Briefwisseling. Deel 3: 1640-1644

3266. Aan G. de Bie⁴⁾. (K.A.)

Je ne responds que tard aux deux lettres qu'il vous a pleu me faire, a cause du grand embaras d'affaires qui m'a accablé sur les derniers jours de nostre partement de la Haye. Ce sont les incommoditez que je souffre tresparticulierement de la guerre, tout ce qui la concerne ayant à passer par mes mains. Je recognoy aveq vous les publiques, et souhaitte esgalement de les veoir enlevées par une bonne paix, qui peut estre ne sera pas si mal aysée à concerter à Munster que vous l'imaginez, pourveu qu'on y aille tout de bon, comme je scay bien que plusieurs feront. Esperons en le meilleur, et donnons nous la patience de peu de moiz, à veoir quel pli ceste negociation voudra prendre. - Le Sieur Buyx⁵⁾, mon allié, qui vous viendra, ou peut estre fera rendre ce mot, en a une particuliere à Bruxelles, ou je croy que Messieurs des finances auront à veoir. Si ainsi est, je vous supplie de l'y gratifier de vostre assistence, en ce qui se trouvera faisable. Il me dit que c'est un octroy qu'il veut demander de quelque sorte de moulins à eau, qui peuvent estre de grand service à desseicher maraiz. Ces requestes sont considerées favorablement. - Je m'estonne extremement du delay qu'on se plaist à donner à mon povre et presque superflu passeport. Le marquis d'Aytona⁶⁾ et autres seigneurs n'avoyent pas accoustumé de nous traicter ainsi, et si ne recevoyent ils pas plus de courtoisie de pardecà que l'on n'en faict presentement, mais s'en ressentoyent

4) Kopie van andere hand. - Zie No. 3247 en 3251.

5) Zie I, blz. 147.

6) T.a.p., blz. 387.

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de meilleure grace. Je ne plains que les peines que vous y trouvez, et en attendant quelle issue elles pourront avoir, m'offre à vous faire cognoistre par tout service de plus d'importance, dans l'estendue de mon debvoir, que je suis ..... Voorn, 4^e Juin 1643.