In andermans ogen
Het Januari-nummer van het Parijse tijdschrift ‘La Nef’ wijdt twee studies aan het werk van Georges Bernanos (Yves Congar: Bernanos, romancier de la grâce; Antoine Giacometti: Le Soleil de Satan) en publiceert terzelfder tijd onuitgegeven teksten van de onlangs overleden Franse schrijver, o.m. een hoofdstuk - La colère des imbéciles - uit het dagboek dat Bernanos in de winter 1939-1940 bijhield, toen hij in Brazilië verbleef. Dit dagboek zal door de uitgeverij Gallimard volledig worden uitgegeven onder de titel Les Enfants humiliés. In hun Maartnummer zullen de ‘Cahiers du Rhône’ van hun kant onder de redactie van Albert Béguin een Hommage à Bernanos brengen waaraan zullen meewerken de Franse schrijvers: Malraux, Mounier, A. Rousseaux, C.-E. Magny, L. Estang, l'abbé Pézeril, le pasteur R. Chepal, M. Arland, Ch. Plisnier; de Engelse: R. Speaight; de Duitse: Warnach en von Nostitz; de Italiaanse: Vittorini Piovene en Carlo Bó; de Hongaarse: Bela Just; de Braziliaanse: Tristan de Ataïde en Jorge de Lima en verder nog andere.
‘La Nef’ publiceert ook twee jeugdbrieven, die Bernanos in 1904 aan een zijner oud-leraars richtte ‘lettres gentiment littéraires, ingénuement impertinentes, mais où tente de s'exprimer un coeur déjà hanté par la constante préoccupation de la mort’. Bernanos verblijft op dit ogenblik in een college te Aire-sur-la-Lys (Pas de Calais) en beschrijft in zijn brief - l'envoi d'un Barbare du Nord, d'un parleur de la langue d'oil, - zijn nieuwe omgeving. Wij lichten daaruit:
‘Ah! et puis nous avons un directeur, un directeur qui... que... enfin qui n'est pas bien avec moi. C'est un Flamand, et ce qui est extraordinaire pour un Flamand, il se met en colère. Et quand il y est, ventrebleu les vitres tremblent.
Voici pour les professeurs - en général - quant aux élèves c'est un mélange... Eléments de gens bien élevés, venus de tous les coins du Pas-de-Calais, éléments de Flamands qui sont bêtes. Par bonheur, nous sommes deux Parisiens en classe. Mon compatriote est le fils d'un colonel qui était à Versailles et qui vient d'échouer à Aire par sentence du gouvernement, il est aussi spirituel que moi, ce qui n'est pas peu dire. Et à nous deux nous remuons ces gros boeufs du Nord, qui suivent éternellement le songe intérieur qu'ils n'achèvent jamais. Oh! si vous voyez ces yeux bleus, noyés non pas dans le rêve, mais dans l'inconscience et dans l'indifférence de tout ce qui n'est pas ripaille! Oh les Flamands!!! Par bonheur nous avons plusieurs camarades des autres parties de la France, car à Aire il y a beaucoup d'officiers, et de tous les pays du monde. Ils envoient leurs fils au seul collège qui soit en ville, et ça fait diversion.’
Later heeft Bernanos nog een ander beeld opgehangen van de Vlamingen die hij in zijn jeugd te Fressin, in de Pas de Calais had leren kennen en van wie enig bloed in zijn aderen vloeide. Een van zijn voorouders zou zelfs vrijbuiter geweest zijn ten tijde van Jan Bart! In zijn Journal d'un Curé de Campagne legt hij de volgende woorden in de mond van de rondborstige en moedige pastoor van Torcy:
‘Nous autres, mon petit, nous sommes des Flandres, un pays de gros buveurs, de gros mangeurs - et riches... Vous ne vous rendez pas compte, vous, les pauvres noirauds du Boulonnais, dans vos bicoques de torchis, de la richesse des Flandres, des terres noires! Faut pas trop nous demander de belles paroles qui chavirent les dames pieuses, mais nous en alignons tout de même pas mal, de mystiques, mon garçon! Et pas de mystiques poitrinaires, non. La vie ne nous fait pas peur: un bon gros sang bien rouge, bien épais, qui bat à nos tempes même quand on est plein de genièvre à ras bord, ou que la colère nous monte au nez, une colère flamande, de quoi étendre roide un boeuf - un gros sang rouge avec une pointe de sang bleu espagnol, juste assez pour le faire flamber’. Dezelfde kordate pastoor, die als 't past met een tekst komt aandragen van ‘Ruysbroeck l'Admirable, un Flamand comme moi’ uit nog bij een andere gelegenheid zijn bewondering voor de Russen op deze manier: ‘Remarque que je ne crois pas les Russes pis que les autres - tous fous, tous enragés, les hommes d'aujourd'hui! - mais ces diables de Russes ont de l'estomac. Ce