ‘des sciences humaines à visage humain’. D'où un plaidoyer pour la visualisation du passé. Peut-être a-t-on perdu ici une chance de soumettre à l'épreuve de leurs conceptions l'archéologie de la propre région des auteurs.
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Het ‘Bulletin de la Société de Préhistoire du Nord et de Picardie’ publiceerde een speciaal nummer onder de titel: ‘Revoir notre passé. De la fouille à la reconstitution archéologique’, samengesteld o.l.v. Roger Agache en Bruno Breart, respectievelijk ‘Directeur des Antiquités Préhistoriques de Picardie’ en ‘Conservateur des Fouilles et Antiquités’. Eigenlijk is dit nummer samengesteld n.a.v. een tentoonstelling; het bevat enkele spitse inleidende artikels, waarin wordt gepleit voor een wetenschappelijk verantwoorde, maar toch voor een ruim publiek toegankelijke archeologie; hierin wordt een lans gebroken voor ‘humane wetenschappen met een humaan gelaat’. Vandaar ook een pleidooi om het verleden te visualiseren. Wellicht werd hier een kans gemist om de archeologie van de eigen regio te toetsen aan de visie van de auteurs.
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J. Deleu e.a., Frans-Vlaanderen. Tielt-Bussum, 1982, 231 p. (Lannoo).
Op een ogenblik dat de Franse Nederlanden fel in de belangstelling staan, wat ook blijkt uit minderwaardige publikaties, is dit boek een verademing. J. Deleu kon rekenen op de medewerking van L. Verhaeghe, J. Fermaut, F. Persyn, E. Vandewalle, P. van den Abeele en P. Holderbeke om een keurig kijk- en leesboek samen te stellen. Terecht werd hier uitgebreid aandacht besteed aan historische aspecten, aan de rol en de betekenis van de Franse Nederlanden als ontmoetingsgebied tussen de Romaanse en de Germaanse culturen. Maar ook het actuele gebeuren werd uitvoerig beschreven en in een ruimer kader geplaatst: het regionalisme in Frankrijk na de Tweede Wereldoorlog; de huidige tendensen binnen het Frans-Vlaamse regionalisme en het onderwijs van het Nederlands in Frans-Vlaanderen. Tussenin wordt de lezer een verhelderend overzicht geboden van historische feiten en regionalistische initiatieven in verband met Frans-Vlaanderen, en een keurig samengestelde, 377 nummers tellende bibliografie. Origineel is het derde deel van het boek, waarin een veelvoud van facetten wordt beschreven en geïllustreerd aan de hand van prachtige foto's (de crisis in de traditionele industriesectoren, de
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havenproblematiek, stadsvernieuwing, industriële archeologie e.a.). De boodschap van het boek ligt in het benadrukken van de betekenis van de streek als ontmoetingsgebied; door wederzijdse contacten, door een ontgrenzen van de grenzen, kan ze een bijdrage leveren tot de eenmaking van Europa.
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En un temps où les Pays-Bas Français bénéficient d'un très net intérêt, comme en témoignent aussi des publications de moindre qualité, ce livre est une bouffée d'air pur. J. Deleu a pu compter sur la collaboration de L. Verhaeghe, J. Fermaut, F. Persyn, E. Vandewalle, P. van den Abeele et P. Holderbeke pour composer un ouvrage d'une belle venue, à mi-chemin entre l'album à feuilleter et l'étude à lire. C'est à juste titre qu'on y a accordé une large attention aux aspects historiques, au rôle important des Pays-Bas Français en tant que lieu de rencontre des cultures romane et germanique. Mais les événements actuels ont, eux aussi, fait l'objet d'une description détaillée après avoir été replacés dans un contexte plus large: le régionalisme en France après la Deuxième Guerre Mondiale; les tendances actuelles au sein du régionalisme de Flandre Française et l'enseignement du néerlandais en Flandre Française. Le lecteur se voit offrir également un survol très éclairant des faits historiques et des initiatives régionalistes concernant la Flandre Française ainsi qu'une bibliographie de qualité comptant 377 titres. La troisième partie de l'ouvrage est originale: de multiples facettes de la région font l'objet d'une description agrémentée de magnifiques photos (entre autres la crise des secteurs industriels traditionnels, la problématique portuaire, la rénovation urbaine etc...). Le message du livre réside dans l'accent porté sur l'importance de la région en tant que lieu de rencontre; grâce aux contacts mutuels, à l'ouverture des frontières, elle peut fournir sa contribution à l'unification de l'Europe.
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A. Derville, M. Le Maner, Y. Le Maner, P. Bruyelle et J. Thiebaut, Histoire de Saint-Omer. Lille, 1981, 288 p. (Presses Universitaires de Lille).
La publication d'une collection consacrée à des histoires de villes constitue de la part des ‘Presses Universitaires de Lille’ une initiative d'un exceptionnel intérêt. Ecrire l'histoire d'une ville ne reste pas plus longtemps une entreprise artisanale digne du dix-neuvième siècle: les nouvelles perspectives dans le domaine de la recherche scientifique et les efforts conjugués d'un certain nombre d'historiens se révèlent capables de rendre vigueur et vie à cette sorte d'historiographie. C'est l'impression que nous avons d'ores et déjà retirée de la lecture de la passionnante histoire de Saint-Omer, fruit de la collaboration d'un certain nombre d'historiens lillois. L'objectif essentiel était de privilégier la vie du commun. La ville entra dans l'histoire au milieu du 7e siècle par la fondation de l'abbaye de Saint Bertin. Au cours du Haut Moyen Age, l'histoire de la ville est liée à l'histoire de l'abbaye. La fin du 9e siècle voit l'édification de fortifications; la ville se développerait dorénavant autour du castellum. De 900 à 1350, Saint-Omer connut un florissant essor économique: la ville devint grande productrice de drap et importante place commerçante. Châtellenie et corps échevinal connurent une permanente évolution, liée à la situation sociale; en 1306 éclata un soulèvement qui entraîna la participation des metiers à l'administration de la ville. La période qui va de 1350 à 1550 fut
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celle d'un déclin qui s'explique par la Peste Noire et la Guerre de Cent Ans. Les années 1550-1667 bénéficient à elles seules d'un chapitre à part: aussi était-ce un siècle bien agité! En cette période de troubles religieux, Saint-Omer devient ville épiscopale et plaque tournante de la Contre-Réforme. Famine, épidémies et guerres continuent à sévir; après le traité de Nimègue (1678) la ville, pendant des siècles territoire-frontière entre la Flandre et l'Artois, tombe définitivement sous la domination française. La période qui va de 1677 à 1815 constitue une transition entre l'ordre ancien et l'ordre nouveau. Quasiment dès l'annexion, le pouvoir central du roi fit sentir son emprise. Certes on provoqua un fragile réveil économique mais la ville connut encore bien de la pauvreté et de la misère. Par ailleurs, à compter de 1750, Saint-Omer devint l'un des plus importants centres d'enseignement du Nord de la France. La Révolution Française apporta ici aussi son cortège de changements fondamentaux. Pendant la période de 1815 à 1945, Saint-Omer connut une stagnation démographique, économique et sociale qui contraste avec l'intense activité politique et culturelle qui s'y déployait dans le même temps. L'ouvrage esquisse enfin l'évolution postérieure à 1945.
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Met de uitgave van een reeks stadsgeschiedenissen hebben de ‘Presses Universitaires de Lille’ een buitengewoon interessant initiatief genomen. Het schrijven van de geschiedenis van een stad is niet langer een 19e-eeuwse ambachtelijke bezigheid; vernieuwde inzichten in het wetenschappelijk onderzoek en de gezamelijke inzet van een aantal historici kunnen dit soort historiografie opnieuw springlevend maken. Deze indruk hebben we alvast opgedaan bij de lectuur van de boeiende geschiedenis van Sint-Omaars, vrucht van de samenwerking tussen een aantal Rijselse historici. De bedoeling was voornamelijk het leven van de gewone man te benadrukken. De stad deed midden 7e eeuw haar intrede in de geschiedenis, door de stichting van de St.-Bertijnsabdij. De vroeg-middeleeuwse geschiedenis van de stad is verbonden met de geschiedenis van de abdij. Op het einde van de 9e eeuw werden versterkingen aangebracht, en rond het castellum zou de stad zich verder ontwikkelen. Van 900 tot 1350 kende Sint-Omaars een bloeiende ontwikkeling op economisch gebied: de stad groeide uit tot een grote lakenproducent en een voorname handelsplaats. Kasselrij en schepenbank kenden een voortdurende evolutie, afhankelijk van de sociale toestand; in 1306 brak een opstand los, waardoor ook de ambachten deelachtig werden aan het bestuur. 1350-1550 was een periode van verval; aan de basis ervan lagen de Zwarte Pest en de 100-jarige oorlog. Een afzonderlijk hoofdstuk behandelt de jaren 1550-1667, een bewogen eeuw: Sint-Omaars wordt bisschopsstad in een periode van religieuze troebelen en een draaischijf van de contra-reformatie. Honger, epidemies en oorlog woedden verder; na het verdrag van Nijmegen (1678) kwam de stad, eeuwenlang het grensgebied tussen Vlaanderen en Artezië, definitief in handen van Frankrijk. 1677-1815 was een overgangsperiode van de oude naar de nieuwe orde. De vorstelijke centrale macht
liet zich reeds kort na de inlijving voelen. Wel werd een broos economisch herstel bewerkstelligd, maar de stad kende nog heel wat armoede en miserie. Anderzijds groeide Sint-Omaars ± 1750 uit tot een van de belangrijkste onderwijscentra in Noord-Frankrijk. Uiteraard bracht de Franse Revolutie ook hier een aantal fundamentele veranderingen teweeg. 1815-1945 was voor Sint-Omaars een periode van stagnatie op demografisch, economisch en sociaal
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gebied; daarentegen heerste er een levendige politieke en culturele activiteit. Tenslotte wordt in dit boek de evolutie na 1945 geschetst.
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Y.M. Hilaire (et autres), Histoire du Nord Pas-de-Calais de 1900 à nos jours. Toulouse, 1982, 540 p. (Privat, ‘Le passé présent’).
Même si l'histoire la plus récente bénéficie d'un intérêt toujours accru dans l'historiographie scientifique, fournir un panorama synthétique de la vie et des événements d'une vaste région au cours du vingtième siècle demeure une bien difficile entreprise. Y.M. Hilaire et ses collaborateurs y sont remarquablement bien parvenus dans leur histoire du Nord Pas-de-Calais de 1900 à nos jours. Ils y distinguent trois grandes périodes: 1. la ‘belle époque’; 2. 1914-1945, le temps des épreuves; 3. 1945-1980, une période de grandes mutations. Cette région frontière était vers 1900 une réalité dans les domaines militaire, économique, démographique et culturel. Une certaine conscience régionale y était apparue, bien que les forces de gauche fussent très réticentes à son égard; il est regrettable que dans ce contexte on n'aborde que très superficiellement et très incomplètement le problème linguistique; on s'y intéresse bien, par contre, aux tensions que provoquaient les travailleurs belges immigrés et saisonniers et qui traduisent la xénophobie et les réactions et tendances nationalistes du département du Nord. Pendant la ‘belle époque’, l'industrie, dont les piliers essentiels étaient le charbon, l'acier et le textile, connut une période florissante. Il existait une profonde contradiction entre la grande richesse économique de la région et ses plus que modestes conditions d'existence. La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée aux deux guerres mondiales et à la reconstruction qui suivit la première, aux mutations politiques et à la crise des années trente. La présentation de la
deuxième guerre mondiale souligne au passage le rôle du Vlaams Verbond et de Jean-Marie Gantois (présenté à tort comme ‘curé de Watten’, p. 341). La dernière partie du livre s'intéresse en particulier à la reconstruction après 1945, aux partis politiques, aux nouveautés et traditions, aux mutations idéologiques et religieuses, aux aspects touristiques et culturels de la région et last but not least, à ses difficultés économiques, sous le titre parlant ‘De la région pilote à la région déprimée’.
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Ook al krijgt de meest recente geschiedenis steeds meer aandacht in de wetenschappelijke historiografie, toch blijft het een moeilijke onderneming een syntetisch overzicht te brengen van het leven en de gebeurtenissen in een uitgestrekte regio in de 20e eeuw. Y.-M. Hilaire en zijn medewerkers zijn daar op een uitmuntende manier in geslaagd met hun geschiedenis van het Noorderdepartement en Pas-de-Calais van 1900 tot heden. Drie grote periodes worden hierin onderscheiden: 1. de ‘belle époque’; 2. 1914-1945, de tijd der beproevingen; 3. 1945-1980, een periode van grote mutaties. Deze grens-regio was ± 1900 een realiteit op militair, economisch, demografisch en cultureel gebied. Er ontstond een zeker regionaal bewustzijn, hoewel de linkse krachten daar nog erg huiverachtig tegenover stonden; jammer dat in deze context het taalprobleem maar zeer oppervlakkig en erg onvolledig werd aangeraakt; wel werd aandacht besteed aan spanningen t.o.v. de Belgische gast-en seizoenarbeiders, als uiting van de xenophobie van een nationalistisch reagerend en ingesteld Noorderdepartement. De industrie kende gedurende
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de ‘belle époque’ een bloeiperiode met als voornaamste pijlers de steenkool, staalnijverheid en textiel. Er bestond een flinke contradictie tussen de hoge economische rijkdom van de regio en haar lage levensstandaard. Het tweede deel van het boek besteedt aandacht aan beide wereldoorlogen, de wederopbouw na W.O.I, de politieke mutaties en de crisis van de jaren dertig. Bij de behandeling van W.O.II wordt even gewezen op de rol van het Vlaams Verbond en Jean-Marie Gantois (verkeerdelijk voorgesteld als ‘curé de Watten’, p. 341). In het laatste deel van het boek wordt o.m. aandacht besteed aan de wederopbouw na 1945, politieke partijen, vernieuwingen en tradities, ideologische en religieuze mutaties, toeristische en culturele aspecten van de regio en last but not least haar economische moeilijkheden, onder de sprekende titel: ‘De la région pilote à la région déprimée’.
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A.J.M. Kerckhoffs-de Heij, De Grote Raad en zijn functionarissen, 1477-1531. Amsterdam, 1980, 2 vol., 200 en 164 p.
Nu pas kwamen we in het bezit van een erg boeiende studie over de Grote Raad, het academisch proefschrift van A.J.M. Kerckhoffs-De Heij, ter verkrijging van de graad van doctor in de Rechtsgeleerdheid aan de universiteit van Amsterdam. Deel I geeft een verhelderend overzicht over de Grote Raad in de periode 1477-1531 en van zijn functionarissen, voornamelijk hun functie en hun maatschappelijke en culturele achtergronden. Deel II bevat een groot aantal biografieën van raadsheren van de Grote Raad. Het baart nauwelijks enige verwondering hierin een flink aantal figuren uit de Franse Nederlanden aan te treffen, wat nog maar eens het belangrijke aandeel van dit gebied in onze geschiedenis bewijst. Citeren we bij wijze van voorbeeld: Jean Arthus uit Rijsel, Jean d'Auffay uit Bethune, Jean du Bois uit Valencijn, Lambert de Briarde uit Duinkerke, Jehan Caulier uit Atrecht, Pierre Duret uit Heusden, en vele andere.
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Nous venons seulement de nous procurer une passionnante étude sur le Grand Conseil, la thèse de A.J.M. Kerckhoffs-De Heij, présentée en vue de l'obtention du grade de docteur en droit devant l'Université d'Amsterdam. La première partie brosse un tableau très éclairant du Grand Conseil au cours de la période 1477-1531 et de ses fonctionnaires, essentiellement de leur fonction et de leurs arrière-plans sociaux et culturels. La seconde partie comprend un grand nombre de biographies de Membres du Grand Conseil. On s'étonne à peine d'y rencontrer bon nombre de personnalités des Pays-Bas Français, ce qui ne fait que démontrer une fois de plus la part importante prise par cette contrée dans notre histoire. Citons par exemple parmi bien d'autres: Jean Arthus de Lille, Jean d'Auffay de Béthune, Jean du Bois de Valenciennes, Lambert de Briarde de Dunkerque, Jehan Caulier d'Arras, Pierre Duret de Hesdin...
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G. Landry et G. De Verrewaere, Histoire secrète de la Flandre et de l'Artois. Paris, 1982, 335 pages (Albin Michel).
G. Landry et G. De Verrewaere ont écrit à leur manière une histoire de leur région. Beaucoup ne leur en sauront pas gré, ne fût-ce qu'à cause de leur
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téméraire condamnation de l'objectivité en histoire. Les auteurs ont tiré de l'histoire les faits qui leur paraissaient ignorés ou volontairement occultés (d'où le sous-titre: ‘histoire secète’) et ont essayé de les présenter d'une manière agréable et non sèchement scientifique. C'est consciemment que, ce faisant, ils ont visé un public de lecteurs qui semble friand de vagues récits dans la manière du réalisme magique. Leurs divagations sur les Celtes, les runes, les forestiers flamands et autres sujets du même genre recueilleront peutêtre les applaudissements de quelques enthousiastes, mais des hommes de science ne peuvent rien en tirer (rien que les fleurs décernées au passage à Alain de Benoist sont tout à fait déplacées). L'ouvrage ne comporte en fait aucun apport original propre; le plus souvent, il s'agit d'une nouvelle mouture de ce que d'autres ont écrit. Il est également typique d'ouvrages de ce genre que les périodes qu'on connaît le moins recueillent le plus d'attention à en juger par le nombre des pages: c'est ainsi que la période qui va du 17e au 20e siècle ne se voit attribuer que 65 pages. Et ce qu'ils écrivent sur cette dernière période est tout bonnement faiblard; consciemment ou inconsciemment les auteurs ne sont pas au courant de la bibliographie la plus récente à propos d'un certain nombre de problèmes qu'ils abordent; ils ne connaissent pas non plus les sources (ils renvoient même à d'inexistantes archives qui seraient à Hazebrouck ou à Dunkerque). Ils ne font pas mystère de leur fervente admiration pour Gantois (sa lettre à Hitler est ‘naturellement’ un
faux).
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G. Landry en G. De Verrewaere hebben op hun manier een regionale geschiedenis geschreven. Die zal door velen niet in dank worden aangenomen, al was het maar door hun stoutmoedige veroordeling van de objectiviteit in de geschiedschrijving. De auteurs hebben feiten uit de geschiedenis gehaald die hen onbekend of opzettelijk verborgen toeschenen (vandaar ‘histoire secrète’) en poogden dit voor te stellen op een aangename, niet dorwetenschappelijke manier. Bewust hebben ze daarbij ingespeeld op een lezerspubliek dat nood lijkt te hebben aan vage magisch-realistische verhalen. Hun geschrijfsel over de Kelten, het runeschrift, de Vlaamse forestiers en dergelijke meer, zal wellicht door sommige enthousiastelingen op gejuich worden onthaald, maar wetenschapsmensen hebben er niets aan (alleen al het bloemetje dat tussendoor naar Alain de Benoist wordt geworpen is misplaatst). Het boek bevat eigenlijk geen enkele eigen, originele inbreng; veelal wordt naverteld wat reeds door anderen werd beschreven. Typerend voor dergelijke werken is ook, dat periodes waarover het minst geweten is, de meeste aandacht krijgen in aantal bladzijden: zo krijgt de periode van de 17e tot de 20e eeuw maar 65 bladzijden toebedeeld. En wat ze over die laatste periode schrijven is ronduit zwak; bewust of onbewust zijn de auteurs niet op de hoogte van de meest recente literatuur aangaande een aantal problemen die door hen worden aangeraakt en ook de bronnen kennen ze niet (zelfs worden verwijzingen gegeven naar onbestaande archieven in Duinkerke of Hazebroek). Hun vurige bewondering voor Gantois steken ze niet onder stoelen of banken (zijn brief aan Hitler is ‘uiteraard’ een falsum).
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H. Leys (d'après une idée de), A travers le Plat Pays ou Petite Histoire du Westhoek. Dunkerque, 1981, 85 p. (Westhoek-Editions).
Ce recueil d'articles a été introduit par l'éminent historien E. Coornaert, ce
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qu'on ne saurait considérer comme un choix heureux. Ici aussi il expose sa théorie bien connue selon laquelle le Westhoek aurait, à proprement parler, toujours fait partie de la France du fait du partage de l'empire de Charlemagne (Verdun, 843); le comte de Flandre était le premier des ‘pairs’ du royaume. Charles Quint enleva ces contrées à la France, mais Louis XIV assura heureusement le ‘retour’. Coornaert était un pur produit du chauvinisme français.
Divers collaborateurs ont écrit dans ce recueil des présentations succinctes mais richement illustrées de Wormhout, Gravelines, Hondschoote, Bourbourg, Watten, Rexpoede, Warhem, Killem, Westcappel, Oostcappel, Bambecque, Cassel et Bergues. Nous n'y trouvons pas de contributions lourdement scientifiques mais des esquisses d'une écriture alerte et agréablement présentées qui sont toutefois de valeur inégale. C. Dupas, A. Lescroart, Th. Vergriete, entre autres, ont prêté leur collaboration à ce recueil.
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Deze bundel opstellen werd ingeleid door de eminente historicus E. Coornaert, wat beslist geen gelukkige keuze mag worden genoemd. Ook hier ontplooit hij zijn gekende theorie dat de Westhoek eigenlijk altijd al deel uitmaakte van Frankrijk, door de verdeling van het rijk van Karel de Grote (Verdun, 843); de Vlaamse graaf was de eerste van de ‘pairs’ van het koninkrijk. Karel V onttrok dit gebied aan Frankrijk, maar Lodewijk XIV zorgde gelukkig voor de ‘retour’. Coornaert was een pure Franse chauvinist. Diverse medewerkers schreven in deze bundel beknopte, maar rijk geïllustreerde historische schetsen van Wormhout, Grevelingen, Hondschote, Broekburg, Watten, Rexpoede, Warhem, Killem, Westkappel, Oostkappel, Bambeke, Kassel en Sint-Winoksbergen. We vinden hier geen zwaar-wetenschappelijke bijdragen, maar vlot geschreven en aangenaam voorgestelde schetsen, die nochtans van ongelijke waarde zijn. Medewerking werd verleend door C. Dupas, A. Lescroart, Th. Vergriete e.a.
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Monuments Historiques, juin-juillet 1982.
La revue ‘Monuments Historiques’ a consacré son numéro de juin-juillet 1982 aux ‘Flandres’ (elle entend par là le département du Nord et celui du Pas-de-Calais). La région fait l'objet d'une approche aux relents paternalistes; était-ce une faveur de la mettre à son tour sous les feux de la rampe? Ce coin perdu de l'hexagone a donc vraiment lui aussi quelque chose à offrir; du reste on défend ici aussi la théorie du ‘rattachement à la France’: en dépit de tout, la région a donc toujours été ‘un lambeau de France’. Malgré ces prémisses un rien étriquées, ce numéro comporte un certain nombre d'études dignes de lecture et magnifiquement illustrées qui traitent de divers aspects de l'architecture (civile, religieuse, militaire, industrielle) et un bref article sur l'archéologie régionale. L'architecture de Cambrai et de Lille bénéficie d'un intérêt tout particulier. On y éclaire aussi certains aspects de l'urbanisme et de l'architecture paysagiste. Signalons pour conclure un intéressant article consacré à des trésors d'église.
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Het tijdschrift ‘Monuments Historiques’ wijdde zijn nummer van juni-juli 1982 aan ‘Les Flandres’ (bedoeld zijn het Noorderdepartement en Pas-de-Calais). De streek wordt paternalistisch benaderd; was het een gunst dat
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ze ook eens in het daglicht werd gesteld? Deze uithoek van de hexagoon heeft dus warempel ook iets te bieden; overigens wordt ook hier de theorie verdedigd van ‘le rattachement à la France’: het gebied was dus toch altijd al ‘een beetje Frankrijk’ geweest. Niettegenstaande dit ietwat enge uitgangspunt, bevat dit nummer een aantal lezenswaardige en erg mooi geïllustreerde artikels, waarin diverse aspecten van de architectuur worden behandeld (burgerlijke, kerkelijke, militaire, industriële bouwkunst) en een beknopte bijdrage over de archeologie in de regio. Een bijzondere aandacht wordt besteed aan de architectuur te Kamerijk en te Rijsel. Ook urbanistische en landschappelijk-architectonische aspecten worden belicht. Vermelden we tenslotte een interessante bijdrage over kerkschatten.
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P. Pierrard. Histoire de Lille. Paris, 1982, 287 p. (Mazarine).
L'histoire de Lille semble une inépuisable source d'inspiration, même pour P. Pierrard, qui, en 1979 déjà, avait fait paraître ‘Lille. Dix siècles d'histoire’. A côté de l'inestimable projet scientifique sous la direction de Trenard qui aboutit à l'histoire de Lille en plusieurs tomes, Pierrard s'attache à fournir au public une histoire plus vulgarisée de sa ville. Naturellement ceci ne signifie pas que ce nouvel ouvrage, qui se lit comme un roman, n'ait pas de solides bases scientifiques. L'intérêt est essentiellement porté sur la période contemporaine (après 1800), qui est aussi celle que l'auteur connaît le mieux. La lecture des premiers chapitres amène parfois à froncer le sourcil, ainsi devant l'affirmation que le comté de Flandre ‘dépendait du jeune royaume de France’ (p. 17) ou que Louis XIV, après l'annexion de la ville, aurait rapidement conquis la sympathie de la population. Le livre se situe plutôt dans la ligne de la traditionnelle ‘histoire événementielle’ mais peut très certainement intéresser un public plus large. A la fin de l'ouvrage où il traite de l'histoire de la ville à partir de 1918, l'auteur est vraiment très gentil vis-à-vis des socialistes; 1936, l'année de l'arrivée au pouvoir du ‘Front Populaire’, était l'année de l'espoir; de là à rendre un hommage non déguisé à Pierre Mauroy (dernier chapitre) il n'y avait qu'un pas; d'aucuns trouveront qu'il s'agit d'un ‘faux pas’ dans une publication historique.
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De geschiedenis van Rijsel lijkt een onuitputtelijke bron van inspiratie, zelfs voor P. Pierrard, die in 1979 reeds ‘Lille. Dix siècles d'histoire’ liet verschijnen. Naast het onvolprezen wetenschappelijk project o.l.v. Trenard, dat resulteerde in een meerdelige geschiedenis van Rijsel, legt Pierrard er zich op toe de geschiedenis van zijn stad op een meer vulgariserende manier aan de man te brengen. Uiteraard betekent dit niet dat dit nieuwe en uiterst leesbare boek niet wetenschappelijk verantwoord zou zijn. De meeste aandacht wordt besteed aan de hedendaagse periode (na 1800) die de auteur ook het beste kent. Bij de lectuur van de eerste hoofdstukken is er af en toe reden om de wenkbrouwen te fronsen, zo bij de bewering dat het graafschap Vlaanderen ‘dépendait du jeune royaume de France’ (p. 17) of dat Lodewijk XIV, na de inlijving van de stad bij Frankrijk, spoedig de sympathie van het volk zou hebben gewonnen. Het boek ligt eerder in de lijn van de traditionele ‘histoire événementielle’ maar kan beslist een ruimer lezerspubliek boeien. Op het einde van het werk, waarin de geschiedenis van de stad vanaf 1918 wordt beschreven, doet de auteur erg lief t.o. de socialisten; 1936, wanneer het
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‘Front populaire’ aan de macht kwam, was het jaar van de hoop; vandaar naar een open hulde aan Pierre Mauroy (wat in het laatste hoofdstuk gebeurt) is maar een kleine stap; in de ogen van sommigen zal dit een ‘misstap’ lijken in een historische publikatie.
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Revue du Nord, t. XLIV, janvier-mars 1982.
La ‘Revue du Nord’ a, elle aussi, spéculé sur le grand intérêt porté en France aux histoires de villes. La livraison de janvier-mars 1982, est un numéro spécial consacré à l'histoire d'Amiens. Nous n'y trouvons pas d'aperçu global d'une histoire de la ville mais par contre six articles de première qualité qui traitent respectivement de l'évolution de la ville au cours de la période romaine; de la bourgeoisie et des métiers au XVe siècle, des marchands et échevins de la fin du XVIe siècle; des données démographiques concernant la fin de l'Ancien Régime; du journal ‘Le Progrès Agricole’ et enfin de l'occupation allemande au cours de la seconde guerre mondiale. On y a également inséré une liste de thèses récentes (1969-1980), qui traitent de l'histoire d'Amiens. Le numéro a été rédigé par des collaborateurs de l'‘Université de Picardie’.
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Ook de ‘Revue du Nord’ heeft ingespeeld op de grote belangstelling die in Frankrijk bestaat voor stadsgeschiedenissen. De aflevering januari-maart 1982, is een speciaal nummer gewijd aan de geschiedenis van Amiens. Hier vinden we geen globaal overzicht van een stadsgeschiedenis, maar wel zes erg degelijke artikels die handelen over de stadsontwikkeling gedurende de Romeinse periode; burgerij en ambachten in de XVe eeuw; handelaars en schepenen op het einde van de XVIe eeuw; demografische gegevens over het einde van het Ancien Regime; het blad ‘Le Progrès Agricole’ en tenslotte de Duitse bezetting gedurende de Tweede Wereldoorlog. Er werd ook een lijst opgenomen van recente verhandelingen (1969-1980), die handelen over de geschiedenis van Amiens. Het nummer werd samengesteld door medewerkers van de ‘Université de Picardie’.
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M. Rouche, H. Platelle, L. Trenard, R. Vandenbussche, J. Thiebaut, F. Machelart, R. Faille, Histoire de Cambrai. Lille 1982, 314 pages. (Presses Universitaires de Lille).
Ce livre est le deuxième tome de la collection d'histoires de villes éditée aux ‘Presses Universitaires de Lille’ et déjà évoquée ci-dessus. L'ouvrage regorge de données sur l'histoire de Cambrai, ville qui remonte très loin dans le temps. Depuis la nuit des temps, la localité occupait en effet un carrefour de routes et elle devint, fin 4e début 5e siècle, la capitale des Nerviens; c'est de cette même époque que datent les premières traces de christianisation. Sous la dynastie des Mérovingiens, du 6e au 8e siècle, Cambrai s'élèverait au rang de ville à part entière (également de siège épiscopal), destinée toutefois à une période moins heureuse sous les Carolingiens. Jusqu'au XVIIe siècle, Cambrai ferait partie du Saint Empire Romain Germanique; elle connaîtrait elle aussi dans toute sa force la querelle des investitures (953-1076); les évêques se virent attribuer un rôle qui leur conférait une grande puissance. Le jeu politique et les luttes pour le pouvoir effectif opposeraient au Moyen-Age
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(1075-1313) les échevins à l'évêque et au chapitre. Sur le plan économique, la ville reposait alors entièrement sur son arrière-pays agraire; s'y ajoutait l'industrie textile. Cambrai connut les vicissitudes de la Guerre de Cent Ans, de la lutte entre les Bourguignons et la maison royale de France et - après la prise de la ville par Charles Quint en 1543 - de la lutte entre les couronnes d'Espagne et de France, doublée de troubles religieux. La ville fut occupée par les Français en 1677; ainsi s'effaçaient les derniers vestiges des frontières fixées par le Traité de Verdun. Au XVIIIe siècle, la ville connut une relative prospérité, entre autres dans le domaine artistique. Cambrai eut beaucoup à souffrir de la Révolution Française mais retrouva son équilibre au début du XIXe siècle. Dans le courant du XIXe siècle, on démantèlerait ses fortifications séculaires. Cependant l'expansion de la ville fut freinée par le sévère centralisme étatique, surtout au cours du Second Empire. Durant la ‘belle époque’ on fit de grands efforts en matière d'urbanisme. La ville connut une relative prospérité économique dont seule une riche élite put toutefois cueillir les fruits. Les derniers chapitres de l'ouvrage s'intéressent aux deux guerres mondiales et à la reconstruction qui les suivit.
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Dit boek verscheen als tweede deel in de hierboven reeds vermelde reeks van stadsgeschiedenissen, uitgegeven door de ‘Presses Universitaires de Lille’. Het werk staat bol van gegevens over de geschiedenis van Kamerijk, die erg ver in de tijd teruggaat. Deze plaats was inderdaad van oudsher gelegen aan een knooppunt van wegen en werd einde 4e - begin 5e eeuw de hoofdplaats van de Nerviërs; vanuit dezelfde tijd dateren ook al de eerste sporen van het christendom. Onder de dynastie van de Merovingers van de 6e tot de 8e eeuw, zou Kamerijk uitgroeien tot een in alle opzichten volwaardige stad (ook bisschopsstad), die nochtans onder de Karolingers een minder gelukkige periode tegemoet ging. Tot de XVIIe eeuw zou Kamerijk deel uitmaken van het Heilig Roomse Rijk; hier zou ook volop de investituurstrijd spelen (953-1076); de bisschoppen kregen een machtige rol toebedeeld. Het politieke spel en de strijd om de werkelijke macht in de middeleeuwen (1075-1313) ging tussen schepenen, bisschop en kapittel. Op economisch gebied was de stad toen volledig afgestemd op zijn agrarisch hinterland; er was ook wat textielnijverheid. Kamerijk kende de wederwaardigheden van de 100-jarige oorlog, van de strijd tussen de Boergondiërs en het Franse koningshuis en - na inname van de stad door Karel V in 1543 - de strijd tussen de Spaanse en de Franse kroon, naast de religieuze troebelen. De stad werd door de Fransen bezet in 1677; hierdoor werden de laatste resten weggeveegd van de grenzen die waren vastgelegd door het Verdrag van Verdun. In de XVIIIe eeuw kende de stad een relatieve bloei, o.a. op kunstgebied. Kamerijk had erg te lijden onder de Franse Revolutie, maar vond begin XIXe eeuw haar evenwicht terug. In de loop van de XIXe eeuw zouden de eeuwenoude militaire vestingen worden ontmanteld. Toch
werd de expansie van de stad gehinderd door het strakke staatscentralisme, voornamelijk gedurende het tweede keizerrijk. Tijdens de ‘belle époque’ werden grote inspanningen gedaan op het gebied van de urbanisatie. Er heerste een relatieve economische welvaart, waarvan nochtans alleen een rijke elite de vruchten kon plukken. De laatste hoofdstukken van het boek besteden aandacht aan beide wereldoorlogen en de wederopbouw die erop volgde.
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Ph. Seydoux, 1. Eglises et Abbayes de Flandre Française; 2. Châteaux d'Artois et du Boulonnais; 3. Eglises et Abbayes d'Artois et du Boulonnais. Paris, 1981, 72, 96 et 96 p. (Editions de la Morande).
Ph. Seydoux, qui a déjà écrit entre autres une monumentale étude sur les ouvrages fortifiés médiévaux du Nord de la France (Paris, 1979), publie maintenant trois brochures succinctes mais correctement documentées et illustrées sur des églises, des abbayes et des châteaux de Flandre Française, d'Artois et du Boulonnais. Elles donnent une bonne image d'un certain nombre d'aspects importants du patrimoine artistique des Pays-Bas Français. Après une courte introduction qui évoque le cadre, les localités abordées sont traitées dans l'ordre alphabétique. Bien que peu originales en fait, ces brochures constituent de petits guides parfaitement utilisables par le touriste intéressé.
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Ph. Seydoux, die o.a. reeds een lijvige studie schreef over middeleeuwse vestingwerken in Noord-Frankrijk (Parijs, 1979), publiceerde thans een drietal beknopte maar degelijk gedocumenteerde en geïllustreerde brochures over kerken, abdijen en kastelen in Frans-Vlaanderen, Artezië en het Boonse. Ze geven een goed beeld van een aantal belangrijke aspecten van het kunstpatrimonium in de Franse Nederlanden. Na een korte inleiding met situatieschets worden de besproken localiteiten in alfabetische volgorde behandeld. Hoewel eigenlijk weinig origineel, zijn het goed bruikbare gidsjes voor de geïnteresseerde toerist.
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J. Vanbuggenhout, Geschiedenis en vernietiging van de stad en bisdom Terwaan. De leti Morini. Torhout, 1981, 147 p. (Flandria Nostra).
Eigenlijk zou dit werk het niet verdienen opgenomen te worden in de bibliografie van een tijdschrift dat zichzelf respecteert. Hier wordt het verhaal gebracht van de vernietiging van Terwaan door keizer Karel in 1553, met de voorgeschiedenis, of wat daarvoor moest doorgaan. Wat hierin werd neergeschreven is anti-geschiedenis, ineengeklungeld door een onbevoegde, die bovendien uitmunt door zijn afschuwelijk taalgebruik. Met dergelijke ‘studies’ zijn de Franse Nederlanden en de geschiedenis niet gediend. Jammer dat bepaalde uitgeverijen hun energie verspillen aan dergelijke rommel, terwijl heel wat degelijke werken geen kans op uitgave krijgen.
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En principe cet ouvrage ne mériterait pas d'être cité dans la bibliographie d'une revue qui se respecte. Il raconte la destruction de Thérouanne en 1553 par l'empereur Charles Quint, en y joignant l'histoire antérieure, ou ce qui devrait en tenir lieu. Ce grimoire est de l'anti-histoire, fagotée par un personnage incompétent qui se distingue de surcroît par un usage de la langue tout bonnement épouvantable. Des ‘études’ de ce genre ne servent ni les Pays-Bas Français, ni l'histoire. Il est regrettable que certains éditeurs gaspillent leur énergie à de telles fadaises alors que tant d'ouvrages valables ne se voient offrir aucune chance d'être édités.
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Vlaanderen, 190, september-oktober 1982.
Het tijdschrift ‘Vlaanderen’, een uitgave van het Christelijk Vlaams Kunste- | |
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naarsverbond vzw, heeft zijn aflevering van september-oktober 1982 gewijd aan Frans-Vlaanderen; samensteller van dit nummer was Luc Verbeke, secretaris van het Komitee voor Frans-Vlaanderen. Dit Frans-Vlaanderennummer bevat een gevarieerd aanbod aan artikels, waarbij een biezondere aandacht werd besteed aan de taal en de literatuur in verleden en heden; andere bijdragen handelen over de architectuur, het landschap, de culturele uitstraling van de abdijen en het regionalisme van Camille Looten. Het geheel werd keurig geïllustreerd. Het valt te betreuren dat de Frans-Vlamingen zelf erg weinig aan bod zijn gekomen in dit nummer.
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La revue ‘Vlaanderen’, publication du Christelijk Vlaams Kunstenaarsverbond vzw (Société des Artistes Flamands Chrétiens - association sans but lucratif), a consacré sa livraison de septembre-octobre 1982 à la Flandre Française; le maître d'oeuvres de ce numéro était Luc Verbeke, secrétaire du Komitee voor Frans-Vlaanderen (Comité pour la Flandre Française). Ce numéro sur la Flandre Française offre des articles variés qui accordent une attention toute particulière à la langue et à la littérature à travers les siècles jusqu'à nos jours; d'autres études traitent de l'architecture, du paysage, du rayonnement culturel des abbayes et du régionalisme de Camille Looten. L'ensemble est élégamment illustré. On peut déplorer que les Flamands de France eux-mêmes n'aient guère eu droit à la parole dans ce numéro.
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E. Warlop, Inventaris van het fonds d'Ennetières. Brussel, 1981, 624 p. (Algemeen Rijksarchief en Rijksarchief in de Provinciën. Rijksarchief te Kortrijk).
Dr. E. Warlop, afdelingshoofd bij het Rijksarchief te Kortrijk, publiceerde de lijvige inventaris van het fonds d'Ennetières: 3.073 nummers en 623 ontledingen van oorkonden van vóór 1500. Ook voor de geschiedenis van de Franse Nederlanden is dit werkinstrument van groot belang. Deze inventaris bevat archieven afkomstig van het huis d'Ennetières en aanverwante families. De oudste naamdragers d'Ennetières waren poorters van Doornik; de geschiedenis van de familie wordt vrij uitvoerig geschetst in de inleiding. De goederen van de d'Ennetières en aanverwante families waren verspreid over het huidige België, Frankrijk, Nederland en Tsjechoslovakije. De goederen in Frankrijk waren gelegen in de huidige departementen Nord en Pas-de-Calais. Zo vindt men in het arrondissement Duinkerke goederen afkomstig van het huis de Thiennes; in het arrondissement Rijsel waren er belangrijke bezittingen in de kantons Cysoing en Lannoy; in het departement Pas-de-Calais waren de bezittingen vooral terug te vinden in de arrondissementen Bethune en Sint-Omaars. Het geheel werd geïllustreerd met genealogische tabellen en overzichtskaarten.
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Le Docteur E. Warlop, chef de travail aux Archives de l'Etat à Courtrai, a publié le volumineux inventaire du fonds d'Ennetières: 3.073 numéros et 623 analyses de chartes antérieures à 1500. Pour l'histoire des Pays-Bas Français aussi cet instrument de travail revêt un grand intérêt. Cet inventaire comprend les archives provenant de la maison d'Ennetières et de familles alliées. Les plus anciens d'Ennetières connus étaient des bourgeois de Tournai; l'histoire de la famille est largement esquissée dans l'introduction. Les biens des
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d'Ennetières et des familles alliées étaient disséminés à travers l'actuelle Belgique, la France, les Pays-Bas et la Tchécoslovaquie. Les biens français étaient situés dans les actuels départements du Nord et du Pas-de-Calais. C'est ainsi qu'on trouve dans l'arrondissement de Dunkerque des biens provenant de la Maison de Thiennes; dans l'arrondissement de Lille, il y avait d'importantes possessions dans les cantons de Cysoing et de Lannoy; dans le département de Pas-de-Calais, les possessions se retrouvaient essentiellement dans les arrondissements de Béthune et de Saint-Omer. L'ensemble a été illustré par des tableaux généalogiques et des cartes récapitulatives.
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G. Wymans, Inventaire des Archives des Etats du bailliage de Tournai-Tournaisis. Bruxelles, 1981, 237 p. (Archives Générales du Royaume et Archives de l'Etat dans les Provinces. Archives de l'Etat à Tournai).
Cet inventaire va indubitablement ouvrir d'intéressantes perspectives pour l'histoire des institutions à Tournai et dans le Tournaisis. Le baillage de Tournai-Tournaisis était une bande de terrain relativement étroite, coincée entre le comté de Hainaut et la ‘Flandre Gallicante’; il était constitué entre autres par la ville de Tournai, le Tournaisis, la ville et le pays de Saint-Amand, le pays de Mortagne (ces derniers pays et ville du moins jusqu'au traité d'Utrecht en 1713). Cette situation géographique implique que le fonds traité dans l'inventaire en question comprenne un grand nombre de pièces qui présentent un grand intérêt pour les Pays-Bas Français. Mentionnons en manière d'exemple des pièces se rapportant à des mises au point de frontière avec la France, des dossiers fiscaux concernant un certain nombre de localités du Nord de la France, des dossiers de procès et autres (par exemple pour Bourghelles, Bruille-Saint-Amand, Château-l'Abbaye, Condé-sur-l'Escaut, Douai, Esquermes, Lille, etc...).
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Deze inventaris zal ongetwijfeld belangwekkende perspectieven openen voor de instellingsgeschiedenis te Doornik en in het Doornikse. Het baljuwschap Tournai-Tournaisis was een relatief smalle strook grond, geklemd tussen het graafschap Henegouwen en ‘Flandre Gallicante’; het bestond uit de stad Doornik, het Doornikse, stad en land van Saint-Amand, het land van Mortagne (laatstgenoemde stad en landen althans tot aan het verdrag van Utrecht in 1713) en andere. Deze geografische situatie impliceert dat het in onderhavige inventaris behandelde fonds ook een groot aantal stukken bevat die van belang zijn voor de Franse Nederlanden. Vermelden we bij wijze van voorbeeld stukken i.v.m. grensregelingen met Frankrijk, fiscale dossiers betreffende een aantal localiteiten in Noord-Frankrijk, procesdossiers e.a. (bijv. voor Bourghelles, Bruille-Saint-Amand, Château-l'Abbaye, Condé-sur-l'Escaut, Douai, Esquermes, Rijsel enz.).
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A. Zoete, Handelingen van de Leden en van de Staten van Vlaanderen (1405-1419). Brussel, 1981, XLVIII-704 pp. (Koninklijke Academie van België. Koninklijke Commissie voor Geschiedenis).
Tot nu toe ontbreekt nog steeds een uitgediepte studie over de Provinciale Staten in onze gewesten, meer bepaald over de Staten van Vlaanderen. De
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laatste tijd verschenen wel een aantal innoverende artikels over deze instelling, hoewel voornamelijk de aanvangsperiode een grote onbekende bleef. Om deze lacune in te vullen beschikken we thans toch reeds over een viertal publikaties van bronnen die ons inlichtingen kunnen geven over de vergaderingen van de Leden en van de Staten van Vlaanderen; deze gegevens werden - bij gebrek aan resolutieboeken - voornamelijk betrokken uit rekeningen van steden, kasselrijen en vorstelijke ambtenaren. De eerste uitgaven werden verzorgd door W. Prevenier (1959) en door W.P. Blockmans (1971 en 1973). A. Zoete nam de periode 1405-1419 voor zijn rekening, waarvan thans een eerste deel werd gepubliceerd (24 maart 1405 - 5 maart 1413). De gegevens die hier na veel en geduldig speurwerk werden verzameld, bieden een spiegel van de voornaamste gebeurtenissen en problemen in het graafschap Vlaanderen voor de behandelde periode; vandaar het grote belang van deze uitgave voor de institutionele en algemene geschiedenis. Hoewel zeer veel materiaal verloren ging dat rechtstreeks betrekking had op de Franse Nederlanden, vinden we in deze uitgave toch uiterst rijke gegevens over het gebied in de Boergondische periode terug, temeer daar Rijsel de residentiestad was van de centrale administratie (Rekenkamer).
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A ce jour, une étude fouillée des Etats Provinciaux de nos régions et plus particulièrement des Etats de Flandre continue à faire défaut. Il est vrai que ces derniers temps ont vu la parution d'un certain nombre d'articles novateurs consacrés à cette institution, quoique la période des débuts surtout reste une grande inconnue. Toutefois pour combler cette lacune nous disposons d'ores et déjà de quatre publications de sources qui peuvent nous fournir des renseignements sur les assemblées des Membres et Etats de Flandre; ces données - par défaut de livres de résolution - sont essentiellement empruntées à des comptes de villes, de châtellenies et de fonctionnaires princiers. Les premières livraisons ont été assurées par W. Prevenier (1959) et W.P. Blockmans (1971 et 1973). A. Zoete a pris à son compte la période 1405-1419 dont on vient de publier le premier tome (24 mars 1405 - 5 mars 1413). Les données rassemblées ici après bien des patientes recherches, offrent un miroir des événements et des problèmes les plus importants que connut le comté de Flandre au cours de la période considérée; d'où le grand intérêt de cette publication pour l'histoire institutionnelle et l'histoire générale. Bien que beaucoup de matériaux concernant directement les Pays-Bas Français soient perdus, nous retrouvons cependant dans cette publication des données d'une extrême richesse sur cette région au cours de la période Bourguignonne, d'autant plus que Lille était la ville résidentielle de l'administration centrale (Chambre des Comptes).
(Traduit du néerlandais par Jacques Fermaut)
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