Primevères(1834)–André van Hasselt– Auteursrechtvrij Vorige Volgende [pagina 313] [p. 313] Pensez à moi. Denke mein, o Holde! Spindler. Oubliez-moi, si, dans vos veilles, Comme autrefois, Vous entendez à vos oreilles Gémir ma voix. Mais si, sous l'arbre qui frissonne, Vous entendez le glas qui sonne, Le glas qui sonne au vieux beffroi, Pensez à moi. Oubliez-moi, dans la prairie Si vous voyez Renaître au jour la fleur flétrie Que vous aimiez. [pagina 314] [p. 314] Mais de sa tige, à peine éclose, Si vous voyez tomber la rose, Comme un joyau du front d'un roi, Pensei à moi. Oubliez-moi, dans vos demeures Si les plaisirs Prêtent leur aile au vol des heures, A vos loisirs. Mais si, les yeux baignés de larmes, En votre coeur rempli d'alarmes Vous regardez avec effroi, Pensez à moi. Septembre 1833. Vorige Volgende