Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6382. Prinses Amalia van Oranje. (H.A.)‘Vostre depesche du 26 du passéGa naar voetnoot2) a beaucoup rabbattu de la joye que m'avoit donnée vostre precedente, voyant les discours que vous a tenus M.r de Lionne sur le sujet de nos canons. J'avoüe que j'ay esté fort surprise d'une proposition qui est capable de rompre tout ce que nous croyions achevé, si le Roy persiste, comme il a faict, au poinct de la catholicité que je tiens beaucoup plus tolerable, estant chose indifferente pourveu qu'elle parte de nostre chef. Mais quant a celuy d'oster ou vendre des canons, je le trouve autant ou plus rude et honteux, comme tres-prejudiciable a la souveraineté du Prince, que le rasement des fortifications, et ce d'autant plus qu'il n'y va nullement du service du Roy, si nous les ostons ou non. Je m'estonne fort comment il est possible que vous puissiéz conseiller de relascher encore en ce poinct, comme nous avons faict en celuy de la catholicité, auquel je ne me suis laissée aller que par la derniere necessité pour complaire au Roy. Mais a oster les canons, je vous asseure que je ne le puis, et quand je le voudrois le Roy de la Grande Bretagne et M.r l'Electeur de Brandebourg n'y consentiroient pas, ce qui pourtant seroit necessaire. Et pour ce qui est de les vendre, vous sçavéz s'il est au pouvoir des Tuteurs, sans le consentement de la justice, outre la honte et le reproche que nous en aurions. Vous avéz bien faict de prier M. de Lionne de vouloir tenir secrette cette affaire, comme je le fais ici aussi de nostre costé, faisant mesme scrupule d'en escrire aux Princes mes contuteurs, jusques a ce que je sache si on s'en departira ou non. Cependant j'ay creu en devoir faire mes plaintes a M. Destrades, qui en a esté surpris, et m'a asseuré n'en avoir rien sçeu. Il m'a promis de les mander au Roy, et a M.r de Lionne, et de leur faire entendre les fortes raisons sur lesquelles elles sont appuyeés. Vous feréz bien de le seconder, et de faire des instances envers M. de Lionne et par luy au Roy, pour porter Sa Maj.té a nous accorder l'effect de sa genereuse parole de nous restituer la place absolument et sans aucune condition, ce qui a desja esclatté partout, car j'en ay donné advis au Roy de la Grande Bretagne et a Monsieur l'Electeur, et l'ay faict aussi notifier a Mess.rs les Estats. Je vous declare donc rondement que je me trouve presentement les mains liées, et que le Roy persistant je tiens toute l'affaire rompüe, et moy mesme deschargée de | |
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la parole que j'ay donnée touchant la catholicité, que je n'ay accordée sous main que pour complaire au Roy’. Ik zal er kennis van moeten geven aan de andere voogden, die zeker niet in de voorwaarde zullen toestemmen. Als de Koning zijn eisch nu nog had uitgesteld tot de meerderjarigheid van den Prins, die dan zelf moet weten, wat hij doen wil. Gij moet niet naar Oranje vertrekken, voordat deze zaak is afgedaan; blijft de Koning bij zijn nieuwen eisch, dan moeten wij andere maatregelen nemen. Men zendt u papieren voor Oranje, eene nieuwe commissie en de acte van amnestie. Geeft de Koning niet toe, dan behoeft gij geene afscheidsaudientie aan te vragen. - Voor commandeur wordt mij bijzonder de heer MiletGa naar voetnoot1) aanbevolen. Hij is Franschman en katholiek, maar moet zeer geschikt zijn. Wat dunkt u van die keuze? Dank voor uwe nieuwjaarswenschen; moge het ook u goed gaan! A la Haye, ce premier Janvier 1665. |
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