Briefwisseling. Deel 1: 1608-1634
(1911)–Constantijn Huygens– Auteursrecht onbekend725. Aan A. Rivet. (H.A.)J'ay charge de desabuser vostre zele, et celuy du synode wallon, en ce qui regarde l'establissement de la religion publique dans la terre de HerstalGa naar voetnoot3), laquelle, en un mot, n'est ni souveraine, ni neutrale, mais de contribution. Son Ex.e consequemment n'y a non plus d'autorité qu'au reste du Brabant, qui releve de l'Infante. Considerez, s'il vous plaist, s'il est raisonnable qu'on y aille envoyer un ministre droict au martyre, et se tirer à dos un affront indubitable, pour n'y gaigner que le repentir d'avoir tenté l'impossible. Pour les villes closes, qu'on vient de conquester, diversa ratio est, ϰαὶ ὁ ϑ∊ρισμὸς πολύςGa naar voetnoot4). A vous autres messieurs le soing d'y procurer les ouvriers qu'il appartient. M. le Prince ne manquera d'y contribuer ce qu'il doibt et peut. - Aux excuses, Monsieur, que ma femme vous a avancées de ma part, il n'y a rien de controuvé. Je croy que, pour divertir un peu l'Infante en ses adversitez, on luy a parfois voulu donner le plaisir de veoir, comment les heretiques s'entretienent. S. Ex.e mesme en a pati. Mais il a esté tant deferé à ce qui s'est trouvé de sa main dans certains pacquets, qu'encor Madame la Princesse en est venue en possession. C'est la courtoisie que se doibvent les grands, et nous autres de plebe les hazards du passage. En cela je ne regrette oleum nec operam, puisque mon mestier est de brouïller force papier. Il n'y a que le soupçon de mes amiz que je ressens. Mais, ne me trouvant plus en peine de celuy que je veoy que vostre discretion vous oste, j'en demeure à repos pour cette fois. Pour l'avenir j'auroy le soing, qu'il me sera possible, de ne vous payer plus de cette monoye, et tousjours celuy de vous tesmoigner, combien je cheris l'honneur de vostre amitié, et d'estre creu .... Au camp près de Maestricht, le 22e d'Octob. 1632. |
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