1158. Aan prinses Amalia van Oranje. (H.A.)*
..... ‘noz trenchées ont esté ouvertes ceste nuict en deux endroicts, dont l'un sera l'approche des Françoiz et l'autre des Angloiz, bien entendu que les trouppes du païs, comme aussi les escossaises, y ont leur tour et part, n'y ayant qu'une mauvaise coustume qui ayt introduict ces deux noms particuliers. Du costé de l'armée françoise, qui a commencé deux jours devant nous, comme j'ay marqué par de mes precedentes, on s'avance aussi tant qu'on peut. Mais ceux de dedans ont bien le courage de venir travailler au deça de leur fossé, y formants une sorte de chemin couvert et retrenché en dentelles, qui nous exerça bien à Maestricht. - Du gros de l'armée de l'enemy il n'en paroist non plus autour de nous, que si point n'y en avoit, et semble qu'ils se tienent si serrez, en attente de leur secours, qui se dit desjà au païs de Juliers, et tirer vers Steffensweert, fort, à ce qu'on veut dire, au vray, de 12000 hommes. Nous logeons en campagne derriere une montaigne, et patissons assez de ces grandes chaleurs. Le marquis de Varenne, maistre de camp