1734. Aan prinses Amalia van Oranje. (H.A.)*
Les capitaines sortiz hors de la ville environ les 11 heures sont Metard, Bourguignon, et Everwijn, Flamen de nation, le premier bien plus brave et habil homme que l'autre. Apres avoir parlé à S.A. un quart d'heure, ils sont venuz dans ma hutte escrire une lettre au gouverneur, luy donnants adviz de ce qu'ils avoyent rencontré icy, et que les deux points pretenduz, l'un en faveur des ecclesiastiques, et l'autre de pouvoir envoyer parler au Cardinal Infante, avoyent esté rejettez bien loin, dont il falloit resoudre à traicter sur l'ancien modelle du marquis Spinola. La dessùs ils attendent encor response et cependant ont disné avec S.A., laquelle ils ont asseurée qu'il sortira encor 2000 hommes de la ville, et qu'il s'y en est trouvé d'abord 3500. Disent au reste, que ce qu'ils ont couppé au dedans, est pour estre bien defendu un temps, mais enfin qu'une chose les presse, qu'ils ne veulent pas avouër; mais, à ce que j'en ay peu tirer, ce sera l'amunition de guerre, et nommement la poudre. Disent encor, que le gouverneur est alicté de sa maladie ordinaire, la gravelle, ce qui semble avoir un peu avancé la capitulation, les ecclesiastiques s'estants trouvez aveq persuasions devant son lict. On estime qu'il leur sera porté ordre d'entamer le traicté. Et cependant on ne laisse d'entrer en garde à l'accoustumée. Devant Breda, le 6e d'Octob., apres midy, 1637.