Poèmes(1895)–Emile Verhaeren– Auteursrecht onbekendLes bords de la route. Les Flamandes. Les moines Vorige Volgende [pagina 127] [p. 127] Dimanche matin Les nets éveils d'été des bourgades sous branches Et sous ombre coupée au vent - et les roseaux Et les aiguilles d'or des insectes des eaux Et les barres des ponts de bois et leurs croix blanches Et prés de beurre et lait - et métairie en planches Et le bousculement des baquets et des seaux Autour de la mangeoire, où grouillent les pourceaux, Et la servante, avec du cru soleil aux manches; Ces nets éveils dans les matins! - Des mantelets, Des bonnets blancs et des sarreaux, par troupelets, Gagnaient le bourg et son clocher couleur de craie. Pommes et bigarreaux! - Et, par dessus la haie, Les fruits rouges tentaient, et, dans le verger clair, Brusque, comme un sursaut, claquait du linge en l'air. Vorige Volgende