d'autres discours sur ce suject, qui seroyent trop longs pour coucher sur ce papier, dans lesquels il me deffendist fort expressement de n'enregistrer pas ledit ordre, ni de faire aucuns actes ausquels il en fust faitte mention. Et le landemain mondit Sieur de Gout dict a Monsieur de Lubieres qu'il avoit esté sur le poinct de m'arrester audit chasteau. Appres cella, Monsieur, j'ay faict encores voir ledit ordre a tout le Parlement en corps, et a Mons. l'advocat general qui l'a releue par trois fois, affin que personne ne l'ignorast, et l'ay samblablement monstree et la montre a tous ceux qui desirent de la voir, et a d'autres qui ne m'en parloyent pas, et attendoyent que je la leur portasse ches eux, je les suis alle rechercher pour la leur faire voir, tellement, Monsieur, que je ne sache pas d'avoir rien obmis pour l'execution de vos dits ordres.
Et ayant veu par la responce que le comis du trezaurier a faitte a la nottification que nous luy fismes en Bureau de l'ordre de S.A., qu'il ne vouloit en rien demordre de ses poursuittes contre le fermier, je fus a son logis ces jours passez pour scavoir de luy comme il en usoit, et m'ayant faict voir des arrestations qu'il a faict faire deppuis sur les bledz et sel de S.A., appres lui en avoir dict mon sentiment, mon pouvoir ne s'estandant pas plus advant, je le proposay au Bureau, ce qui a donne subject a la lettre que Monsieur le conseilleir de Lubieres et moy vous en escripvent, a laquelle je me rapporte en ce faict pour n'user pas de reditte, et suis avec respect’ ..... D'Orange, ce 14 Juin 1662.
Ik heb naar den Haag geschreven, om mijn gedrag te verdedigen.