Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens–
Auteursrecht onbekend7223. Aan Mad.le De BrouchemGa naar voetnoot5). (K.A.)Je reconnois humblement la grace que me faict S.A. Mad.e la princesse de LillebonneGa naar voetnoot6) en daignant aggreer la souvenance qui me reste toute vive | |
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du haut merite de feu Madame la duchesse de LorraineGa naar voetnoot1), son incomparable mere, dont je ne sçaurois jamais cesser de m'entretenir et moy mesme et tout ce que je trouve digne d'entendre le recit, et capable d'en comprendre les perfections. Vous m'obligerez au de[r]nier point, Mad.le, s'il vous plaist de luy bien imprimer ceste verité tres esloignée de tout fard de paroles, ce que je seroy ravi d'avoir moyen de luy tesmoigner par les effects de ma tres humble obeissance, qu'elle ne trouvera jamais à dire aux occasions de mon pouvoir et de son service. Sur ce qui est de l'achapt de sa terre de Geel je considere qu'y paroissant peu de raison de bienseance qui pour[r]oit porter S.A. Monseign.r à y penser, veu le grand esloignement des principaux endroits de son divertissement, il ne pour[r]oit y avoir que la consideration de quelque marché fort avantageux qui fust capable de l'y induire, et qu'en suitte la premiere question seroit, de sçavoir au vray l'estat du revenu de la terre et à quel prix on l'estimeroit. De quoy, Mad.le, si vous prenez la peine d'acquerir et de me donner quelque connoissance, je ne veux pas faire difficulté d'en avancer quelque discours [à]Ga naar voetnoot2) S.A. aux occasions, et si peut estre envie luy en prenoit, de m'y employer de toutes les manieres qu'il plairoit à Mad.e la princesse de Lillebonne. Je finis en vous reïterant volontiers icy les mesmes asseurances de ma tres-entiere volonté à vous faire paroistre en vostre endroit et de tous ceux de vostre famille que j'ay honorée de si longtemps, avec combien de verité je me dis pour ce peu en effet, mais pour tout ce qui me reste à vivre ..... 12 Oct. 1684. |
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