Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 323] [p. 323] Hélas! An deine Liebe lass mich dich errinnern. Schiller. Que vous m'aimiez, ô ma maîtresse, Quand, plus tremblante qu'un roseau, Vous vous berciez dans ma tendresse, Comme un enfant dans son berceau! En vos grands yeux j'aimais à lire Tous les doux rêves de ma lyre, Sous les rameaux du frais lilas. Hélas! Vous pensiez toutes mes pensées, Et nos deux coeurs s'ouvraient joyeux Comme deux roses enlacées Sous le même rayon des cieux. [pagina 324] [p. 324] Vous m'attendiez, dans le silence, Sur la colline où se balance Au vent du soir le frais lilas. Hélas! O! vous teniez mon ame en joie; Vous me disiez: ‘A toi toujours!’ Et vous brodiez d'or et de soie La belle trame de mes jours. Voici que votre main la brise; Voici qu'au souffle de la brise Tombent les fleurs du frais lilas. Hélas! Mai 1833. Vorige Volgende