Briefwisseling. Deel 3: 1640-1644

2314. F. van Aerssen⁴⁾. (A.B.)

Vous m'avez bien fort obligé par la connoissance que me donnez de l'humeur de nostre homme⁵⁾, que j'avoy assez suspect, pour le voir assez entrant, et se meslant des choses, bien audelà de sa condition et portée. Sy d'avanture il n'en a quelque particulier advoeu, telle sorte de gens est pour nuire, car leur jugement ne va pas si loin que leur presumption. - Sy on me parle de quelque cheval pour vous⁶⁾, j'auray soin de retirer l'acte pour le sortir, car il ne seroit comprins dans ma franchise, à cause de l'expresse defense qui en est faicte, et encor depuis peu renouvellee, en consideration de la cavallerye qui se commence lever contre l'Escosse. En cela, et toutte autre occasion, vous devez faire asseure estat de mon service. Vous avez raison, Monsieur, de me plaindre, me voyant embarassé des longueurs et irresolutions de cette cour, qui vont à l'infiny, sy on n'embrasse l'expedient que je propose, pour m'en faire eschapper, car j'ay achevé ce que j'avoy à faire, et en ecris bien instament à S.A., et c'est d'elle seule que j'attends ma delivrance; vous m'obligerez, sy en mesnageant l'occasion, vous luy en pouvez rafraischir la memoire, et mon tres humble desir; faisant tousjours estat que je suis .... De Londres, ce 12^me de Fevrier 1640.

4) T.a.p.

5) Nl. Geul.

6) Zie N^o. 2307.