Au Lecteur.
AMis Lecteur, ayant
veu ces jours passez v-
ne Corneille Parisien-
ne, si dextrement des-
guisée de nos plumes,
que si son autheur eut eu le sens de luy
cacher la queue, on eut peu prendre aise-
ment l'auorton pour legitime. I'ay bien
voulu t'en aduertir, pour te faire rire
auec moy, de ces esprits ambitieux sem-
blables aux comediens, qui vaillants
peu ou rien en leur persones, flattent l'o-
reille de ceux qu' ils se veullent obliger,
par les representations de celles, qu' ils