Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 319] [p. 319] Nella. Rief es von ferne nicht leise, Flüsternden Stimmen gleich? Schiller. Au loin mugit la tramontane; Le flot bondit en murmurant. Et, sous la feuille du platane, Nella m'appelle en soupirant. Allume, ô blanche luciole! Devant moi ton phare éclatant. Eh! vogue, vogue mon yole; Nella m'attend. Ouvre ton aile, ô tramontane! Qui donne aux vagues le frisson. Porte à la belle frascatane Chaque refrain de ma chanson. [pagina 320] [p. 320] Dis-lui qu'amour est la boussole Qui guide mon destin flottant. Eh! vogue, vogue mon yole; Nella m'attend. Pousse ma voile, ô tramontane! Au frais rivage où, l'oeil en pleurs, Jalouse comme une sultane, S'assied ma brune dans les fleurs, Pour que tout bas je la console Du doux malheur de m'aimer tant. Eh! vogue, vogue mon yole; Nella m'attend. Octobre 1832. Vorige Volgende