Briefwisseling. Deel 2: 1634-1639
(1913)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend2232. Aan mevr. DohnaGa naar voetnoot3). (K.A.)‘Son Alt.e apprehendant le prejudice ou se pourroit veoir la ville d'Orange par la negligence du guet et garde, dont il apprent par voz soigneux adviz qu'on y est comme en habitude, s'est laissé disposer à y donner l'ordre qui va ci joinct. Il m'a semblé que le commandement n'en devoit passer que par vostre bouche. Ainsi la lettre n'a peu s'addresser qu'à vous, Madame, qui sçaurez en debiter le contenu avecq ce qu'il fault d'energie, pour en donner les impressions necessaires en ces esprits destraquez de leur debvoir. Pour ces autres pieces dont il semble que vous ayez tant besoin, depuis que S.A. a veu l'expedient que ceux de Marseille vous offrent à les faire tenir par leurs mains, il a aussitost donné ordre à la Haye qu'on taschast d'en avoir jusqu'au nombre de 300, au lieu de 200, que vous en demandez, et je viens d'en escrire où il appartientGa naar voetnoot4). Des l'heure que cela sera prest, je tiendray la main à ce que l'addresse s'en faist aux marchands d'Amsterdam, que ceux de Marseille nous enseignent.’ Het verwondert mij, dat gij uit één mijner brieven hebt opgemaakt, ‘que j'aye eu le Sieur SauzinGa naar voetnoot5) ou le moindre de ses interests dans l'imagination. Ce n'est point, en verité, à quoy personne ayt visé icy. Encor moins la PiseGa naar voetnoot6). Mais en un mot, Madame, S.A. se faisant lire un jour les articles qu'on avoit deposez contre ce dernier, n'y pust rien trouver qui meritast, que la generosité de feu Monsieur le baron de Dona descendist pour le relever, attendu mesmes les offres que faisoit ce bizearre de toutes sortes de satisfactions, aux pieds mesmes d'un de voz lacquaiz, pour ce qui pourroit toucher vostre maison. Pour d'autres malversations fut dit, qu'il y convenoit pourveoir, partie ouye en sa defence. De ces premises resulta l'opinion qu'on prist, que le tiers et le quart faisoyent agir la bonté de ce grand personnage de tresheureuse memoire à leur avantage. Vous dites que cela n'est point, Madame; qui ne vous en croiroit? Certes je vous en croy sans reserve, et en demeure là aveq toute satisfaction imaginable. Quand ces sainctes et illustres parolles ne m'y induyroient, le noble et genereux desdain qui vous a porté à donner la paix a ceux de la Pise m'y obligeroit. C'est enfin, où il y a longtemps que nous vous attendions, mais peut-estre avons nous manqué au temps, comme à la conjecture. Vous l'avez asseurement sceu prendre en sa crise, et noz affections y eussent precipité quelque chose’ ..... Au camp au Cruyspolder, païs de Hulst, ce 16e de Septemb. 1639. Z.H. was van plan Hulst te belegeren, maar wij hebben allerlei tegenspoed gehad. |
|