Dietsche Warande en Belfort. Jaargang 1945
(1945)– [tijdschrift] Dietsche Warande en Belfort– Gedeeltelijk auteursrechtelijk beschermd
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Over Fransche tijdschriften.Het Fransche tijdschrift ‘Esprit’, onder de leiding van Emmanuel Mounier, is na de bevrijding uit den schijndood heropgestaan. Zooals de meeste week- en maandbladen van het herrezen Frankrijk wijdt het vooral zijn aandacht aan de belangrijkste politieke en sociale vraagstukken van dezen tijd. Op letterkundig gebied vermelden wij een baanbrekend artikel van Claude Edmonde Magny ‘La Critique aux limites de la Littérature’, waarin op scherpzinnige wijze de onderscheiden standpunten en werkwijzen van een degelijke letterkundige critiek worden geformuleerd. Na een ontmaskering van de wetenschappelijke mythe eener zoogenaamde bovenpersoonlijke en universeele ‘objectiviteit’ in de critiek (een nàlevend product van het Taineaansche positivisme) pleit de schrijver voor een critiek met uitgesproken-persoonlijk karakter; ‘Le critique n'est pas autre chose que ce lecteur sérieux, pour qui l'oeuvre littéraire n'est pas simple distraction passagère, mais trace, repère et témoignage de sa vie spirituelle laissés par l'écrivain, comme ces sandales qu'Empedocle abandonna, dit-on, aux bords de l'Etna avant de se lancer vers une dernière aventure. Mais pour que le sérieux de son effort n'ait pas la même vanité que celui de Bouvard et Pécuchet (les deux imbéciles de Flaubert n'ont d'autre tort, au fond, que d'être n'importe qui), qu'il affronte sans arrogance sa propre vision du monde à celle des autres, qu'il étende à la littérature ce que Baudelaire disait déja à propos de peinture ‘Pour être juste, c'est-à-dire pour avoir sa raison d'être, la critique doit être partiale, passionnée, politique...’. Men zou het getuigenis van Baudelaire en van Magny verkeerd begrijpen, indien men deze partijdigheid zou opvatten als een liefelijk gedobber op aesthetische impressies, als de trillend-emotioneele weergave van een subjectieve gevoeligheid of als de tendentieuze uitspraak van een aprioristische opvatting. Zij mag, volgens Magny, niets minder zijn dan de totale inzet van de geestelijke persoonlijkheid, die zich bij den critischen arbeid met volledige oprechtheid aan het kunstwerk toetst. Deze totale inzet van den criticus stempelt zijn oordeel niet tot willekeur en eigendunkelijkheid, maar schenkt het integendeel objectieve waarde in zooverre het op precieze normen berust. ‘Tous les grands critiques, Sainte-Seuve y compris, ont, en fait, possédé de telles normes, mais il n'ont pas toujours pris la peine de les formuler explicitement, fût-ce pour eux-mêmes.’ Na een intelligente bepaling van de houding eener serieuze critiek bij het stylistisch, psychologisch, historisch en comparatief onderzoek, besluit Magny o.m. dat de critiek een ontologischen grondslag en een ‘metaphysische’ draagwijdte moet hebben: ‘la critique metaphysique est seule à être sans fiel, tout en étant une critique véritable. Elle cherche, en effet, non point tant à “dresser le bilan” de l'auteur, qu'à repérer aussi exactement que possible le point de vue où il se place, l'angle particulier de sa vision sur le monde, bref à déterminer à peu près ce que Jaspers appelle sa “situation métaphysique du départ”, dont découleront à la fois la valeur de ce qu'il apporte, l'originalité de son message, et les limitations de sa vision. Toute oeuvre littéraire, en tant que finie, oeuvre d'une créature finie, est limitée; elle ne saurait constituer la somme totale d'une expérience; il viendra toujours un moment où le lecteur, si avant qu'il soit entré en elle, devra la laisser derrière lui, comme les sandales d'Empédocle une fois qu'elles ont rempli leur fonction | |
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de trace et de repère pour ceux qui viendront après. Toute oeuvre littéraire, par essence appelle donc la critique, et très souvent d'ailleurs, c'est de son auteur même qu'elle commencera par la recevoir. ...Ainsi placé au point central de l'oeuvre, le critique pourra en découvrir a la fois la face d'ombre et celle de lumière ou les deux versants, celui où coulent les mérites et celui des défauts. Il prendra l'oeuvre, se laissera porter par elle, et déterminera avec précision le point où elle nous laisse. Ainsi, grâce à cette attitude, il sera possible à la fois de ne pas accepter sans réserves la “version du monde” que nous présente un écrivain et d'en profiter au maximum. La critique métaphysique est non seulement la seule qui ait le droit d'être partiale, mais encore qui puisse l'être véritablement, puisque sa partialité même apparaît comme constitutive de l'Etre.’
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Ook ‘La Vie Intellectuelle’, het maandschrift der Fransche Dominikanen dat echter een breeden kring van medewerkers van alle slag, waaronder zelfs andersdenkenden als bvb. Duhamel groepeert, is opnieuw in het vrije daglicht getreden. Wij lazen een uitstekende bijdrage van Etienne Gilson ‘L'Esprit de Chrétienté’, waarin deze fijnzinnige philosoof en essayist pleit voor een herleving van het christendom door een intenser en voller bewustwording van de éénheid der Christenheid. Niets is in den loop van de geschiedenis voor deze eenheid rampzaliger geweest, zegt hij, dan een nationalisme dat de grenzen van zijn beperkte en rechtmatige doelstelling overtrad: ‘Tant que les nations européennes ont reconnu l'existence, au-dessus d'elles, de cette société spirituelle plus vaste qu'est l'Eglise, et la légitimité de ses fins propres, elles ont évité le péril mortel, qui les a toujours menacées depuis, d'un totalitarisme national auquel toutes sont exposées et qui vient finalement d'en ruiner plusieurs. Il s'agit en effet de savoir si toutes les fins humaines sont incluses dans celles de la nation, ou s'il n'existe pas au contraire des fins de l'homme qui transcendent le bien commun de la nation comme telle. Qu'il y ait de telles fins, on n'en saurait douter, et le fait qu'elles soient poursuivies dans et par la nation ne diminue en rien leur transcendance. Qu'une nation éprouve le besoin de favoriser le développement des arts et des sciences, n'empêche pas que l'art et la science ne relèvent essentiellement d'un ordre qui dépasse celui de la nation. Tout au contraire, et l'expérience de l'histoire le prouve abondamment, un peuple n'est jamais plus grand que lorsqu'il se dévoue à la poursuite de fins qui le dépassent. Servir ce qui est audessus de soi, c'est, pour l'homme, la grandeur même. Rien n'est en revanche plus périlleux, pour un peuple quelconque, que de vouloir se subordonner ce qu'il devrait servir et de transformer ce qui le dépasse en moyens dont il serait lui-même la fin. Il y perd d'abord les arts et les sciences, dont on ne peut se servir qu'en les servant; mais il s'y perd aussi finalement lui-même, car les fins d'une nation sont celles des hommes qui la composent, et certaines d'entre elles ne sont pas moins transcendantes au groupe qu'à l'individu.’ Wijze woorden van Gilson, waarmede hij van leer trekt tegen het chauvinisme-met-ooglappen, waarmede nog heel wat van zijn landgenooten behept zijn, maar die hij ook aan het adres van sommige Vlamingen had kunnen sturen. De romantische Vlaamsche Beweging heeft er ons toe gebracht, de waarden van kunst en wetenschap en ook het religieuze besef nauw, te nauw met het volksbewustzijn te verbinden. Zoowel op wetenschappelijk als artistiek gebied heeft ons volk zijn herleving voor een groot deel aan het romantisch nationalisme te danken. En ook op godsdienstig gebied heeft het bijgedragen om in een reeks van jonge generaties de bezieling te verhoogen. Maar nu wordt het tijd dat wij ‘een paar koppen groeien’. Zoolang wij de algemeenmenschelijke en boventijdelijke waarden van godsdienst, wetenschap en kunst in een té eng particulier-nationaal daglicht blijven beschouwen, zoolang onze bekommering om Wetenschap en Kunst in Vlaanderen niet volledig aan de benepenheid van een romantisch idealisme ontgroeit, zoolang wij als Christenen niet, uit onze soms provinciale begrenzing, volledig opgaan in en ons voeden aan het ruime en oneindig-rijke begrip der ééne Christen- | |
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heid, zoolang zal ook ons volk bedreigd blijven door de gevaren van kleinkijkerij en blaaskakerij, holle megalomanie, onvruchtbaar gezwets met leuzen en misvormd denken-in-spreekkoor. Het romantisch nationalisme kan ons in de toekomst slechts tot kleinheid doemen. Maar er zijn, zegt Gilson, nog grooter gevaren dan de nationale benepenheid die op dezen dag het levende bewustzijn van de ééne Christenheid bedreigen: ‘Il n'est pas un des grands peuples du monde dont l'existence même ne soit aujourd'hui en cause et qui ne mobilise, pour survivre, toutes les ressources spirituelles dont il dispose, même la religion. Comment, dans ces conditions, le christianisme resterait-il, ce qu'il est pourtant de son essence même d'être, le lien universel entre tous les enfants du même Dieu. Société purement spirituelle, l'Eglise doit sortir intacte de cette guerre, mais il est à craindre que la grande vaincue n'en soit la Chrétienté. Jamais conflit plus universalisé n'aura semé tant de haine entre les hommes, ni de si profonde. La guerre n'est pas plus cruelle aujourd'hui qu'elle ne le fut jadis. Elle le serait plutôt moins. Ces Athéniens, qui représentent pour notre imagination le type même de la civilisation et de la culture, sont pourtant ceux qui, de propos délibéré et après un débat public de l'Ecclesia, décidèrent, en 427, que tous les citoyens adultes de Mytilène seraient mis à mort, toutes les femmes et tous les enfants vendus. Si l'on objecte que les Athéniens étaient des païens, les armées “chrétiennes” du moyen âge nous fourniront autant d'exemples qu'on le voudra des cruautés aussi gratuites que celle-là. Il est vrai que de nos jours ou ne vend plus les femmes et les enfants, ou les tue, mais ce qui rend la situation plus atroce qu'elle ne le fut jamais, c'est que de tels crimes soient commis en un temps où, précisément après tant de siècles de christianisme, la conscience universelle les réprouve, même dans les pays où l'Etat s'est officiellement séparé de toute Eglise et parfois tourné contre toute religion. L'homme moderne est malheureusement obligé de se résigner encore à la guerre, lorsqu'elle n'est que le moindre mal, mais il nie décidément que la guerre autorise l'assassinat. Que l'on imagine, si l'on peut, avec quels sentiments un catholique polonais rencontrera demain son frère catholique venu d'Allemagne. Des monceaux de cadavres les séparent.’ En toch, ondanks de ontzetting en den wrok, die na dezen massamoord en na de onteerende practijken van Belsen en Buchenwald en Oradour, den geest der ééne christenheid pijnlijker kunnen verscheuren, ziet Gilson de toekomst van deze éénheid hoopvol tegemoet: ‘Tant de périls qui le menacent ne nous autorisent pourtant pas à désespérer de son avenir, et c'est tout de suite qu'il faut recommencer d'espérer. On dira peut-être que d'autres tâches nous réclament, et cela est vrai, mais il n'est pas vrai qu'il y en ait de plus urgentes, car loin de retarder les autres on peut être sûr qu'elle ne manquera de les faciliter. Le moment est d'ailleurs venu pour les Chrétiens d'aborder directement le problème. Après plus de quatres siècles consacrés à la lourde et souvent tragique tâche de leur formation, les nations modernes commencent à comprendre qu'il leur faudra s'unir de nouveau après s'être divisées. Des aspirations, encore confuses mais fortes, entraînent les peuples vers une ou plusieurs sociétés supra-nationales, où chacun d'eux espère pouvoir entrer, non seulement sans rien sacrifier de son originalité propre, mais au contraire pour la mieux garantir. Il ne tient qu'à nous qu'une de ces sociétés, ni la moins importante ni la moins active, soit cette grande fraternité religieuse qu'on nomme la chrétienté.’ Daartoe is het noodig dat wij niet alleen de éénheid van de christenheid, in haar rijke volledigheid, leeren beseffen, maar ook deze eenheid met alle krachten helpen organiseeren, boven alle grenzen heen, op alle gebieden van de cultuur en van het menschelijk leven. | |
Kunst regeeringszaak?Kunst is géén regeeringszaak, proclameerde de Nederlandsche minister Thorbecke. Hij blijkt het wel beter bedoeld te hebben dan men oppervlakkig meenen zou, maar van bizonder begrip voor de waarde van de kunst en kunstenaars voor de nationale gemeenschap heeft hij nooit blijk gegeven. Ook onze regeerders niet. Want het beschikbaar stellen van enkele literaire prijzen hoeft nog niet te beteekenen dat men | |
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beseft wat men te doen heeft. In elk geval kunnen we van de Noorsche landen nog heel wat leeren. Zelfs van het kleine IJsland, dat een romancier als Halldor Laxness in de gelegenheid stelt, zich geheel aan de literatuur te wijden. Nederlandsche vertalingen van Halldor Laxness zijn me niet bekend, doch onlangs verscheen een nieuwe vertaling van hem, getiteld: ‘Independant people’. Het is de oude ‘sage’ van een boer die zijn leven lang strijden moet tegen de gebruiken rondom hem, tegen de natuur en tegen de begeerige landheeren. | |
Compton Mackenzie.Engelsche bladen deelen ons twee nieuwsjes mee over den bekenden romancier Compton Mackenzie: ten eerste dat hij opnieuw een baard is gaan dragen, dat ongeveer hetzelfde belang heeft voor de literatuur als de mededeeling dat Colette's kat zou gestorven zijn; - ten tweede dat het tweede deel van zijn quadrilogie ‘The Four Winds of Love’, die hij negen jaar geleden aanving te schrijven, zal verschijnen. Het wordt een werk van drie duizend bladzijden. | |
Vraag en aanbod.De geweldig gestegen behoefte aan lectuur in Engeland, eenerzijds, en anderzijds de nijpende papierschaarschte stelden de Engelsche uitgevers voor een moeilijk probleem, waaraan zij zonder inmenging van de regeering, zelf een oplossing gegeven hebben. Zij zijn vrijwillig overeengekomen hunne oplagen procentsgewijze in te krimpen. Dit had echter voor gevolg dat werk van bekende auteurs uitverkocht was, vóór het in de etalage kon komen, al reiken de oplagen voor sommige schrijvers vrij hoog. En dit beperkt zich niet tot de literatuur. Macaulay's geschiedenis van Engeland werd destijds meer gevraagd en gelezen dan eenig ander auteur; maar het laatste werk van zijn achterneef, prof. G.M. Trevelyan: English Social History, wordt niet minder gegeerd. De eerste oplage, 15000 ex., was verkocht vóór ze van de pers kwam, en de tweede - 20.000 exemplaren - kan slechts een vijfde van de bestellingen voldoen. Een enkele boekhandelaar wilde zeker spelen ten behoeve van zijn kliënteel en bestelde niet minder dan 4000 exemplaren. En te bedenken dat Van de Woestijne's glorieuze bundel ‘De Gulden schaduw’, nauwelijks vier honderd exemplaren, tien jaar noodig had vóór hij uitverkocht geraakte.
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Uit een enkwest bij den boekhandel van 14 steden uit de Vereenigde Staten, betreffende de ‘best-sellers’ onder de romans, blijkt dat de Schot A.J. Cronin, de auteur van ‘The Cathedral’ en van ‘The Keys of the Kingdom’, bovenaan komt met zijn boek ‘The green Years’, gevolgd door Edna Ferber, met ‘Great Son’, Gwethalyn Graham, met ‘Earth ans High Heaven’, door Kathleen Winsor, met ‘Forever Amber’, en John Steinbeck, schrijver van ‘The grapes of Wrath’, met ‘Cannery Row’. Onder de ‘algemeene lectuur’ komt ‘Brave Men’ van Ernie Pyle, daarna ‘Anything can Happen’ door George en Helen Papashvily. ‘An intelligent American's Guide to the Peace’ en ‘The Time for Decision’ van Sumner Welles en ‘Full Employment in a Free Society’ van William H. Beveridge, komen slechts in een paar steden onder de 21 meest gevraagde boeken voor. | |
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