Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6684. Aan H. de LionneGa naar voetnoot2). (K.A.)Quelques raisons que j'aye pû alleguer, pour faire dispenser ce porteur d'une commission dont il aura, s'il vous plaist, l'honneur de vous entretenir, comme fort esloignée de son humeur et de ses contemplations, S.A. Monseigneur et Maistre a voulu gaigner son proces, desirant qu'il s'employe à faire passer par ses mains un memoire que vous serez prié, Monsieur, de presenter au Roy conformement à la lettre que S.A. a jugé necessaire devant toute chose de vous en escrire. Je vous supplie tres-humblement d'escoutter avec un peu de patience ce que vous en expliquera cet Archimede. Il n'a garde d'abuser de vostre loisir; il a trop haste de s'en retourner à son algebre et a ses figures mathemathiques, qu'il abandonne aussi peu volontiers que l'autre qui se laissa prendre dans Syracuse desjà prise sans qu'il s'en apperceust. Quoyque le sujet de son prone vous puisse importuner, je pretens, meo jure, que vous ayez la bonté de souffrir, qu'il y ajouste la protestation que je suis bien ayse de vous faire renouveller à ceste occasion, de ce que d'icy à Paris et de là aux antipodes, il n'y a homme mortel qui se die avec plus de passion, de joye et de verité que moy ..... le 20 Dec. 1668. Autre affaire d'estat. Si vous avez, Monsieur, des gens experts à toucher vigoureusement des pieces sur le tiorbe, instrument que je pense vous avoir veu aymer, je vous prie de me commander, de vous en envoyer de ma façon. Peut estre s'y en trouvera il quelques unes qui vous resjouïront; neque enim est elegantiae tuae tantum magna sectari, comme fut dit par compliment à un grand personnage dans Rome l'ancienne. Puis je me soubmettray humblement à la judicature souveraine de nos grands maistres, Monsieur le duc de MortemarGa naar voetnoot3) et Mons.r de NielleGa naar voetnoot4), auxquels je n'oseroy pas vous prier de rememorer mes tres humbles respects et services. At si forte tua tibi hoc humanitas et in me prolixa voluntas inspiraret, je ne sçauroy vous dire combien j'en estimerois la faveur. |
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