Briefwisseling. Deel 1: 1608-1634

952. Aan koningin Elisabeth van Bohemen⁴⁾. (K.A.)

Monsieur de Vosberghe⁵⁾ s'estant chargé d'envoyer à V.M.^té la lettre de certain capitaine Fulvio Pergamo, envoyé par le Prince Tomas de Savoye⁶⁾ en Angleterre, sur le subject de quelque negotiation qui concerne assez particulierement le Palatinat, à ce qu'on en peut conjecturer, j'ay creu que V.M. aggreeroit l'importunité que j'ose luy donner d'encor ces deux autres lettres du mesme ministre et d'une troisiesme du resident d'Espagne qui, comme V.M. aura veu par la premiere, a eu communication de l'affaire et ordre d'en poursuivre l'issue. Il en reste quelques unes en chiffre, dont je souhaitteroy pouvoir servir V.M. Mais elles s'adressent au Roy d'Espagne, dont on a tousjours trouvé les chiffres plus indomptables que luy. Hors de chiffre le resident luy faict les plaintes de la perte du proces contre nous en Angleterre sur la prinse de la caravelle de succre, dont la procedure a tant duré et tant exercé le discours de tout le monde en ceste cour là, remarquant assez par le menu les seigneurs et ministres qu'ils estiment entierement à eux, et dont quelques uns pourtant les avoyent abandonnez sur la conclusion de l'affaire, dont - dit il - Mess.^rs les comtes d'Arundel⁷⁾ et de Carlile⁸⁾ et surtout le secretaire Windebanck⁹⁾ se havian espantado mucho. J'y trouve encor une lettre

4) Kopie.

5) Zie blz. 156.

6) Thomas van Savoye, prins van Carignan, was een broeder van Victor Amadeus I, die van 1630-1637 over het hertogdom regeerde. De beide broeders hadden oneenigheid gekregen en prins Thomas kwam in April 1634 te Brussel en maakte aanspraak op een deel der erfenis van de Infante Isabella. Hij is generaal geworden in Spaanschen dienst.

7) Zie blz. 27.

8) Zie blz. 62.

9) Sir Francis Windebank (1582-1646), secretaris van Staat, was lid van het Parlement, een vriend van Laud en een raadsman van Karel I. In 1640 is hij uit Engeland gevlucht.

[p. 479]

angloise à la petite guenon de V.M., mais sans l'ouvrir la luy envoyeray à Bruxelles, courtoisie qu'il a prou merité par le predicament ou l'a mis le povre duc d'Arschot¹⁾. Je prie Dieu de benir V.M. de ses plus tendres benedictions et celle de m'octroyer la grace de me pouvoir qualifier ..... 12^e Jullet 1634. Nimmeghen.

1) Zie blz. 162.