Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6700. Aan H. de Lionne. (K.A.)aant.Il va vous arriver une nouvelle attaque au sujet de ce malheureux Orange, dont je vous ay veu si las de m'entendre parler, Monsieur de PomponeGa naar voetnoot4), mon cher et digne voisin, ayant eu la bonté de surcharger en faveur de S.A. Monseigneur qui l'en a faict prier. Il y a peu de temps que chez vous nous avons veu quereller nostre noblesse; aujourdhuy on s'en prend à nos docteurs. En somme, nos bastions, nos espées et nos bonnets, tout est fascheux et insupportable en France, cane peius et angueGa naar voetnoot5). Quem das finem, Rex, malorum? Je ne veux point entrer dans l'affaire, Monsieur, pour ne vous en rendre pas importuné par deux fois, hablen cartas. Mondit Sieur l'ambassadeur enferme dans son pacquet tout ce qui est necessaire, pour faire veoir que nous ne demandons rien, que chose tres-juste et raisonnable, et jugée telle par le feu | |
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Roy, dont vous verrez la declaration en forme de l'an 1634. Vous obligerez S.A., Monsieur, de nous en faire expedier une de mesme, et le principal de ceux qui vous en sçauront gré, sera nostre bon vescovo Fabri, qui m'en escrit comme chancellier, et se signe en compagnie et à la teste du grand prevost, recteur, docteurs, graduez et escoliers de l'université d'Orange. Ne voilà pas assez de gros noms, pour ne quoter le mien minorum gentium, et auquel il n'y a qualité, charactere, tiltre ni epithete qui se puisse raisonnablement appliquer, sinon que c'est celuy ..... 2e May 1669. Lairra-on eschouër mon Archimede dans la premiere commission qui luy a esté imposée, et n'est ce rien en France d'avoir ruiné à un Prince parent cinq maisons, qui ne pouvoyent nuire à personne? Que nous demanderez vous à manger, quand nous n'aurons plus de chasteaux à fournir pour vous regaler. |
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