Uit Fransch-Vlaanderen
En... waar dat Biekorf een bloemeken krijgt.
IN den Mercure de Flandre, streeklievend fransch tijdblad van 't Noorden, tweewekelijksche tolk van de vlaamsgerigen daar (voor Belgen: bij E. Gyselinck, Oranjestraat, 144, te Antwerpen = 30 fr.), lezen we (afl. 1 van Schrikkelmaand 1927, bl. 40):
‘Nous voulons maintenant signaler à nos lecteurs une petite feuille littéraire westflamande, de présentation fort humble, mais rédigée en un flamand si suave et si riche, chatoyant de superbes mots et d'expressions pittoresques, empruntés au parler populaire de la Flandre Occidentale, qu'elle sera particulièrement compréhensible aux Flamands de France. Pour ceux d'entre nous qui profitent des nouveaux cours de flamand inaugurés à la Faculté Catholique de Lille, donnés par Monsieur l'Abbé Despicht, licencié ès-langues germaniques, il nous semble que cette revue nommée “Biekorf” constituerait utilement les premières lectures avant de vouloir s'attaquer aux publications comme “Het Vlaamsche land” [et les autres], rédigées dans une langue non meilleure, mais je dirais plutôt “plus savante”, “plus scientifique” [laten we zeggen: qui prétentieusement se croit “plus savante”, “plus scientifique”], et plus difficile pour nous, Flamands de France, que celle de Biekorf. qui sent délicieusement le “terroir”’.