Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend
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6658. Aan J. SauzinGa naar voetnoot1). (K.A.)‘Je vien de rentrer dans ma case apres un exil de six sepmaines qu'il m'a fallu passer en Zelande dans une tres facheuse commission, de laquelle enfin par la grace de Dieu nous nous sommes heureusement demeslez. Durant ces entrefaictes j'ay veu avec beaucoup de regret et de surprise les plaintes que vous nous faictes de je ne scay quelles persecutions dont vous auriez esté accueilly, au lieu de la joye que je croyois que tous les bons serviteurs de S.A. auroyent eu de vous revoir. Je ne puis comprendre quels peuvent estre les sujets sur quoy ce maltalent se fonde, soit en public ou en particulier, surtout je ne puis assez m'estonner de ce que vous dites qu'on ne scauroit oster de l'esprit de Mons. Milet que je ne vous ay faict appeller en Hollande [que] pour reduire toute son authorité au seul faict de la milice, et que vous ne m'y ayez secondé de tout vostre pouvoir, n'y ayant chose au monde à laquelle j'aye moins songé. Vous le scavez, et enfin Dieu le scait, que jamais rien de semblable ne m'est tombé dans la pensée. Au moins vous vous souviendrez qu'avant que partir d'Orange je vous ay tesmoigné comme je tenois pour chose necessaire que vous fissiez un voyage en Hollande pour nous assister à la reveue des comptes de M. de Beauregard, comme vous avez si bien faict. Je laisse donc causer les malicieux, et m'en mocque, sachant bien que par devers moy il n'y a eu autre mystere, soit il petit ou grand. Cependant je ne scay pourquoy vous vous estes laissé deposseder des depesches dont on vous avoit chargé; cela n'estoit pas seulement en vostre pouvoir, ains deviez les avoir rendu à chascun’. Hunne Hoogheden zullen spoedig weer over de zaken van Oranje beraadslagen. A la Haye, ce 12e Avril 1668. |
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