[15 oktober 1869
Brief van Tine aan Stéphanie]
*15 oktober 1869
Brief van Tine aan Stéphanie. (Pée: Tine, blz. 77-79.)
La Haye, le 15 Octobre 1869.
Que te dirai je de ma pauvre petite personne? Non, pauvre je ne suis pas trop, car j'ai une richesse immense dans mes enfants. Jamais mère a eu de si bons enfants que moi, qui m'aiment d'un amour vraiment touchant. Dekker enest tout stupéfait. Edouard étudie; il est déjà plus grand que son père et posé comme un homme de 30 ans, avec la naïveté d'un enfant. La Nonni se développe gentiment et apprend avec grande facilité. Elle écrit si bien en allemand. Tu ne sais pas, comme ils parlent souvent de toi. Edou aime toujours Monsieur Omboni; bien souvent il dit: ‘J'aimerais tant de voir Monsieur Omboni, quelquefois il était très gentil et amusant.’ Ma chère, moi aussi j'ai grande satisfaction de ce que j'ai fait et de ce que je n'ai pas fait. J'ai eu à lutter comme peu de personnes ne pourraient le faire, mais je suis contente de moi même. Voilà un grand avantage. J'ai la ferme conviction que j'ai bien fait; ma tâche n'est pas facile, je te prie de le croire, mais je sais me maîtriser, et en même temps j'exige le respect sans dire une parole. Bientôt je t'écrirai plus amplement. Peut-être que notre position sera bientôt changée à notre avantage. Nous avons du moins l'espérance. Dekker fait tout pour nous tirer d'une position accablante. Si Dekker réussit nous pourrions commencer de payer nos dettes. Patience encore quelques semaines et je t'ecrirai nos plans.