Oeuvres complètes. Tome XIX. Mécanique théorique et physique 1666-1695
(1937)–Christiaan Huygens– Auteursrecht onbekend
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III.
§ 1.
[Fig. 137] ∞ max. [lisez minimum].
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[Fig. 139.]
Dans le § 2 Huygens démontre, comme on voit, la propriété minimale des rayons en partant de la loi des sinus et de l'hypothèse sur l'indice de réfraction énoncée à la fin du § 1; tandis que Fermat, en 1661, dérivait de son hypothèse de la propriété minimale dans le cas de la réfraction - comparez la note 1 de la p. 340 du T. XVII - tant la loi des sinus que l'égalité (fin du § 1) de l'indice de réfraction au quotient des deux vitesses, et non pas au quotient inverse comme l'avait voulu Descartes tout en jugeant ces vitesses infinies. Comparez les p. 489-490 qui suivent du Traité de la Lumière.
Römer qui avait mesuré vers la fin de 1676 la vitesse de la lumière dans l'espace interstellaire - ce que Huygens à la Haye n'apprit que plus tard: il écrit le 16 septembre 1677 à Römer avoir lu récemment son article sur ce sujet (T. VIII, p. 30) - parla le 20 novembre 1677 à l'Académie des Sciences à Paris sur la propriété minimale des rayons réfractés par une surface plane. Le secrétaire écrit (Registres, T. VII, f. 130-133): ‘Mr. Roemer a commencé a lire un traitté des refractions, ou d'abord il refute la pretendue demonstration de Monsieur Descartes ... Mr. Roemer a mis entre mes mains la demonstration des refractions qu'il proposa samedy dernier dont voicy la Coppie’.
De refractionibus. An radij facilius transeant per aquam quam per aërem. Demonstratio Regulae refractionum ex hypothesi D. Fermat.
Après avoir dit qu'à son avis il n'y a pas de raison pour admettre ‘transmissionem radiorum facilius fieri per aquam quam per aërem’ et avoir observé à propos de Descartes: ‘dudum ab aliis est animadversum demonstrationem ejus malè procedere, et regulam quam nobis dedit pulcerrimam, et verissimam pro mensuris refractionum, non tam ratiociniis ejus deberi quam experimentis’, Römer parle comme suit de l'hypothèse de Fermat: ‘Longè melior censenda est hypothesis D. Fermat communicata, et commendata à D. de CarcauyGa naar voetnoot2). Siquidem ea quae concedi postulat multo sunt verisimiliora et distinctiora, et imprimis quod inde deduci et demonstrari possint ipsa fundamentalia refractionum phaenomena, scilicet fieri illas in ratione sinuum rectorum quod quidem ab ipso Authore praestitum est Analyticè’. Nous ne publions pas ici le raisonnement par lequel Römer croit pouvoir donner cette demonstration ‘quam breuissimè’. |
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