Le troisième article s'occupe des monnaies carlovingiennes de M. Cerexhe. On ne pouvait manquer une si belle occasion de prouver qu'au moyen-âge, il existait une décentralisation du pouvoir beaucoup plus considérable que de nos jours.
Les pages consacrées à l'art musical, appuient sur les qualités intrinsèques de la musique purement instrumentale.
L'auteur de l'article en question, affirme que dans la musique vocale, la valeur vraie de la musique se perd souvent, par suite de l'importance que l'on attache au texte, celui-ci cherchant à damer le pion à celle-là.
Il est fait mention ensuite du dernier fascicule publié par M. Edmond van der Straeten, nouveau fruit de ses savantes recherches sur l'histoire de la musique dans les Pays-Bas avant le XIXième siècle, recherches auquelles ce travailleur infatigable se livre depuis nombre d'années.
M. Tottmann nous donne une étude serrée sur l'histoire du violon.
Puis nous trouvons en tête d'une page le nom de Vondel.
Il était malaisé de parler du poëte, après les discours pleins de redondances, auquels le 300ième anniversaire de sa naissance donna lieu pendant l'année qui vient de finir. Mais il fallait obtempérer à une nécessité impérieuse....
M. Van Reuth s'est adroitement acquitté de cette tache ingrate, en faisant principalement ressortir les qualités de Vondel comme poëte lyrique, dans ses odes, ses hymnes, choeurs etc.
Cats apparaît un instant, à propos d'une collection de M. le Bon de Jonge van Ellemeet, pour faire place aussitôt à une monographie d'Eerryck de Putte (Erycius