Biekorf. Jaargang 84
(1984)– [tijdschrift] Biekorf– Auteursrechtelijk beschermd
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Le lycee de bruges 1803In zijn recente Geschiedenis van Brugge schrijft J.A. Van Houtte dat de Lycée de Bruges, opvolger van de Ecole Centrale (1798; 1804-1817) in de Duinenabdij, berucht was om zijn ‘kazernetucht’Ga naar voetnoot(1). Dit zal eerder beeldspraak zijn, gezien eerst in 1803-04, uiteindelijk pas in 1808 dit Lycée van start ging en functioneerde tot juli 1814. Wel is belangrijk te weten wat dit Lycée bedoelde te worden. Dit kan nu worden bestudeerd op basis van een bijzonder interessante reclamefolder Aux Pères de Famille, in 1803 verspreid waarin die school zichzelf voorstelt.
Op het programma zijn de hoofdvakken Latijn en Wiskunde. Als geviseerde of verwachte studenten is er sprake van bursarissen vooreerst, die afkomstig zullen zijn: 20 uit het militair apparaat, 20 uit het milieu der magistraten en 34 afgestudeerden of studenten aan de Ecole Centrale of de Ecoles Sécundaires. Overige kostgangers, uit Brugge of het Leie-departement, zullen externen of internen zijn. Met een kostgeld van 600 frs. per jaar naast 500 frs. voor boeken en studiemateriaal is geheel duidelijk alleen een elitepubliek bedoeld, dat in de stilte van de Duinengebouwen respirera l'air pur de la campagne. Een aardige Rousseau-houding, waarbij zes professeurs worden voorzien (dus over zes leerjaar?) mét één professeur suppléant in 1804Ga naar voetnoot(2).
Waarom de start zo moeizaam verloopt is niet direct bekend. Wel werd in 1804 in de gebouwen een militair hospitaal ingekwartierd.
Gezien het belang van de gehele informatiefolder, laten wij die hierna volgenGa naar voetnoot(3). a. dewitte | |||||||||
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BijlageLE LYCEE DE BRUGES est sur le point de s'ouvrir. Cet Etablissement offre par la distribution des bâtimens de l'étendue des terreins qui en dépendent tous les avantages que peuvent désirer les Pères de Famille; leurs Enfans y respireront l'air pur de la campagne. On enseigne essentiellement dans le Lycée, la Langue Latine et les Mathématiques. On y enseigne aussi l'Ecriture, le Dessin, la Géographie. l'Histoire, la Littérature Latine et Française, la Langue Grecque, l'Histoire Naturelle, la Physique et la Chymie. Le cours d'études est de six ans. Trois sortes d'Elèves y sont admis: 1.o des Elèves que le Gouvernement y place, et à qui il fait remise de la totalité ou d'une partie du prix de la Pension; 2.o des Pensionnaires; 3.o des Externes. Les prix de la Pension du Lycée de Bruges est de 600 francs par an. Chaque Elève est tenu d'avoir dans la Ville un Correspondant qui s'engage à effectuer le paiement de sa Pension par trimestre et d'avance. Les Enfans seront élevés avec le plus grand soin dans la pratique de la Religion. Les Chefs du Lycée, les Professeurs et les Maîtres d'études exerceront à cet égard, chacun en ce qui les concerne, la plus stricte surveillance. Un Ecclésiastique recommandable, nommé par Monseigneur l'Evêque, et qui demeurera dans l'Etablissement, sera spécialement chargé du Dogme et de la Morale. Une infirmerie isolée et abondamment pourvue de tous les objets nécessaires, est destinée aux Enfans malades. Il y recevront tous les secours qu'ils pourraient attendre de la tendresse de leurs Parens. Le régime intérieur des Lycées, prescrit par l'Arrêté du Gouvernement, du 21 Prairial an onze, a pour principal but de rendre plus facile la surveillance des moeurs. Les Elèves, en effet, dont tous les pas sont en quelque sorte mesurés et comptés, sont toujours sous les yeux de leurs Supérieurs. Les Pères de Famille ne doivent donc concevoir à cet égard aucune espèce d'inquiétude. Ce régime, en quoi consiste proprement l'éducation dans les Lycées, formera des hommes. L'instruction dont il est accompagné formera des hommes propres à remplir avec éclat. au sein de la société, les professions libérales qu'ils embrasseront. Les Elèves sont tenus de fournir, en entrant, le trousseau suivant:
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Pour la plus grande propreté des Enfans, les Parens aisés sont invités à suppléer à la modicité du trousseau par quelques objets de surcroît. Il convient absolument que tous les Elèves aient un couvert et un gobelet d'argent, marqués du numéro qui leur sera désigné au moment de leur entrée au Lycée. Ils doivent être munis, en entrant, d'un certificat de santé, et laisser entre les mains du Proviseur un acte de naissance. Les Elèves doivent payer annuellement en sus du prix de la Pension, la somme de cinquante francs, pour l'achat des livres élémentaires et autres objets d'études. Les Lettres adressées tant aux Elèves qu'aux Chefs du Lycée, doivent être affranchies. La rétribution annuelle que devront payer les Externes, a été fixée par le Bureau d'Administration, à la somme de quarante francs, payable par trimestre et d'avance. Le Lycée se charge de l'entretien des Elèves, tant en santé qu'en maladie, et de renouveller à ses frais, leur habillement et équipement, par partie, suivant qu'il en sera besoin, (sauf les pertes dûment constatées, qui seraient faites par l'Elève.) Les Parens trouveront au Lycée toutes les facilités nécessaires, pour y faire confectionner le trousseau en entier. Les prix en seront très modérés, et les objets d'équipement beaucoup plus uniformes. |
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