Briefwisseling. Deel 4: 1644-1649
(1915)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend4896. RoutartGa naar voetnoot2). (L.B.)Je porte envie a Monsieur de BieGa naar voetnoot3) pour le bonheur qu'il aura bientost de vous veoir en mon absence au voyage qu'il faict pardela. Je l'ay supplié de vous presenter mes tres humbles baisemains et les offres de mon service. Monsieur le comte de PenarandaGa naar voetnoot4) m'a tesmoigné du regret de ne vous avoir veu dernierement, et faict une estime particuliere de vostre merite, comme aussy les autres Seigneurs qui en ont cognoissance. Quant a moy, je vous proteste qu'il ne se presentera jamais occasion de vostre contentement que je n'embrasse de toute mon affection. Je vous prie de me prester voz bons offices vers Son Alteze Monseigneur le Prince d'Orange, Madame la Princesse Royale et Madame la Douagiere Princesse d'Orange et autres que par vostre prudence trouverez convenir, afin de tirer lettres de leurs Altezes a Monseig.r le Prince PalatinGa naar voetnoot5), estant presentement a Londres, afin que lorsqu'il se traictera de la restitution du Palatinat Inferieur en vertu de ceste paix d'Allemaigne, l'on aye souvenance des services que j'ay autrefois rendu aupres de feue la Ser.me Infante et Monsieur le marquis Spinola pour l'accommodement des affaires du Palatinat les annees 1620, 1621, 1622, 1623, 1624, 1625, 1626, 1627 dans les negotiations que feue Sa Ma.e de la Grande Bretaigne at entretenu pardeca dont je vous pourrois bien envoyer des preuves authentiques dans les lettres dudit Seigneur Roy, et que pour ceste consideration ledit Seigneur Prince Palatin soit servy(?) d'aggreer la resignation de l'oberamptmanie que j'ay a Oppenheym et vallee d'Inghelheym aux environs de Mayence audit Palatinat Inferieur, en faveur de l'un de ses serviteurs ou domesticqz aggreable, tirant de cette personne une somme d'argent telle que merite cest office qui m'at esté donné et conferé par feue l'Infante pour salaire de mes services et dont jusques a present j'ay tiré bien peu de chose. Vous m'avez une fois renvoyé la patente interceptee des soldats en l'an 1639Ga naar voetnoot6), et si vous m'obligez de cette grace a la faveur d'un brevet dudit Seigneur Prince Palatin, je la recognoistray comme de raison vers ceulx que trouverez a propos, et m'acquiteray des obligations que je vous auray, attendant un mot de response de vostre courtoisie. Monsieur de Bie, a ce qu'il m'at dict, joindra ses prieres aux miennes et je vous en demeureray a jamais ..... De Bruxelles, le 4 de Decembre 1648. |
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