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Dietsche Warande. Jaargang 6 (1864)

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Titelpagina van Dietsche Warande. Jaargang 6
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Genre

proza
sec - letterkunde

Subgenre

tijdschrift / jaarboek


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Dietsche Warande. Jaargang 6

(1864)– [tijdschrift] Dietsche Warande–rechtenstatus Auteursrechtvrij

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[pagina 39]
[p. 39]

Bulletin périodique de la ‘Dietsche Warande’.
VIe Vol. - No 5-6.

‘Où en êtes-vous en Hollande avec la solution des questions théologiques, sociales et politiques? Dites-moi deux mots à ce sujet: j'ai à m'occuper d'un travail de quelque étendue,.... qu'on m'a demandé,... et qui doit avoir pour titre: La Hollande, considérée au point de vue de son existence morale et politique et de son développement materiel et intellectuel. Vous me rendriez un immense service, en me donnant quelques renseignements là-dessus.’ - Plus d'une fois pareilles questions nous ont été adressées, et, dans les termes les plus flatteurs, ou déclarait adhérer d'avance aux opinions, aux sentiments etc. qui seraient énoncés par nous; par nous qui, au dire de notre obligeant ami, étions etc. etc.

Pourtant s'il est bien difficile de faire entrer tout un régiment de soldats dans un corps-de-garde, toute la situation morale, matérielle, sociale et politique d'un peuple dans... le cadre d'une lettre - il le serait davantage de faire entrer dans l'esprit de ces obligeants amis la conviction des difficultés qui se rattachent à la rédaction du résumé qu'on nous demande.

Cela ne veut pas dire que, par-ci par-là, nous n'aimions à lancer une boutade ou un mot d'éloge à l'adresse de la chose publique et personnelle en Hollande, devant nos amis d'outre-Rhin et d'outre-Escaut. Au contraire - nous allons consacrer, à l'instant, deux pages à une partie du sujet dont on voulait nous confier l'étude. Au risque d'être accusé de légèreté, nous dirons deux mots de l'archéologie, des beaux-arts et de la littérature de notre pays; mais nous ne le dirons qu'en tant que cela peut se relier aux manifestations du moment et aux sujets traités dans le no 5 et 6 du 6e volume de la ‘Dietsche Warande’, en cours de publication.

Architecture. L'article Wandalisme dans notre revue se trouve toujours, fatalement, très bien fourni. L'an dernier on a abattu la plus jolie façade de briques et de pierre de taille que la province de Nord-Hollande possédait, à savoir l'ancien hospice de St Jean à Hoorn.

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Elle était charmante cette façade de la Renaissance, avec ses profils délicats, son ornementation constructive et sobre, ses têtes bien taillées sortant de leurs baies circulaires.

Dans le palais du comte Guillaume II, Roi des Romains, qu'on a vilainement dégradé (la toiture, avec sa charpente merveilleuse du XIIIe siècle ayant été détruite, anéantie, et la grande salle mesquinement rebâtie en fonte, en carreaux de vitre et en ciment de Portland) on a établi, Nota bene! Nota bene! un musée archéologique, où figureront en première ligne les tristes débris de ce palais spolié.

En attendant on a bâti (et dans la Résidence royale même!) deux affreux hôtels en style sans nom: l'un pour le Ministère des Colonies, l'autre pour la Haute Cour de justice ou Cour d'appel.

La construction d'un Musée est mis au concours par une réunion d'amis de l'art, soutenue par le noble ministre qui se trouve aujourd'hui à la tête du Gouvernement, par de nombreux souscripteurs et - last not least - par le Roi.

Un grand nombre de projets ont été présentés, et ce qui fait beaucoup d'honneur au pays c'est la grande affluence d'artistes étrangers qui ont aspiré au privilége de bâtir ce palais pour les maîtres de l'école hollandaise.

Un monument, destiné à perpétuer dans la Résidence le souvenir des fêtes nationale de Novembre, a été également mis au concours. Mais voilà déja trois mois que le public et les architectes concurrents sont à attendre la décision du jury.

Notre architecte-ecclésiologue, M. Cuypers, de Ruremonde, qui, dans ses loisirs, trouve encore l'occasion de rèver des châteaux, des écoles, des presbytères - qui, heureusement, ne restent pas à l'état de chateaux en Espagne - continue toujours et sans relâche sa tâche proprement dite, de construction, ameublement, peinture et vitrerie d'églises. Nous publions avec la présente livraison de la ‘Warande’ d'abord le commencement d'une excellente étude de M. l'abbé Brouwers, sur la restauration et l'achèvement de l'ancienne basilique de S. Servaes à Maestricht; puis une vue architectonique de la grande église de Ste Catherine, que M. Cuypers construit à Eindhoven et dans laquelle le symbolisme ecclésiologique est realisé avec un rare complet et une grande conséquence. Malheureusement l'administration, la fabrique, les bienfaiteurs, ou quoi que ce soit qui paie cette oeuvre, ne permet pas qu'elle soit orientée - de sorte que la clef de voute du systême symbolique n'y sera pas.

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En collaboration avec M. Royer, statuaire du Roi, M. Cuypers vient d'achever la restauration d'un splendide monument gothique dans la grande église de Bréda. C'est le tombeau des premiers comtes de Nassau qui ont résidé dans la Néerlande. Il ne remonte qu'au style gothique tertiaire, mais jamais nous n'en avons vu d'expression plus noble, plus riche, plus grandiose et plus délicate à la fois. Ce chef-d'oeuvre mérite, en tout point, la peine d'un voyage à Bréda et surtout une reproduction par le burin proportionnée aux qualités horsligen de cette oeuvre d'art.

Voilà pour la sculpture; car si nous passons sous silence les objets en marbre qui s'exécutent pour les particuliers, il ne reste pas beaucoup de travaux à mentionner dans les derniers temps. Une exception doit être faite pourtant en faveur d'un groupe remarquable d'Adam et Ève (de grandeur un peu plus que naturelle) que M. Royer exécute en ce moment pour la galerie de la Princesse Marianne des Pays-Bas, protectrice éclairée des arts, qui occupe incessamment tant de pinceaux néerlandais, ainsi que le ciseau de notre sculpteur à Rome, M. Stöver, élève de l'Academie royale d'Amsterdam.

Nos dernières expositions n'ont pas mis au jour quelque nouvelle et fertile pensée, animant notre école de peinture hollandaise. Elle se soutient; mais il est à craindre qu'elle fera de plus en plus le sacrifice de ses traditions sur l'autel de l'idole Réalisme, que nous nommerions volontiers Legio, parce que c'est un malin esprit qui se revêt d'une multitude de formes différentes. Nous n'élèverions pas la voix contre le réalisme tel que l'ont entendu les Quinten Massijs et les Jean van Scorel, les Otto Venius et les Frans Hals, les Van der Helst et l'école de Rembrandt (contemporaine); tel que l'entend M. Gallait..... Mais le culte rendu a MM. Troyon et Decamps, un faire qui donne un démenti formel à la nature, tout en prétendant ne chercher qu'elle seule, un gallimathias de palette et un dévergondage de pinceau qui ne respecte plus ancunément la grammaire de l'art.... voilà ce qui nous chagrine et nous met la protestation et l'avertissement sur les lèvres.

L'archéologie de son côté s'occupe avec zèle de l'augmentation des points de comparaison entre la civilisation d'autrefois et celle de nos jours, La Société Royale d'Archéologie à Amsterdam commence à recueillir un fort joli musée et la science n'y est pas rabattue à la hauteur d'un vain dilettantisme. On commence à voir clair dans le monde des formes, on sait les interroger et leur arracher les inté-

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ressants secrets du mode d'existence physique, morale et intellectuelle des ancêtres. C'est dans cet esprit que M. ter Gouw a gratifié notre revue d'une étude sérieuse sur la science des armoiries, que MM. Hofdijk et Van der Kellen continuent leurs publications d'antiquités nationales et que la Société des Architectes, de son côté, a fait graver bon nombre de spécimens de nos charmantes maisons du XVIe siècle.

La littérature, proprement dite, prend un peu le même pas. Le roman se nourrit et s'anoblit de plus en plus d'éléments d'histoire, et les biographies, des hommes de l'art et des lettres surtout, sont diligemment distillées des chartes, registres et comptes, déterrés dans les coins de nos maisons-de-ville. M. Angillis a enrichi notre revue d'une biographie du, savant poëte et professeur Daniel Heinsius, auquel ses nombreux écrits en langue latine doivent aussi avoir donné quelque renom en Allemagne et en France - puisqu'il était un célèbre de son temps (XVIIe S.). Si cela n'est pas, la perte de l'idiome de Cicéron, comme langue universelle, en est d'autant moins regrettable. Autour de l'intéressant personnage du secrétaire Constantin Huygens nous avons commencé nous-même à coördonner quelques manuscrits authentiques, faisant partie de la précieuse collection de notre vénérable ami M.A.D. Schinkel à La Haye.

Nous ne donnerons pas d'autres détails sur les sujets qui ont occupé les plumes des rédacteurs de la revue, dans les deux derniers numéros. La rubrique bibliographie a été surtout occupée par une critique des discours et autres compositions en prose, qui ont été consacrés aux fêtes de Novembre. Dans cette critique nous avons eu a regretter, avant tout, que nos orateurs, dans leurs appréciations, se sont accommodés d'un point de vue excessivement banal, n'ayant pas tenu compte de la situation actuelle de la Néerlande, comme figure politique, ni de la disposition réelle des Néerlandais, ni de l'esprit de la Constitution, ni des exigences de la simple justice. Aussi, il faut l'avouer, dans toutes ces solennités la parole n'a été qu'aux partisans d'une tendance exclusiviste, et ni le libéralisme sincère et constitutionnel du chef du ministère, ni certaine autre fraction notable des populations néerlandaises n'a trouvé l'occasion d'apporter son hommage en tribut à ces fêtes qui étaient parfaitement à-propos, pourvu qu'on n'en abusât pas.

A.Th.


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