Briefwisseling. Deel 5: 1649-1663
(1916)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend5698. Aan V. ConrartGa naar voetnoot4). (K.A.)Ik weet volstrekt niet, waar mijn zoon is; gij schrijft mij, wanneer hij vertrokken is, en prins Maurits, dat hij nog niet is aangekomen. Hij zelf houdt mij slecht op de hoogte; mijn derde zoon, die nu in Spanje is, vervult beter zijn plicht op dat gebied. Is hij naar Rouaan, om den grooten Corneille te bezoeken, of is hij ziek? ‘Si j'avoy l'esprit desbrouïllé de cette inquietude, je vous respondroy plus gayement, Monsieur, sur ce que vous me proposez touchant Monsieur le comte de Dona. Par abregé vous sçaurez, qu'à son arrivée se voyant sommé de rendre compte de son administration, il produist un estat sommaire de ce qu'il avoit faict de despense, contre les 200 m. livres que vous sçavezGa naar voetnoot5), qu'il porta en recepte; mais cela n'estant pas par où il devoit commencer, on luy fit comprendre que c'estoyent les receptes de la ferme et des subsides annuels dont il devoit compter preallablement, et ce depuis le temps qu'il avoit manié ces deniers à l'exclusion de Beauregard, le thresorier general - mauvais instrument, et auquel nous debvons une grande partie de nos malheurs -. A l'effect de quoy ayant demandé quelques mois de respit, pour ajuster toutes choses chez luy, des qu'il y seroit arrivé, la eour de Brandenbourg est survenue, où je l'ay veu fort bien traicté, graces à l'autorité de la bonne tanteGa naar voetnoot6), et puis l'eclipse de la puissance dont vous parlez, par où la persecution qui le talonnoit s'est adoucie, comme vous pouvez juger. Nonobstant ces bons revers, s'il escoutte ses meilleurs amis, il se hastera de sortir d'affaire et de mettre son honneur à couvert le plus promptement qu'il sera possible. Je l'honore et l'ayme avec tant de passion, que j'ose me prevaloir de ce qu'il me donne de credit et de part en son amitié, pour le pousser avec plus d'instance que ne feroyent de ses amis de plus d'apparence exterieure, mais au dedans moins touchez que moy de ses interests; et si vous avez occasion de quelque commerce avec luy, je pense que vous ne sçauriez mieux faire que de luy monstrer le plus court chemin au repos de son esprit’ ..... 7 Avril 1661. |
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