Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6391. Aan graaf F. van DohnaGa naar voetnoot5). (K.A.)‘Je vous ay importuné de deux de mes lettres du 10e et 26e Decembre dernier qui vous auront faict veoir en substance à quel point j'avoy poussé nos affaires en ceste cour. Tost apres on m'a donné un coup de queüe sur le subject | |
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de nostre canon, que le Roy a pretendu que nous eussions à retirer d'Orange. En Hollande on s'en est formalizé et cabré au dernier point. J'y ay donné à penser, s'il y auroit grand mal que nous le fissions sans constraincte, et comme de nostre mouvement, puisqu'aussi bien en temps de repos il nous est inutile et à charge, et qu'en temps de brouillerie, ou de quelque ombrage seulement, il nous peut estre enlevé, n'y restant pas un parapet seulement à le defendre. Jusqu'à present on ne se peut resoudre à cest expedient. Je ne sçay si on voudra gouster ce que le Roy m'a faict dire devant deux jours, à scavoir qu'il est content que nous y gardions six petites pieces, ou si on aymera mieux tout rompre, de quoy j'ose croire, Monsieur, que vous ne seriez point d'advis, et nous aurions fort besoin de vostre prudence en tont cela. Pour moy je me suis deschargé la conscience. Mes raisonnemens sont trop vastes pour estre inserez icy. Mais je veux bien qu'ils demeurent en estre, jusques à ce que mon Maistre en puisse juger en aage de maturité. Bref, peu de jours m'esclarciront si on voudra que je dresse ma route vers le midy, où on est desjà dans un exces de joye par le bruict de ceste delivrance apparente, ou vers le septentrion, ou il y a trois ans que ma famille et mes interests et mon aage me rappellent.’ De commandeur de Gaut doet nu brutale eischen wegens zoogenaamde door hem gemaakte kosten. Ik heb er met den heer de Lionne over gesproken en er over geschreven aan de Prinses Douairière. Hierbij gaat een ‘extrait’ uit den brief, dat ik u toezend, omdat uw naam er in genoemd wordt. Schrijf gij aan mij over de zaak, dan zal ik uw brief aan de ministers hier laten lezen, bij wie nog altijd iets is blijven hangen van den laster tegen u. A Paris, 14 Janvier 1665. |
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