Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6373. Prinses Amalia van Oranje. (H.A.)‘Par vostre derniere depesche du 12e de ce mois, je voy comment vous continuéz a conduire la negociation a laquelle nous travaillons presentement, et que vous trouvéz qu'une audience n'est ni necessaire ni propre pour cela, mais qu'il seroit plus a propos que le tout passast par l'organe de M.r de Lionne au Roy, comme un article secret de quelque traicté. Sur quoy j'ay a vous dire que j'espere que vous auréz bien compris par mes precedentes, et par mon approbation de l'expedient proposé, que je n'entens pas qu'on entre sur cela en un traicté formel avec Sa Ma.té, qui ne pourroit que nous porter prejudice, mais qu'on demande simplement au Roy la restitution du chasteau, en donnant parole sous main, et sans escrit ou traicté, que de nostre propre mouvement | |
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nous aurons aussi esgard an desir de Sa Ma.té touchant un gouverneur catholique. Ce que, je m'asseure, vous trouveréz le plus court et le plus sur. Car autrement, si nous estions obligéz d'entrer en traicté formel secret, ou autre, j'avoüe que j'y trouverois du scrupule sans en prendre auparavant les advis, et les consentemens des autres Tuteurs. J'ay aussi a vous dire que je n'estime pas necessaire d'y mettre d'abord une personne qui ayt qualité de gouverneur, puisque, comme vous scavéz, cette qualité a esté laissée au comte de Dona par le Roy mesme pendant la minorité du Prince, et mesme apres sa majorité, s'il l'approuve, par l'art. 16 du traicté de la reddition du chasteau, dont je vous envoie l'extraict, auquel j'ay aussi faict ajouster le 15eGa naar voetnoot1) qui est de consideration, si d'avanture vous vous en pouviéz servir. Mais que celuy que nous trouverions bon d'y establir n'ayt que la qualité de commandant, quoyqu'avec autant de pouvoir que le gouverneur en son absence. Ce que je croy que vous ne desapprouveréz pas, puisqu'en ce cas on ne sera pas aussi obligé a de si grandes despenses ni a de si gros appointemens, que si on y establissoit un gouverneur absolu. Cependant vous faictes bien d'entretenir nos gens d'Orange de l'esperance de vostre proche delivrance, et acheminement vers eux, ce qui ne peut que produire de bons effects, comme en effect j'espere que nous en viendrons enfin a bout en relaschans comme nous faisons. J'attens ce que vous me diréz sur ma longue depesche touchant BeauregardGa naar voetnoot2), que vous jugeréz bien aussi estre un grand acheminement a cette delivrance. Mais apres avoir tout tenté il en faut sortir le mieux et de la meilleure grace qu'on pourra, et je m'asseure que personne ne m'en sçauroit blasmer, apres qu'on aura veu et examiné tout ce qui s'est passé en vostre negociation, et les grands ressorts qu'on a continuellement faict agir contre nos intentions et nos bons devoirs. Vous m'en seréz tousjours tesmoin, comme je le seray de vos soins et de vostre diligence. J'ay esté fort aise de voir le nouvel arrest reformé destruisant les autres si prejudiciables a mon petit-filz. Il ne faut pas que nos gens d'Orange en negligent l'enregistrement’ ..... Het is goed, dat gij nog eens aan den kanselier en aan den heer Bennet geschreven hebt, om hen te herinneren aan hunne belofte aangaande onze zaken bij het Parlement. Ik heb ook geschreven, maar ik koester weinig hoop. A la Haye, ce 18e Decemb. 1664. |
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