Briefwisseling. Deel 6: 1663-1687
(1917)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend6332. Aan PH. WarwickGa naar voetnoot3). (H.A)aant.Sans plus vous importuner de ma presence, ce que dans la presse de mes occupations j'ay tousjours faict avec regret, j'ay bien voulu vous r'asseurer encor par ces lignes que la parole que je vous ay donnée au nom de S.A. Monseigneur sera tenue et accomplie sans faute. Ce n'est pas que S.A. ne puisse subsister sans l'argent qui luy doibt venir de S.M. Il a, grace à Dieu, de quoy maintenir la grandeur de sa naissance, mais, comme je vous ay dit, il luy est survenu des affaires, dans lesquelles anjourdhuy dix mille livres luy peuvent faire plus de bien que n'en feront cent cy apres. C'est ce qui me faict vous supplier de me vouloir dire, si ce n'est par asseurance positive, au moins par conjecture probable, quelle somme vous estimez que nous puissions attendre par avance et dans quel temps, afin que je puisse un peu rendre compte au logis de ce que sur ladite parole de S.A. j'ay negotié d'effectif pour son service. Je sçay de bonne part, que Monsieur le grand thresorier n'est guere prest à venir de quelque temps, et mesme qu'à son arrivée ce n'est pas luy qui portera de l'argent, de sorte que tout se doibt regler, comme beaucoup d'autres choses, par concerts et communications entre sa Seigneurie et vous, Monsieur, qui sans doubte avez le pouvoir de nous obliger d'une ou d'autre façon. Je vous supplie d'aggreer que pour les raisons susdites je vous en fasse ceste derniere instance et me die à ceste occasion ..... 9e Sept. 1664. |
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