Briefwisseling. Deel 3: 1640-1644
(1914)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend2886. Aan A. RivetGa naar voetnoot6). (H.A.)*Je vous suis tres-obligé de ce qu'il vous a pleu garentir mon livre de la griphe des imprimeurs, qui libros mutuo, non commodato capiunt, et ne s'en sçauroyent servir qu'en les destruisant; ce que je seroy bien marry de souffrir à l'esgard d'un present de M. Conrard, qui est homme tres-curieux en belles editions et relieures. En tout cas, il me semble raisonnable que je voye ce que j'ay, avant que je le perde, à quoy je pense que les Elzeviers auront de la peine à m'induire par tout ce qu'ils ont jamais imprimé de rhetoriques. Je vien de faire response au P[ere] Mersenne sur la petite lettre qu'il vous a pleu m'envoyer. Cela est bien rare de sa main, car volontiers il me charge | |
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d'Iliades. Je luy envoye l'Idolatria VossijGa naar voetnoot1) par Flissinghe et Calais; il meurt d'envie de la veoir, comme aussi le Testament de GrotiusGa naar voetnoot2), que je n'ay encor peu avoir. Il souhaitte fort d'ailleurs, de veoir ce que M. Saumaise faict imprimer contre PetauGa naar voetnoot3). Vous jugez veritablement de l'humeur du personage. Il a esté botté pour le voyage de Rome; depuis il me mande y estre intervenu je ne sçay quel obstacle. J'ay respondu, que j'en suis bien ayse, et que de mon advis il n'y ira jamais. Je ne sçay en quelle part il prendra l'advertissement au lecteur, mais du pied qu'il y va, il trouvera enfin des Romes en quantité, et sentira le fagot partout. C'est domage qu'en ces incertitudes quelque sçavant et discret amy ne luy tend la main, pour le mettre au chemin de la verité, dont je l'estime encor capable ....... B[ergen] op Zoom, le 8e d'Octob. 1641. |
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